29 juillet 2014

Le cambodge - Le lac Tonlé Sap - la RN6 - Phnom Penh - Kampong Tom - Siem Reap.

 Tout d'abord je précise à mes amis cambodgiens qu'ils peuvent traduire mon texte en Khmer e utilisant le module situé en haut à droite de mon blog. Il suffit de choisir la langue sur le déroulant.

First of all I specify to my Cambodian friends that they can translate my text into Khmer   using the module situated above on the right by my blog. It is enough to choose the language  on unwinding  it .


ដំបូង ខ្ញុំសំដៅលើមិត្តភ័ក្ត្រកម្ពុជារបស់ខ្ញុំដែលអាចបកប្រែអត្ថបទរបស់ខ្ញុំជាភាសាខ្មែរ ដោយប្រើប្រាស់អក្សរនៅស្តាំដៃខាងលើ។ វាគ្រប់គ្រាន់ក្នុងការជ្រើសរើសភាសា៕

This is a translation in Latin:

 Dom Bong knhom Sam dao ler mit pheak Kampuchea ro boas knhom dae arch bork pre art ta bot ro boas knhom Chea pea sar khmer doy bre bras art sor khang sdam dai. Vea kroup kran knoung ka chres res Phea sar.

         Petit Rappel sur le lac pour mémoire.


Ci-dessus la carte du lac et du Mékong à la mousson. En bleu foncé les niveaux ordinaires; en bleu clair le niveau maximum.


                                             Image internet.
 
En comparant les deux cartes on constate que les contours du lac épousent pratiquement le tracé des nationale 5 et 6 qui en font le tour. Voir la déborde.


 Le 12 avril nous partons pour passer le nouvel an Khmer à Siem Reap. Nous ne sommes pas les seuls. C'est tout Phnom Penh qui file ver l'ouest.


A la sortie de la capitale, en bordure du Tonlé Sap notre ravissante chauffeur Sophea s'arrête pour acheter quelques victuailles afin de grignoter encours de route.



IL faut prendre une foule de précautions pour descendre ou remonter en voiture. Les croisements et dépassements se font sans que l'autre se pousse vraiment pour vous laisser le passage. 


Les cambogiens sont les rois de la pièce détachée. Ici région de Balang.


Une mosquée entre Phnom Penh et Skun.




 Juste à coté une mosquée "sauvage". 


     Prey Preal. Se profile le pont du Boeng Prei Pras un bras résiduel du lac                                              Boeng veut dire lac.


 Sur la droite de la route l'extension du lac lors des moussons.
 Cette maison de pêcheurs est en ciment et béton armé. 


         Toujours l'extension du lac au nord de la RN 6. Des rizières à sec.




Un des seuls mouvement de terrain de la région.
 
     Toujours et encore des rizières moissonnées.


        La National heighway 6 est rectiligne sur des dizaines de kilomètres
                   Quand sera-t-elle terminée? Le sera-t-elle un jour?


Le dépasements sont souvent hasardeux. C'est le plus gonflé qui passe. 
Pas facile de viser juste avec cette poussière. Et  c'est très risqué car souvent entre les véhicules déboite un cyclo qui se lance à toute vitesse sans regarder pour traverser la piste. Ou un troupeau de buffles d'eau. Ou un autochtone poussant un vélo chargé de poulets.Ou tout simplement une autre voiture venant en face. Pile ou face. 


 Vers le sud, vers le centre du lac les rizières sont parsemées de bouquets de palmiers à sucre. Un buffle pait les mauvaises herbes.
 
   En arrière des végétaux divers participant à l'alimentation des agriculteurs.
 Et des bambous dont l'usage est multiple.
 
 Dans le trafic une famille part aussi en congé. 
Nous la dépasserons plusieurs fois.


                       comme ces camions regorgeant de matériels divers.


Tous les villages traversés ont leur marché.




 Et nous retrouvons nos voyageurs. 

 
                   Entre chaque villes ou villages la RN6 nous fait violence.
 La terre battue lors quelle sèche forme un phénomène de tôle ondulée.
Si les véhiculent roulent au-delà de 5 à 10 km/h, l'apparition de tôle ondulée est inévitable. Il faudrait donc imposer aux véhicules de rouler au pas pour aplanir la difficulté. Ou, à défaut, niveler périodiquement les chaussées déformées à l'aide de bulldozers, comme le font les Etats qui en ont les moyens.

Mais ici les gens roule à une vitesse vertigineuse. D'où l'augmentation des vaguelette et l'usure prématurée des mécaniques : desserrement des boulons de roues souvent, usure des amortisseurs et j'en passe. 

  
Plus on s'éloigne de la capitale plus la vie semble décalée.


Mais ces maisons traditionnelles ont un charme fou.


 
 C'est la récolte du riz. 
Après le ramassage il est entassé près des maisons et on l'ensache.
 
les villages bordant les voies de circulation ne sont pas toujours bien esthétiques. On jette tout dans une marre qui sert de dépotoir. A la saison humide elle sert de marre au canards, de baignoire aux buffles et aux enfants ou de plantation de lotus dont les khmers sont friands 


Une grande ville étape dont j'ai oublié ne nom. 
Ca sens un peu les anciens comptoirs.



En face du grand restaurant, une paysanne vend sa récolte. 
       De grillons bien gironds;


  
Des blattes bien plates. 


      De criquets bien  replets


Des mélanges très étranges
 
                               On voit des convois de guingois.
                                    Au loin le lac Tonlé Sap.



  Lorsqu on s'arrête, les buffles lèvent le mufle. Et nous fixent d'un œil bovin.  


En prennent leurs cornes à leur cou. Un peu farouches




Sauf quelques vieux trop loin pour suivre ce qui vient de se passer.




On approche de Siem Reap. Des paysans promènent leur cheptel.




Ici aussi on ensache le riz.


   Enfants voici les bœufs qui passent cachez vos rouges tabliers.


En banlieue de Siem Reap une maison d'expatrié. Ca fait pas riche, çà fait aisé.



Les moines rentrent eux aussi au bercail, les poches pleines d'aumônes.





Les grands hôtels se succèdent sur les grande avenues de Siem Reap.





28 juillet 2014

Le cambodge - La traversée du Mékong en bac - Retour dans le monde (expression des GI's de retour de mission)

 Une fois la cérémonie  finie nous remontons dans les voitures, dont un 4x4 qui nous sera bien utile pour aider le père de Sopheap à franchir un bout de route transformée en bourbier par une averse.  Et direction Phnom Penh.


Nous croisons quelques troupeaux de vaches birmanes. 
Photo ratée que j'aime bien quand même.
 

 Ici aussi! je voulais prendre le porche du monastère.


 Curieusement de petits villages ont des décors quelques peu anachroniques tels ces réverbères de la belle époque harmonisés avec le cadre de la pagode.  



En fin d'après midi nous atteignons le port fluvial de Akreiy Ksatr.

L'embarcadère du ferry de Areiyksat dégage une atmosphère coloniale.


 Nous arrivons juste pour assister à l'arrivée de notre barcasse "muséale".  


Quand vient notre tour je  m'étonne de l'embarquement en marche arrière des véhicules. La raison est qu'on a installé une boutique rudimentaire pour arrondir les fins de mois certainement.

En attendant la fin des manœuvres nous avons le loisir de contempler de nouveaux modes de vie  locale. Des habitations sur barques.


Et encore de jeunes Chams à l'eau.
Je vous jure je la ferai plus.

Le  moment de traverser le Mékong est arrivé.


Un autre bac vient de finir son aller retour.


A droite de la photo un drapeau omniprésent au Cambodge et certainement dans toute l’Asie du Sud- Est. Celui de bouddha.


Des vues qui plairaient certainement à Edith Urbaniak.

On remarque à l'arrière de ce bac la boutique hétéroclite.

   Nous ne sommes pas les seuls à rejoindre Phnom Penh.


 Ce motocycliste transporte des cannes à sucre alimentaires mon cher  Watson!! On ne fait pas de rhum.

Avant d'arriver à Phnom Penh nous croisons le futur centre d'affaire de la capitale.