09 juin 2009

décotopia...

L'Art primitif africain

tous les objets photographiés ici sont à moi.

Aujourd'hui, je voulais, en guise de récréation, revenir sur ma passion de l'Afrique et en particulier sur l'achat des objet dits d'Art primitifs. Je vous propose de visiter "le magasin" de mon cousin et co-bloger Yannick, lui aussi passionné de ce continent. Pour ce faire, cliquez sur le lien suivant : http://www.decotopia.com
La diversité esthétique de l'art africain traditionnel montre une grande imagination et révèle l'importance du sacré qui fascine de nombreux collectionneurs occidentaux.

La passion des objets de l'art africain se doit de respecter l'objet dans son intégralité, ce qui signifie donc par exemple d'accepter l'éventualité d'une couche de sang séché (sacrifices) recueilli au cours de rites.

Parmi les objets usuels africains on peut aussi trouver des objets artisanaux tels que des serrures de grenier, des échelles rudimentaires, des poids Akan en bronze, des calebasses et des armes, des poupées, voire des statuettes érotiques qui ne sont en fait que des représentations humaines en vue d'implorer la fertilité de l'homme ou de la femme.

Mais on trouve aussi des objets décoratifs sculptées pour les blancs dans les années 50 et 60. Ces objets, souvent, sont des faux pour les puristes et les spécialistes qui les méprisent. Mais ces pièces, aujourd'hui patinées par le temps, ou vraiment bien imitées se révèlent des choses d'une facture, souvent très belles et très touchantes, d'un art réellement populaire, témoin d'un temps révolu.

Des statues de «blancs» représentent le «colon», exposées dans le très beau Musée des missions Africaines de LYON (dont j'ai déjà parlé dans ce bolg) vu par l'homme noir, et sont toujours des figurines pleines d'humour et de drôlerie (casque colonial, pistolet à la ceinture, postures cocasses).

Cependant les faux d'aujourd'hui, font des ravages, car dans de nombreux villages africains, les artisans sont passés maîtres dans l'art de patiner le neuf, d'autant plus que selon les experts il devient impossible de retrouver aujourd'hui une œuvre majeure sur le continent.

Trouver un objet rituel étant devenu exceptionnel, nombre d'entre'eux proviennent à présent, de vols dans les villages de brousse, d'escroqueries au détriment de leurs possesseurs...D'autre part, de nombreux «rabatteurs» écument les villages de brousse les plus éloignés pour inciter les villageois à leur vendre leurs objets usuels comme les statuettes, les masques ou les poupées.

Depuis la mode des échelles de grenier Dogons, les antiquaires africains raflèrent toutes les échelles des villages et saturèrent le marché parisien, ils firent la même chose pour les serrures Bambaras.

Les gouvernements africains de leur côté laissent faire car ils ne manifestent que peu d'intérêt pour l'art indigène qu'ils boudent, alors qu'une résolution prise par l'UNESCO interdit de faire sortir masques et statues du continent africain.

Mais dans les faits, personne ne dispose de moyen d'endiguer cette hémorragie patrimoniale. De plus certaines critiques, légitimes dans les faits, se sont élevées contre une telle mesure avec comme argument : « Rien n'interdit aux Européens, aux Américains ou aux Japonais d'acheter des œuvres à l'étranger. Pourquoi celà serait-il interdit aux Africains ? »

L'Afrique reste un gisement artistique naturel d'importance majeure. Certains objets trouvé en Europe sont de remarquables ouvres d'art même si elles ne sont que de très belles copies.

Pour ma part, je suis conscient d'acheter des copies fidèles de masques bambaras, punu ou yoruba car je connais les tarifs des originaux. Les vendeurs, toujours, "annoncent la couleur". Et je ne suis pas prêt à dépenser plus de 1500 Euros dans une telle copie.

Parfois je chine l'Afrique dans des marchés de villages de ma région (je suis même monté la semaine dernière à côté de Dijon pour voir des merveilles (originales et copies).

Mais mon approvisionneur préféré est mon petit cousin qui tient le site suivant :

http://www.decotopia.com/

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Vous y verrez de véritables merveilles. N'achetez pas tout. Laissez moi quelques beaux masques.
Le site est sécurisé. Vous pouvez passer vos commandes en toutes quiétude. Et Yannick emballe ses envois lui même, avec amour. Avec lui pas de risque de casse. Ah!! j'oubliais!! je ne touche rien sur les ventes. Juré, craché.

04 juin 2009

Le pays des pierres dorées - les cités d'or - Chateau de Chessy les mines

Hier après midi, je me suis dit qu'une balade à Chessy-les-mines pour vous faire bénéficier de la visite (extérieure) du château de Chessy les mines n'était pas une mauvaise idée.

Même par 25° au soleil. Et hier, je peux vous dire que Phébus matraquait dur!
Mais, rien de mieux pour perdre quelques kilos.
Je m'éloignais donc de mon village situé à environ 6 km de Chessy les mines.
Pas le bout du monde me direz vous!
Sauf qu'au bout de trois bornes, je regrettais de ne pas avoir pris ma gourde.



J'étais intrigué par une parcelle colorée de violet.
Ca ne pouvait être de la luzerne et encore moins de la lavande absente du paysage Rhodanien.


Ca n'est qu'en m'approchant que je reconnaissais de l'avoine sauvage. Je n'avais jamais vu celà.

A Bagnols, trois kilomètres de chez moi, donc à mi chemin de mon but, je passais devant cette très belle porte de ferme. Son propriétaire avait laissé sa marque sur le fronton.

Sacré Claude!!! On peut dire que t'étais doué! Mais peut être faisais tu partie des ouvriers de la carrière de pierres dorées de Glay dont je parlerai bientôt?

Bon! C'est pas tout Claudius mais faut que je te quitte, j'ai encore trois bornes "aller" et six "retour".


Je parvenais donc au bout d'une heure et demi à la porte Nord de Chessy les mines et du reste de ses remparts.

La même porte vue de l'intérieur de la ville.
Ne me demandez pas qui est la piétonne, je ne la connais pas.
La maison qui est appuyée contre la porte de ville est en bien mauvais état mais on voit qu'elle a du avoir "son heure de gloire".

Regardez les vestiges de sa façade.
Ne mériterait-t-elle pas un sérieux soutient tant physique que moral de la part des monuments historiques ou autres associations.


dit la commune.

Je vous jure qu'ils se mouillent pas les maires.

Et dire que je n'ai pas pris ma gourde!!!!!!!!!
Parfois je le suis moi-même un peu.
Au fait! C'est le lavoir du village.
Pour une fois il est dans la partie supérieure du bourg qui foisonne de sources bouillonnantes.



J'arrive enfin au pieds de la forteresse inquiétante.


Le donjon se dessine derrière deux tourelles peu esthétiques

Une imposante porte d'entrée munie de clous m'empêche le passage.
Pas moyen de jeter un coup d'œil dans la cour.
Je n'ai même pas le loisir de me présenter comme représentant du marquis de carabas.
On ne me croirait pas.

Au fait! savez vous pourquoi les portes étaient munies de clous aussi volumineux?


Si l'architecture est délabrée il faut avouer qu'elle permet de comprendre comment étaient équipés les forts du moyen âge.
Les corbeaux soutenaient alors une galerie de ronde (donc couverte) en bois.
Les trous pratiqués sous les fenêtres supérieures ne me semblent pas être des latrines.
Mais sait-on jamais.

Au dessus de la porte, une fenêtre de facture plus "récente" permettait au propriétaire de filtrer les entrées.
Au fait! je ne sais toujours pas comment se nomment ces meurtrières en forme de croix.
J'attends vos explications.



Dans le centre du village une autre curiosité architecturale.
Non!! je ne parle pas de la verrière, nulle à ch... à droite, mais du système d'aération de l'édifice.
En tous cas, j'aime...

Les abondantes sources qui dévalent du plateau qui surplombe le village alimentent de nombreuses fontaines me donnent un soif terrible.
Mais............



Toujours..........pas très sympa!!


Je quitte le village et me dirige sur le plateau de Chambonne. J'entrevois le donjon du château des abbés de Savigny.



Des vestiges de restanques montrent les escaliers montant aux vignes envahies par les buis et les ronces.

Je progresse et le donjon me montre son sommet bien restauré.

Et ça monte toujours.
"ça va jusqu'en haut" m'avait dit un gosse au pieds du sentier.


A l'entrée du lieu dit "Les granges" un puits sarrasin a été accaparé par ses propriétaires.
'Goïstes!!!!!


Enfin j'arrive dans le village d'Alix écrasé par la chaleur.
A chaque fois que je passe devant cette ferme, je déplore l'état de ces armoiries.
On devine à peine ce qu'elles représentaient.


Pour moi, c'est la plus belle maison du village.

Et j'adore l'inscription au dessus de l'imposte.


Ne lui trouvez vous pas belle allure malgré son abandon?

03 juin 2009

le pays des pierres dorées - les cités d'or - l'église de Chéssy les mines RHONE-ALPES.

C'est du haut de la carrière de pierres dorées de Glay, dont je vous reparlerai bientôt, que nous contemplons le village de Chessy.

Cette localité qui comptait une mine sur sa commune à donné son nom à la pyrite cuivreuse, la Chessylite, et a ajouté "les mines" à son nom.

Ce qui conduisait mes pas au centre du bourg, était son église gothique que je trouvais plutôt jolie.


Je m'arrêtais donc et me présentais sous le porche à Galonnière du XVIIème qui fait son originalité.
Approchez vous de la fiche descriptive! Vous apprendrez des tas de choses.

L'église du XVème de notre Dame de la nativité de Chéssy est dotée d'une multitude de toits inégaux surplombant les chapelles latérales.

Lorsque nous poussons la porte d'entrée, nous sommes étonnés par la beauté d'un bénitier sculpté par un nommé Jehan Gerba en 1525.

Pour ma part, j'espère que la municipalité trouvera un support digne pour l'explication au visiteur.

Derrière lui, trône un monument remarquable (j'espère que vous me donnerez son nom) à la mémoire des familles Baronnat et Chevrier.
Elle représente une sainte ayant terrassé un dragon, sans doute Sainte Georgette
Saint Martin évêque de Tour évangélisateur de la Gaule qui fit triompher le christianisme. On va encore dire que je fais du prosélytisme!!

En bois polychrome dit le panneau. A droite du maître autel une crois croix monolithe un peu lugubre impose au recueillement et à l'humilité (belle phrase n'est-ce pas?)
Au cour de la visite nous remarquons de nombreuse piscines liturgiques comme celle-ci.
Il s'agit de niches à burettes.
(Pas de plaisanterie douteuse s'il vous plait).
Ou comme celle-ci.


Entre la chapelles latérale droite et le maître autel un curieuse arche permet de voir le célébrant.
Je ne me souviens pas en avoir vu de semblable.
mais j'avoue que je ne visite pas tous les établissements religieux.
J'en ai assez visité étant enfant, traîné par mon père qui adorait celà!
bourreau d'enfants!!!

La même vue du maître Autel.


J'ai oublié de photographier le vitrail dit "Jacques Coeur".

A gauche de la sortie une très belle niche à burettes. Ou un bénitier.

Un des abbés de Savigny repose au fond de l'église.

L'Histoire a laissé des traces.
Certaines statues ont été enlevées soit a l'occasion des virées des bandes du Baron des Adrets soit à la révolution.


De la rue centrale du village nous apercevons le donjon du Château du XIIème ayant appartenu à Jacques Coeur.




Une statue de Saint Barthélémy de 1626 monte la garde.
Vous êtes vous posé la question suivant. Qui était saint Barthélémy?
J'ai trouvé celà sur internet :

Barthélemy signifie fils de celui qui suspend les eaux, ou fils de celui qui se suspend. Ce mot vient de Bar, qui veut dire fils, de thelos, sommité, et de moys, eau. De là Barthélemy, c'est-à-dire, le fils de celui qui,suspend les eaux de Dieu ; donc, qui élève l’esprit des docteurs en haut, afin. qu'ils versent 'en bas les eaux de la doctrine. C'est un nom Syrien et non pas Hébreu, il v a trois manières d'être suspendu, que notre saint posséda. En effet il fut suspendu, c'est-à-dire élevé au-dessus de l’amour du monde, porté à l’amour des choses du ciel, entièrement appuyé sur la grâce et le secours de Dieu, de sorte que toute sa vie dépendit non de ses mérites mais de l’aide de Dieu.

N'empêche que son nom n'est pas associé à ce que la chrétienté fit de mieux au cours de notre histoire.

La prochaine fois je vous montrerai des photos du château de Chessy les mines.