22 décembre 2006

Ma crèche



le village

Comme c'est bientot Noël, je n'ai pas résisté à l'envie de vous reveservir ma crèche.

Étant issu de la civilisation judéo-chrétienne, j'ai toujours été bercé pendant ces douces veillées de Noël par les contes provençaux d'autant que mon grand père était Félibre (de l'école auvergnate, mais félibre quand même).

Ainsi aucun secret n'avait pour moi, cette évocation de la nuit de Noël. Je les connaissais tous par coeur, les santons . Je pourrais même déclamer leur monologues :

- Boufareu, l'ange trompetteur, qui aurait "décorné tous les cocus de camargue".
- lou boumian et sa dinde volée au Roustide, le maire.
- Vincent lou gardian et son Arlésienne de Mireille (la fille du Roustide).
- Honorine, la poissonnière et son Pistachié (comprenez coureur de jupons) de mari.
- Et lou cassaïre et sa lièvre prélevée à la nature (pour la bonne cause).
- Lou ménié abandonné par sa femme.
- lou ravi, les bras en l'air s'ébaudissant aux merveilles de la création." mon diou ! Que c'est beau un homme qui travaille et qu'avait pas envie de travailler !
- Lou berger qui avait "un chien qu'il était mort et qu'il est ressuscité" et qui dit au niston "tu me le demanderas pas dis - tu me le demanderas pas!"
- Lou curat qui bénit l'union du Vincent et de la Mireille.

J'en ai passé des soirées de Noël à le faire tourner le disque quand j'étais môme! Aussi lorsque j'ai eu des enfants en âge d'écouter la pastorale des santons de provence, bien sûr, je me le suis procuré le disque et un jour je me suis dit : "en cette période y a rien à faire qu'à bricoler" .
Alors j'ai pris quelques boites à chaussures, des cartons de diverses formes et épaisseurs, des bouts de boites de camembert dont je prélevais le pourtour et les fonds. Et je me suis fabriqué une crèche, pour le niston et ses parents. Avec les mangeoires, les outils abandonnés, le joug des boeufs, inutile. Les sabots des fermiers émigrés on ne sait où. Le broc en terre laissé sur le rebord du fénestrou.


La maison du niston

Puis comme le roustide avait besoin d'une maison de maître, il en a eu une. Pour abriter le nouveau couple. Et lou curat, il a eu son église pour "les marida".

L'honorine, elle a eu une poissonnerie toute neuve. pour "fixer" le Pistachié.


Voilà comment je me suis retrouvé avec un vrai village des Alpilles. Et comme j'avais des amis qui venaient à la maison, ma copine Michèle m'a commandé une crèche. Je me suis dit "il lui faut une église( modèle de l'église de Mornas) : Elle l'a eue. Il lui faut une maison pour le Roustide : Elle l'a eue. Puis j'en ai fait pour ma soeur, ma belle soeur, mon neveu. J'en ai même vendu.


Bref, je crois que j'ai dû faire l'équivalent de la ville de Forcalquier à l'époque du niston bien sûr. Et je me suis fait une fontaine glougloutant de l'eau des collines (quand l'autre sauvage qui joue de l'harmonica lui coupe pas la chique).




Sous les étoiles


Deux moulins aux ailes en bois.

La place publique

Voilà donc quelques exemplaires de mes réalisations.
Vous allez me dire "Ça me rappelle un film avec VILLERET". Là, vous êtes pas gentils. Pas du tout ! Ça n'a rien à voir avec un dîner de cons. Moi j'emploie même pas d'allumettes. Et je pense pas être con.
NUANCE.



Le santons rentrent au masuc .

Voila, si vous ne l'aviez pas vue en septembre, je vous la présente une nouvelle fois. Une modification, toutefois. Pour éviter qu'Uranie, ne bouscule un peu mes santons en "foulcan" j'ai établi ma crèche en position surélevée. On ne sait jamais.

Ceci dit, je vous souhaite un joyeux Noël en famille.

07 décembre 2006

Titus et bérénice

Cet amour est le symbole de la destinée cruelle qui frappe deux amants mais derrière cette apparence se cache une implication politique.

Bérénice est l’arrière petite fille d'Hérode le grand et fille d’ Hérode Agrippa 1er. Elle appartient à la famille royale qui a gouverné en Judée au 1er siècle avant notre ère.

C’est en 67, alors que Vespasien est en Galilée qu’elle rencontre Titus alors qu’elle cherche d’aider son frère, Hérode Agrippa II pour se rapprocher des Romains. Elle est très belle et ses actions politiques impressionnent Titus. Il tombe sous le charme de la Reine Juive.

Dès l’avènement de Vespasien, leur liaison est officielle mais devant la désapprobation du peuple, Bérénice reste en Judée lors du retour de Titus à Rome car son père l’a persuadé qu’elle mettrait en péril l’installation durable de leur dynastie mais en 75 Bérénice vient avec son frère à Rome et devient officiellement l’épouse de Titus. Ils sont la cible des critiques. Les Romains entretiennent depuis toujours une méfiance à l’égard des juifs habitant la Ville. Ils ont peur également que Bérénice soit une autre Cléopâtre dont ils gardent un mauvais souvenir. Ils ont l’impression que Titus veut se rapprocher de l’orient.

Par respect envers la volonté du peuple, il va renvoyer Bérénice malgré lui et malgré elle en Judée.



Alors que la saison enflamme nos jardins
Et nos cœurs alanguis battent à l’unisson
Ton front comme le mien s’argente avec l'âge.
Ton regard est perdu, mes yeux cherchent le tien
Aux profondeurs azurs de lointains paysages
Que nous vîmes tous deux alors que nous étions
Esseulés, morfondus, et brisés de chagrins.


Les frondaisons dorées, et leurs tapis de mousses
Nous choient de leur cocon, assourdissent nos pas.
Les brumes de l’automne nous cacheront des spectres
La frayeur, les remords, les souvenirs nous poussent.
Tous deux nous les fuyons jusqu’à notre trépas
Nous nous fondrons enfin en ce décor champêtre.
Les nuits entre tes bras me sembleront bien douces.


Et sous les nues d’octobre nos plumes s’enhardissent
Elles tissent un linceul qui nous recouvrira
Une cape de mots, un manteau de langueurs.
Fuyant toujours plus loin au tréfonds des abysses
Notre course effrénée un jour se finira.
Et comme tu le sais, reviendra le bonheur.
Mais, je serai Titus, tu seras Bérénice.



Photos prises sur le site de wikipédia.

06 décembre 2006

Les ROYAL

Les ROYAL (texte paru sur paroles plurielles - http://coumarine2.canalblog.com/vincent )


Je lui avais bien dit de ne pas mettre son tailleur noir.
Surtout pour aller ouvrir le portail à Ségolène et à François.
De toutes façons, elle n’écoute jamais c’que je lui dis.
Mais avec son petit sac rouge, je dois reconnaître qu’elle a de l’allure, ma femme.
Bon voyons : Les pelouses sont tondues………
Pas de pavé qui dépasse. Ca serait marrant que le petit François, se casse la figure………..
Pas de papier gras ou de canettes.
Au fait est ce qu’elle a commandé les pizzas.
Faudrait que je pense à mettre le mousseux au frais, tiens.
Qu’est ce que je vais lui dire à Ségolène? Bonjour madame Royale! Non. Ça ne va pas.
Madame le président? Non, elle va voir que j’me fiche d’elle.
Madame Hollande! Ca sonne bien ça, surtout qu’ils sont pas mariés.
Tiens au fait comment je l’appellerai lui: Monsieur Royal!
Comme ça je lui clouerai le bec. Au François. Ahahah!
Y a des amuses gueules!.......pompompompompompom.
Ah! On a oublié le saucisson. Ah! Non y en a aussi.
Tout va bien alors! Pompompompompom…
Mais!…Elle a oublié son chapeau !
Lequel avait-elle préparé ?
Pas le noir, ça ferait trop cérémonie.
Le paille?........Non, elle aurait l’air d’un épouvantail. ,
Le rouge non plus. Trop…....Stendhalien.
« BERNADETTE!!!! Ohé! BER.NAAA.DEEE.TTEEU! Votre chaaaaaapeau »
Elle ne m’entend pas. J’crois plutôt qu’elle fait semblant.
« BERNADETTE!!!! Vous avez oublié votre chapeau!!! »
Ah! Quelle tête de mule, celle-la !
« BER…..!Oh! Et puis zut! Ils la prendront pour la gouvernante.
Désormais c'est son problème, plus le mien.

Au nord Kiwu

(texte paru sur paroles plurielles http://coumarine2.canalblog.com/vincent )
C’était un drôle de zèbre cette femme. D’une nature froide, je dirais même introvertie, elle menait sa barque comme on circule dans des couloirs d’hôpitaux vides, sans regarder le décor. A la va vite, toujours « à la bourre » comme on dit maintenant. Jamais un regard à gauche ou a droite. Les autres, c’était pas un problème pour elle. Quoique….. Fallait pas se trouver sur son passage. Gare à celui qui l’empêchait de passer !
Des hommes, elle en avait croisé dans sa vie. Qui l’avaient trouvée jolie. Qui admiraient sa façon de ne pas se laisser faire. Ses yeux de fauves noyés dans un océan couleur de perle vous disaient : Je te jauge. Ils ne vous laissaient pas indifférents. En principe ça se passait dans ses grands moments de lassitude. Alors qu’elle sombrait dans une sorte de déprime, elle s’arrêtait de foncer tête baissée et se réfugiait dans les bras du gars qui lui portait un peu d’attention. Dans les bras…. façon de parler. Pas facile une étreinte à cent à l’heure.

Les quelques hommes qu’elle avait eus, ils avaient fini sur les genoux. Le premier, elle l’avait laissé sur le chemin des Dames. Quand il était revenu, entier, du grand cahot; plus personne à la maison. Elle n’avait pu attendre. Y en avait bien un qui l’avait suivie au bout du monde, en fait c’est elle qui l’avait rejoint. C’était, bien sûr après avoir tenté de faire fortune aux états unis dans l’alimentation rapide. Elle était trop en avance sur son temps. Elle avait fait sa connaissance dans la bonne société bruxelloise. Il était planteur de café dans le Nord Est du Congo belge.



Le nord Kivu. Une région entre deux cours d’eau exubérants comme elle, l’Ituri au sud et l'Uélé au nord. Après s’être fait épouser à Bruxelles, elle l’y avait rejoint. Remontant le turbulent Congo, elle y fondait une nouvelle famille. Là bas elle avait voulu tout faire : Du café bien sur avec son mari, mais aussi améliorer le commerce d’objets rares, de multiples articles indispensables à la vie « in africa » : Cultiver des roses, difficiles à y faire pousser …. Ca avait si bien marché qu’elle y avait gravi les échelons de la vie sociale, et avait usé les patiences et volontés des hommes gravitant autour d’elle dont ses deux fils aînés et les toisait du haut de son indifférence.

Dès cette période de sa trépidante vie, elle n’aura de répit de bousculer les évènements. Et pour ce faire, c'est décidé, elle vivra centenaire. Mais prendre des décisions, c'est chose facile. Les réaliser en est une autre. L'aîné de ses fils, mon père, l'aidera dans son commerce, l'autre n'étant pas doué pour fera des études puis rejoindra les troupes de coalition contre le nazisme. Tous deux s'y rejoindrons, montant vers le front qui recule.


La course de ma grand mère vers la réussite sera freinée par le conflit qui aura changé bien des choses sur Gondwana. Peut être a-t'elle prévu le changement qui s'opère sur ce continent. Les colons ne le seront plus pour très longtemps. Elle tentera de s'établir dans le sud de la France ou elle finira sa course folle, septuagénaire.

29 novembre 2006

Les derniers feux de l'automne.

Voila, l'automne tire à sa fin. les couleurs se dissipent avec les feuilles qui tombent. heureusement, j'ai eu le temps d'immortaliser les derniers flamboiements de l'arrière saison.

Que reste-t il de ces incendies? pas grand chose en fait. Et encore j'ai affiché un érable japonnais en feu alors qu'il a perdu ces derniers joyaux il y a quinze jours, tempête oblige.



Physocarpus opulifolius "Diabolo". porte au printemps des fleurs roses semblables à des petites "boule de neiges"
Il a un frère "darth gold" dont le feuillage jaune fluo ensoleille les coins d'ombres. Ils ne sont pas très hauts : environ 1,80m.


Aronia arbutifolia porte au printemps de petites fleurs étoilées suivies de petites "cerises comestibles" mais non savoureuses en fin d'automne. mais c'est à ce moment que sa parure est la plus belle. Elle prend des couleurs de corail. Je conseille de le planter en bosquet. Ce que je n'ai pas fait. Très peu fourni, seul, il fait peu d'effet.


Acer palmatum "aconifolia" semble éclairé par dessous.

Viburnum Sargentii Onondaga "summer snowflakes". Au printemps, il porte des fleurs blanches composées à la façon de l'hortensia petiolaris, à fleurs plates qui ressemblent à des dentelles. Il a alors l'aspect d'un cèdre sous la neige. Enfin, presque.

Hortensia à feuille de chêne. Hydrangéa quercifolia "snow queen". Ses fleurs paniculées de couleur blanche, se remarquent encore à la fin de l'hiver. Ses feuilles ont un aspect cartonné.



Viorne sauvage ayant donné d'autres variétés comme viburnum "carlesii et viburnum "carlcéphalum", deux viornes
extraordinaires au printemps par leur parfum plus fort que le chèvrefeuille, surtout le soir.



Viburnum carlesii le père de carlcephalum. Comme ce dernier, à la floraison, il embaume le jardin et le voisinage au printemps. A ses pieds, une hellébore un peu chamboulée par la tempête de la semaine dernière et la chute de ses voisines alourdies par l'humidité.

Comment se souvenir du nom des plantes.

Bonjour.

Il y a quelques semaines, Tatiana, évoquait les difficultés qu'elle avait pour se souvenir du nom des plantes de son magnifique jardin. Je m'étais promis de lui donner la solution.

C'est vrais que c'est dur de les retenir. Agaçant de ne pas pouvoir renseigner un ami à qui l'on fait visiter son espace de repos. Frustrant de ne pas pouvoir se rappeler la variété de Foulcan planté il n'y a que quelques mois.

Avouez que ça n'est pas facile de trouver un support , solide, discret, pratique, écologique, et aussi, peu onéreux .
Depuis longtemps je regardais dans les grandes surfaces et il faut bien avouer que :
- Celui en papier fixé d'origine, ne résiste pas longtemps aux intempéries.
- Celui en bois ne facilite pas le moyen d'écrire sur son support.
- Les "raquettes de ping pong" en plastique jaunes que l'on trouve actuellement sont peu discrètes.
- Celui en brique ou autres matières naturelles éclatent vite avec les variations de températures, soleil, gel, coups de tondeuses ou d'outils divers.
- Et précisons le, les écritures passent vite, soit en raison du support lui même, soit de l'écriture qui se délave, passe au soleil, ne tient pas sur les plastiques..............
Alors, je me suis penché sur le problème. J'avais remarqué que nous jetions aux "ordures écolos" les coupelles l'aluminium qui contiennent les petites bougies dites "chauffes plats" mais que certains, dont notre ménage, utilisent comme brûleur d'huiles et de parfums désodorisants "après cuisine". Ce geste civil ne garantie d'ailleurs pas que ces coupelles seront effectivement recyclées vu leurs nombres et leur poids insignifiants.
La façon de procéder n'est pas compliquée et ne demande d'outils qu'une paire de ciseaux de cuisine, mais d'autre ciseaux feraient bien l'affaire. La coupelle est en effet très mince.
Vous pratiquez une incision perpendiculaire au fond et ensuite procéder au découpage de celui-ci, comme sur la photos suivante.

Vous arrondissez ensuite, les extrémités du bandeaux obtenu pour ne pas vous blesser à la pose et pour que le métal n'abîme pas les tissus végétaux lorsqu'il y a du vent.

Ensuite, vous percez un trou à environ 1 cm d'une des extrémité à l'aide d'une petite pointe. Vous y fixerez ensuite un fil de fer de petit diamètre, ni trop souple, ni trop rigide. Si possible inoxydable, mais pas obligatoirement.


Munissez vous alors d'un stylo à bille, de préférence "à sec". Ce serait dommage d'en prendre un en bon état, vous risqueriez de le rendre inutilisable. Il va vous permettre d'inscrire le nom de vos pensionnaires.

Pour ce faire, je vous conseille un carton épais du genre de ceux que l'on trouve comme support de papier à lettre ou de cartes à peindre. Hé oui! il y en a qui font leurs cartes de voeux eux-même. Ça me fait penser qu'il va falloir que je m'y mette.



Après avoir défait le galbe de l'alu (chouette morceau de phrase), vous plaquez cette bande sur le carton, et en appuyant fortement, mais pas trop, sur le métal, vous inscrivez les noms et variétés concernées.


Une fois votre oeuvre terminée, vous vous rendez au jardin, et rendez à césar le nom qui lui va bien. Ici, il s'agit d'un Cornouiller : Cornus Stoloniféra "Winter flame".

Placez l'étiquette "à bonne hauteur". Nous vieillissons. Et se pencher à nos âges, c'est pas bon pour le dos. Héhéhé! C'est plus ce que c'était ma pauv' dame! Et puis ça évitera que votre chien ne la décroche. Comme le mien. J'en retrouve plein dans les massifs, marchées comme du papier alu. Faut dire que les étiquettes, elles font, dans les vents d'hiver, un tintement léger qui émoustille la curiosité de mademoiselle URANIE. Maiaiaiais! j'ai fait mes réserves.

Pour la fixation du fil, ne serrez pas. Faites, un collier de 3cm de diamètre environ. pour ne pas étrangler les branches. Et pouvoir déplacer l'étiquette, éventuellement.

Ces étiquettes, je vous en fait cadeau. Je ne les ai pas faites brevetées.

Je vous souhaite un bon bricolage. Ne vous coupez pas avec les ciseaux, surtout.

19 novembre 2006

Uranie.


Bononononvououour! Ouaf!
V'm'appelle URANIE, Qu'est fque v'me marre dans le vardin de mon papa!
Oh! efcuvez moi, v'ai un feveux dans la boufe. Phhtt! ptoui!
Pardon. Je m'appelle Uranie. Uranie For Always And Ever Loup. C'est mon nom complet.



Quand j'étais petite (c'est moi en dessous, sur la photo) on m'avait mis dans le jardin. Il était grand ce jardin. J'arrivais pas a en faire le tour. Trop grand. Maintenant ça va mieux. Le jardin, il est devenu plus petit.

Mon papa, quand j'étais plus petite, il m'appelait "la taupe". Pourtant je peux pas dire que j'étais à la mode. Il m'avait mis un p'tit collier rouge autour du cou. Rouge! C'est nul le rouge. Moi, je voulais de l'écossais. C'est chic, l'écossais. Avec le noir. Surtout que je suis anglaise. Il a des ces goût s de chiottes!


Maintenant j'ai bien grandie. J'aime bien me faire photographier. Je suis toujours là quand mon papa il fait des photos. Au printemps je me suis mise à coté d'une plante. Mon papa il m'a fait les présentations. Il m'a dit que la fleur à coté de moi c'est un foulcan. Un jour il a même dit à une voisine que c'était une viorne du japon. Il a menti. C'est un foulcan. la preuve. Il le dit tout le temps que les fleurs c'est des foulcan. Ca va j'suis pas sourde! Ouaf!




Même que là je suis encore là, entre le foulcan du japon et un foulan cierge. Alors!

Et puis là il a fait plein de trous dans l'herbe. Je lui ai demandé s'il cherchait des nonos. Il m'a même pas répondu. Méchant! Et après, môssieur a planté tout plein de foulcans. Des avec des grandes fleurs, des avec des feuilles de toutes les couleurs. Y en avait même des avec les feuilles toutes déchirées. Il s'en est même pas rendu compte. Nullos!


Quand il a eu fini, il m'a dit que tout ça c'était des foulcans. Pas la peine de crier! J'ai compris que c'est des foulcans pour cacher ses nonos. Depuis le temps qu'il me le dit. Il me prend pour un homme ou quoi? Il les a même pas retrouvés ses nonos. Il a qu'à mettre ses lunettes.

Quand il est parti j'ai voulu l'aider à chercher les nonos. M'a même pas dit merci. Ingrat va!


Cet après midi ils m'ont fait un coup tordu. Il m'ont emmenée en promenade. Moi je me méfiais pas. je me roulais à droite, à gauche. Je passais dans les ronces, dans les feuilles. J'me suis bien amusée! Ah oui pour ça, je me suis bien amusée. Mais au retour. Ces peaux de vaches, ils m'ont attrapée. Vous savez ce qu'ils m'ont fait? Ils m'ont trempée dans de l'eau chaude. Ils sont fous. Ca fait mal l'eau chaude. Et puis ça mouille, l'eau chaude. P'têt moins que la froide, mais ça mouille. Heureusement que le feu était allumé. Eux aussi, c'est rien que des allumés. Non mais! je suis encore petite, moi!

Dites, vous voulez pas me prendre chez vous? j'suis malheureuse. Ici.

MECHANTS !!!!!

16 novembre 2006

Sous bois en novembre

Oulala !

Qu'est ce qu'elle a été dure, cette semaine!

Si j'avais su je n'aurais pas parlé de cloche de vaches. Pourtant, c'est beau les cloches de vaches, ça tintinnabule agréablement à nos oreilles, dans les alpages! Eh, bien, il y en a qui n'aiment pas ça! Bon, c'est leur problème. Ils préfèrent le bruit de leur "Four-wheel-Drive" et de leurs motos tous terrains.

Mais, et je suis désolé de généraliser et de porter des jugements sans appels. Qu'ils aillent le faire ailleurs! Et sans dégrader la nature.

Facile à dire. Mais où? Dans une salle équipée pour ça. Tiens! Dans le Grand Stade. Là, c'est bien, le Grand Stade? Allez! on dira tous oui. Sauf peut être les voisins du stade. Ah! je généralise encore. Ah, bon? Y a peu être des voisins qui aiment ça!

Bon! Puisque c'est comme ça, je vais faire un tour en forêt. C'est pas mal, la forêt, en ce moment! C'est ce que je me suis dit, hier après midi. Surtout qu'hier, il faisait un temps superbe. 18°. Pour un 15 novembre, pas mal! Pas de nuages, ou des petits qui filaient comme des flèches. Alors, j'ai pris mon VTT, du moins celui que mon fils m'a donné et je suis parti par les chemins et les vignes.


Je peux vous dire que, à part la petite montée pour sortir de mon lotissement, ça filait dur. Faut dire que j'avais le vent dans le dos. Et quel vent! Un vent du Sud. celui qu'on appelle le vent des fous à LYON. Celui qui fait remonter les eaux du Rhône jusqu'à GENEVE.

Non! Il ne fait pas ça. J'exagère. Mais ce qui est sûr c'est que quand il souffle, sur le Rhône, sa force s'opposant à celle du fleuve produit des vagues impressionnantes. Et vous les voyez écumer sur l'étrave des bateaux qui remontent vers le port autonome. Ce qui est sûr, c'est que lorsqu'il va s'arrêter, il va pleuvoir.


Dès l'entrée dans le sous bois, c'est le ravissement. Tapis de feuilles d'or sur le sentier. Éclairage tamisé, le bruit du vent dans les ramures.........Maaaaaaagique. Je me suis apitoyé devant un chêne victime de la tempête du siècle. Il avait du en voir du gibier, des amoureux. Et des bûcherons qui se sont dit : "Non, pas cette année. On verra la prochaine."

J'ai évité pas mal de profondes ornières creusées par les roues des "amoureux de la nature". Et j'ai traversé des vignes. Elles sont moins belles en se moment. Des feuilles, Y en a plus une. Il reste quelques grappes maigrichonnes, que les vignerons laissent "généreusement" aux passants et aux étourneaux. Ne vous étonnez pas si les étourneaux, ces oiseaux de malheur pullulent après ça! Je disais "généreusement" mais ,quotas obligent.

Je suis allé jusque sur les hauteurs de VILLEFRANCHE SUR SAONE et j'ai fait demi tour.

Mais c'est que ça n'était pas ma même chose, dans l'autre sens. le vent, il soufflait dans le sens contraire à ma progression. Et je m'en suis vu pour revenir. Même dans les descentes, je devais pédaler comme un forcené. Qui a déjà vu pédaler un forcené? Il ne doit pas y en avoir beaucoup en France. Toujours est il que je suis repassé dans la forêt.

ET qu'y avait il dans la forêt? Mmmmmmmmm? Des arbres? Oui, gagné! mais encore? Vous ne devinez pas? Je vais vous le dire. Des machins qui font du bruit, qui font peur aux chevreuils et aux petits lapins. des motos cross.

J'avais beau avancer, je ne les voyais pas. On aurait dit qu'ils me tournaient tout autour, mais n'étaient pas visibles. Ils s'en donnaient du plaisir! Brrrrrrrrrrrrrrrr. Qu'est ce que vous voulez faire? poser des barrières sur les chemins? Ils passent à côté. Faire des monticules de terres? Vous voulez rire, ils ne demandent que ça! Tendre des câbles au milieu des chemins? Tiens! C'est pas bête, ça. On est couvert, le maire a mis des arrêtés aux déboucher de chaque sentier!

On en arrive a dire "nportenaoiqu " avec ça. Quoiqu'il en soit, si vous voulez être tranquille, il faut aller où? Je ne sais pas.

Heureusement un peu plus loin, lorsque les bruits se sont tus, j'ai vu le Ciel qui me tombait sur la tête. Un rayon de soleil qui perçait la frondaison mourante dans une apothéose d'ors.


Dommage que vous n'ayez pas vu celà.

10 novembre 2006

Les cloches des vaches ça gêne les citadins - épisode DEUX


Vous souvenez vous qu'au début de mon blog, je vous parlais d'un jeune agriculteur qui faisait l'objet d'une plainte pour nuisances sonores. Son voisin-monsieur-pas-content ne supportait pas les cloches de ses vaches dans le pré voisin.

J'attendais le verdict avec impatience. Il est tombé. Oh! je me garderai bien de commenter le verdict. Ces pauvres juges ne font qu'appliquer la loi. Chose jugée, chose appliquée.

Par contre son Voisin-monsieur-pas-content, lui il va pouvoir dormir sur ses deux oreilles. S'il n'entend pas monter le mécontentement des villageois qui l'ont accueillis comme nouveau résident. Vous le savez bien dans un village, tout le monde est plus ou moins cousin, frère, oncle, beau-frère de quelqu'un. Et la solidarité, ça existe encore; dans nos campagnes. Et je parie que le MONSIEUR-VOISIN -PAS-CONTENT, hé ben, il sera p'têt obligé de partir, quand tout le village lui fera la gueule. Mmmmm?


Et pourquoi on la lui ferait, la gueule? CF supra. Les frères, cousins, tontons et amis, ils sont agriculteurs aussi. Mmmmmm? Et ils n'ont pas des vaches les agriculteurs? Mmmmmm? Bon, vous suivez mon raisonnement alors.

Les vaches, elle mangent où? Dans les prés voyons. Où est le problème? Le problème il réside dans le jugement. Oh, ce n'est pas de la faute du tribunal. C'est l'avocat de MONSIEUR-VOISIN-PAS-CONTENT qui a demandé la "peine". car il s'agit bien d'une.

L'agriculteur a été "condamné" a faire paître ses vaches à 100 mètres le jour et 500 mètres la nuit du domicile de MONSIEUR-VOISIN-PAS-CONTENT. Vous imaginez vous ce que représente la distance de 500 mètres sur un pré? Et si le dit pré ne fait "que" 499 mètres? comment fait il le jeune agriculteur? Même 100 mètres. Ça représente tout de même quelque chose 100 mètres sur une parcelle. Et comme presque tout le village a des parcelles dans le secteur, qui c'est qui s'ra tranquille? Mmmmm? MONSIEUR-VOISIN-PAS-CONTENT.


Vous n'appelez pas ça un empiètement sur la propriété d'autrui? Un bigre empêchement de la jouissance d'un bien patrimonial? Et après ça il va dire qu'il aime la campagne, le MONSIEUR-VOISIN-PAS-CONTENT. Il a même depuis longtemps son "FOUR WHEEL DRIVE" , pour admirer les beautés de la campagne. Il a même une moto-enduro-trial-cross pour escalader les pentes verdoyantes de la montagne appartenant à l'agriculteur . Et je pense même qu'il va se payer un quad, pour aller chercher les edelweiss sur les cimes. Non deux; un pour lui, un pour sa femme. Non, mais! Elle est à tout le monde, la montagne!

Ho! si on peut plus mettre de vaches dans les prés, y a qu'a les vendre, et construire des lotissements. Pour les citadins. Non mais!!! C'est pas les paysans qui vont faire la loi!



07 novembre 2006

Coeur de lionne











D’aucun raconte que dans le centre du Kenya
Un évènement hors du commun s’est produit.
Il a été vu par les plus jeunes enfants de la savane,
par les plus anciens des villages qui les accompagnaient.
Ils venaient de très loin pour voir le prodige qu’on leur avait décrit.
et n’en croyaient pas leurs yeux, se grattaient la tête de perplexité.
Et dans plusieurs décennies ou siècles on se racontera encore
cette histoire autour des feux de villages de la brousse.
Certains se demanderont s’ils ont rêvé.

Dans la réserve animale de Samburu
Une jeune Lionne efflanquée, âgée de trois ans aurait
Rencontré un bébé oryx séparé du reste du troupeaux.
Ce ruminant âgé d’une semaine tout au plus, aurait été vu
Cheminant de concert avec la jeune femelle léonine.
La jeune antilope tremblait de tous ses membres frêles
Et n'avait pas la force de fuir le prédateur
Qui semblait surpris par la passivité du jeune herbivore .
Pour les vieux chasseurs de la tribu, cela était un signe du ciel.




La féline toisait du regard le pauvre petit orphelin.
Et pour constater son reste de vigueur, lui donnait des coups de pattes.
Lorsque le bébé se levait et s’éloignait lentement, elle le suivait pas à pas
Se reposait à ses côtés sous un arbre lorsque l’oryx se couchait.
Les animaux du parc eux même n’en revenaient pas.
Les vervets du haut de leurs branches poussaient des cris de révolte.
Pourquoi la bête cruelle n’abrégeait elle pas la vie de ce nouveau né ?
C’était indigne de la femelle du roi de la savane.
C‘était surtout un présage inquiétant. Jamais on n’avait vu cela.

De jour en jour le bébé dépérissait
N’ayant pas bénéficié de l’affection de sa mère.
Il ne savait que téter et ne pouvait encore brouter les herbes nourrissantes.
La lionne elle-même semblait se retenir de dévorer l’herbivore.
Sera-ce pour demain se demandaient les suricates curieux ?
Il advint qu’un jour un berger vit le bébé se diriger vers ses semblables.
La lionne lui emboîtât le pas, aux aguets, tête basse,
Semblant enfin se décider à passer à table.
On se proposait même d’intervenir pour favoriser les présages.





A la surprise de tous, elle resta, marchant à quelques pas de lui,
Rabattant le troupeau pour que le petit oryx puisse le rejoindre.
Il ne fut pas reconnu par les siens. On comprit dès ce jour
que la lionne l’avait pris sous sa protection et n’avait pas tenté de
s’éloigner de lui pour partir à la chasse. Tous deux dépérissaient donc
de jour en jour et parcouraient la réserve à la recherche d’une famille.
Au détour d’un chemin, alors que la lionne était à bout de souffle,
Elle laissa le jeune Oryx partir seul à l’aventure.


Elle ne pouvait plus rien pour lui.
Le jeune aventurier n’avait pas fait quelques pas qu’un rugissement terrible
se fit entendre de derrière un bosquet d’épineux.il n’eut pas le temps de souffrir et fut emporté dans le bush par un vieux mâle solitaire.
Sa protectrice ne pu que contempler la scène de loin.
Elle n’avait eu ni la force ni l’audace de secourir son protégé.
On la vit se terrer de désespoir pendant quelques jours dans les herbes sèches
puis elle adopta encore tour à tour cinq autres bébés oryx et elle disparut.
Peut être la verrez vous un jour dormir dans un zoo, un cirque de province.

Vous allez me dire que l’on conte de bien belles et tristes histoires
dans les campements de la savane brûlée par le soleil. Mais que
des lions et des gazelles qui s’aiment font partie des légendes.
Que j’ai pris un coup de soleil durant un safari au parc Kruger.
Eh bien ! Non ! Cela n’est pas une histoire.
Elle a été filmée ses dernières années par une équipe britannique
Dans le splendide parc SAMBURU. Et je l’ai regardée aujourd’hui
A la télévision.

02 novembre 2006

UN JUSTE PARMIS LES JUSTES

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Catherin BUGNARD, célèbre lyonnais se plaisait à dire :
"Le tout, c'est pas d'y faire, c'est d'y penser ; mais le difficile, c'est pas d'y penser, c'est d'y faire."

C'est certainement pour cette raison que ce "libre penseur" est arrivé à la postérité dans notre turbulente capitale des gaules.

Un autre Lyonnais célèbre disait de lui que :

"les immortels de l'académie du Gourguillon étant tous morts jusqu'au dernier, les académiciens des pierres plantées ont recueilli leur immortalité viagère. De celle-ci, "catherin BUGNARD ne s'est pas contenté. Il l'a renforcé d'une perpétuité , celle du secrétariat. Il serait donc immortel perpétuel. grand bien lui fasse et pourvu que ça dure".

Je ne vais pas vous retranscrire l'intégralité de l'épitaphe que ce célèbre Lyonnais a composé pour Catherin BUGNARD. Elle est trop longue.

Je me contenterai de recopier ci-après quelques maximes recueillies dans le savoureux livret Lyonnais intitulé :

" La plaisante sagesse lyonnaise - Maximes et réflexions morales recueillies par Catherin BUGNARD secrétaire perpétuel de l'académie des pierre plantées".

Eh bien! allons y puisqu'il faut y aller, aurait-t-il pu dire.

Méfie toi des gones qui savent faire rien de rien, ils sont capables de tout.

Pour que le vin fasse du bien aux femmes, il faut que ce soyent les hommes qui le boivent.
Le temps passe, toi aussi. Et demain sera pas long à venir.
Faut pas faire la besogne pour qu'elle soye faite. Faut la faire pour la faire.
Mange pas tout ce que tu gagnes durant que te gagnes si tu veux avoir de quoi manger quand te gagneras plus.
Les cornes, c’est comme la coqueluche. Ça se prend du monde qu’on fréquente
Si t’as deux amis et une femme, t’as trois personnes contre.
T’as pas à t’en croire si t’es un bel homme ; t’en es pas rien cause.
C’est mal d’arriver à la fin de sa vie juste au moment où on commence à savoir vivre.
Tâche moyen de ne pas lâcher des bêtises parce que t’auras beau courir après, t’auras peine à les rattraper.
Quand on te mènera à loyasse (le cimetière de lyon 5ème) t’auras beau avoir ramassé tant et plus même d’avantage te n’emporteras que ce que t’auras donné.
Si te montres trop ta femme et tes pécuniaux , te risque beaucoup qu’on te les emprunte. Et pour ce qui est de les ravoir, y a des chances qu’elle revienne plus vite qu’eux.
LE BENEDICITE DE CRAPONNE :
Prions Dieux qu’ivienne personne. Nous sons assez grands garçons pour manger tout ce que nous ons.

LES GRACES DE BRINDAS :
Mon Dieu je vous remarcie de ce repas !
Faites que l’autre ne tarde pas.
A tôt le moins que se retârde que ne manque pas.

Ecoute petit !
Pour faire son chemin faut de l’honnêteté et de l’habileté. L’honnêteté c’est de tenir ses engagements. L’habileté c’est de ne pas en prendre


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Qui était donc Catherin BUGNARD. C’était tout simplement le pseudonyme de l’homme qui prononçait l’épitaphe. Il s’agissait de :

Justin Godart né le 26 novembre 1871 à Lyon décédé le 13 décembre 1956 est docteur en Droit en 1899; adjoint au maire de Lyon en 1904, Député de Lyon (1906-1926) puis sénateur du Rhône 1926-1940) Vice président de la Chambre des Députés (1914)
Sous secrétaire d'Etat de la Guerre, il est responsable du "Service de Santé Militaire" de 1915 à 1918 . A la fin de la guerre il fonde la "Ligue contre le Cancer", puis, en 1934,, la "Ligue Intenationale contre le Cancer".
Il est Ministre du Travail et de l'Hygiène (1924-1925) et Ministre de la Santé en 1932 En 1929, il crée l'Hôpital Foch à Suresnes
- Devant la montée du nazisme il défend la communauté Juive, s'occupe de l'Oeuvre de Secours aux enfants, de l'accueil des immigrés et plaide sans relâche pour la défense de leurs droits. - En 1940 il fait parti des 80 parlementaires qui disent "non" à Pétain.
- Grand Résistant, il est à la tête du Comité du Front National clandestin de libération de la France Zone Sud, abrite des juifs et cache dans le jardin de sa maison de Pommiers (Rhône) l'argent servant aux actions de sauvetage des juifs. Il diffuse un journal clandestin: "Le Patriote Beaujolais".
- Maire de Lyon à la libération (1944-1945) jusqu'au retour d'Herriot, - il président de l'Entraide Française (1945-1947), - Les Oeuvres hospitalières françaises de l'Ordre de Souverain de Malte
- Le Comité des Oeuvres sociales de l'Armée du Salut - l'entraide des femmes françaises - -la Ligue française contre le cancer - la Ligue internationale contre le cancer - laisse en tant qu'historien lyonnais une biographie importante.
En juin 2001 s'est tenu à Paris un colloque, organisé par l'O.S.E. au Sénat: "Un Homme dans son siècle". En 2004 on lui remet à titre posthume la médaille des "Justes parmi les Nations". En 2006 on inaugure, à Paris, une "Place Justin Godart", face au Louvre

Récupérée de http://fr.wikipedia.org/wiki et modifié.

Je pense que nos hommes politiques actuels et a venir feraient bien de s'inspirer de sa conduite. Pourquoi se prendre toujours au sérieux. La vie est déjà si triste.

01 novembre 2006

EVOLUTION D'OCTOBRE

Couleurs cuivrées des arbres qui s'endorment.
Et des teintes enflammant mes massifs arbustifs.
Je vais par mon labeur les remettre en forme.
Avant que ne reprenne le zéphyr gélif.

Les vendanges sont faites. Le vin est au tonneau
et la vigne se pare de couleurs de joyaux.
La forêt se couvre des ses parures d'ors.
Et le fond de notre âme est noyé de remords.


Et la faune elle-même a perdu sa vigueur.
Les oiseaux des campagnes se terrent et les couleurs,
des robes, des pelages, se fondent à nos yeux.
Et les nuages noirs envahissent les cieux.

Et d'autres sont partis sous d'autres paysages,
sous d'autres contrées où ils font des ramages,
pour d'autres amoureux, et pour d'autres poètes
et même des chasseurs qui harcèlent ces bêtes.



Toi aussi tu as fui, tu t'en vas. Tu es lasse.
Peut être verras tu ces vols d'oiseaux qui passent.

27 octobre 2006

MON JARDIN (suite)


Nous sommes à présent à l'arrière de la maison.
A gauche, haie de Eleagnus ebbingei (famille des oléacées) qui embaume le voisinage en septembre, mélangée avec des charmes.

Plus loin la tache rouge du fusain du japon éclairé par le soleil couchant.



Au pieds de la charmille, une viorne japonaise "viburnum plicatum watanabei" rougeâtre en automne.

Elle est suivie d'une symphorine à boules blanche mêlée à un "cotoneaster lactéa" au feuillage sain et à boules rouges délice des oiseaux en fin d'hiver. Ce sont les seules baies restantes à cette époque. Et comme il est devant la fenêtre de la cuisine, et juste à la hauteur des yeux, Je ne vous parle pas du spectacle procuré par les bagarres entre les grives draines et les merles et parfois les timides rouges gorges assistant au spectacle.

Le cotoneaster lactéa mêlée à la symphorine. A la date du 2 juillet 2009, je préfère prevenir mes lecteurs que cet admirable arbuste n'est plus depuis trois ans. sa sensibilité aux feux bactérien a eu raison de lui.

J'aurais aimé avoir un autre cotonéaster : "le salicifolia " superbe végétal aux feuillage fin rappelant les feuilles de saule ou le bambou.

Il est interdit à la vente à cause de son manque de résistance aux feux bactériens. Même pour sa consommation personnelle . Quel dommage.

le feu bactérien! Rien ne lui résiste. C'est pourquoi je conseille de ne pas placer plusieurs végétaux de la même famille à proximité l'un de l'autre (épidémies). Et surtout lorsque vous faites un nettoyage du jardin, passez régulièrement les lames de votre sécateur à l'alcool à brûler.



Nous revenons en arrière.
Mon coin repos, vu sous un autre angle.
Jetons un regard à mon "Acer autumn blaze".

Il est le premier à perdre ses feuilles. Un souvenir de sa nationalité canadienne.



A ses pieds une "spiréa shirobana" qui va bientôt s'enflammer. Mais c'est au printemps qu'elle est la plus flamboyante, à l assortie de ses feuilles cuivrées.

De l'autre côté du chemin, un petit massif de "stachys lanata" ou "épiaire laineux .

Cette plante est recouverte d'une épais velours blanc-bleuté, doux au toucher. Sa hampe florale à grappe mal ouverte rose, outre l'odeur de chewing gum ne présente pas d'intérêt . Je la coupe.


Retour vers l'entrée du jardin.
Devant nous à droite, un massif formé par un mélange de "Cotinus coggygria" et de "acer ginnala" érable du fleuve Amour. Tout un programme.
Le feuillage jaune est celui d'une rose ancienne, "Thérèse Bugnet" polyantha d'origine canadienne, dont les tiges raides sont dépourvues d'épine à la base. Ses tiges sont de couleur corail, et en ont le toucher. Il est mélangé à un "Physiocarpus dart gold" et d'un cornus aux feuillages vert fluos.

A gauche un "cupressus horizontalis" contre un escalier en traverses de chemin de fer précédé d'une "spirea thunbergii" de Norvège .

Vous connaissez maintenant l'ouest, le nord et l'est de mon jardin.
Au printemps, je vous ferai faire une nouvelle fois la visite

La prochaine fois: le sud.
Je vous embrasse, mesdames