13 décembre 2008

ma crèche NOËL 2008


Cette année j'ai agrémenté ma crèche d'un paysage en fond. Il comprend les Alpilles mais aussi le petit village derrière le clocher de l'église. Ca met un peu de profondeur à la scène.


La maison de Roustido est enfin terminée et trône dans la partie basse du village, sous le sapin, en face du pont romain, lui aussi nouveau dans le paysage.


La chapelle elle aussi est terminée au niveau de la toiture. En bas à gauche.


Et une rivière coule entre le quartier de la grotte et le quartier du Roustido. Bien sûr le Ravi n'a pas été oublié. Pour le découvrir, cliquez sur la photo pour l'agrandir. Vous le verrez à gauche du clocher au premier plan du village qui surplombe le décor. Ca y est? Vous l'avez découvert? Bon! On poursuit la visite.


Et les Arlésiennes entament une farandole sur la place de la fontaine. Y a la Mireille bien sûr. Pour une fois, on la voit.

Les rois mages sont un peu (beaucoup) en avance sur la date. On va les repousser à l'orée du village.

Tous les habitants des masucs alentour, alertés par l'ange Bouffaréou arrivent un à un pour porter leur don à l'enfant jésus. Y en a un qui s'en fait pas couché sous l'olivier. Il se fait un "prangirou" comme on dit chez moi. Bercé par le bruit de la source qui glougloute à ses pieds. je pense que lui aussi a du pas mal glouglouter dans la soirée.


Le berger avec l'agneau sur le dos. Le pêcheur avec sa bourriche pleine. Suivis de l'aveugle et de son jeune guide. La scène est contemplée par le berger. Il n'a pas le coeur d'assister à la fête qui se prépare, lui. Son vieux chien qui le suivait depuis des années dans la montagne, est mort ce soir. ""Non! j'irai pas le voir le niston ce soir. Il m'a pris mon berger. Et sans lui je suis rien. Non j'irai pas le voir"". A moins que................. On verras bien dans la soirée. Un autre miracle peut être.


Enfin le pont sur le torrent est fini et vieilli. On aperçoit les cailloux au fond de son lit. Et le Vincent, le gentil vannier (à gauche) du village part avec sa cargaison de paniers à vendre. Ensuite il ira rejoindre sa Mireille avant que le Roustido la retrouve. D'ailleur le mari de l' Honorine, le pêcheur vient à sa rencontre pour lui dire d'éviter le Roustido qui un peu fada ce soir.


Maître Cornille approvisionne déjà le village en farines variées pour faire des pompes à huile. La tradition de "Nadal". C'est un miracle! C'est sûr! Depuis que sa "fenne" était partie, il avait plus envie de travailler le pauvre! Mais ce soir il a reçu une lettre de Marseille lui disant qu'elle était de retour. Un peu comme la pomponnette. Alors, il a détaché les ailes de son moulin et a repris le travail. "Moun diou!!! Que c'est beau de voir un homme travailler et qu'il avait pas envie de travailler avant!", proclame le Ravi.


Le Roustido quitte sa maison à la recherche de la belle Mireille. Une bonne partie de la soirée il va courir la campagne en criant : ""MIREILLE!!!! MIREILLE!!!!! """.

La nouvelle chapelle et sa porte de bois attend que l'ange Bouffaréou donne "le top départ" de la volée de cloche. Ca va donner cette nuit. C'est certain.


Passez de bonnes fêtes de fin d'année. En attendant je vous adresse tous mes voeux les plus chers de bonne et heureuse année.

12 décembre 2008

Mise-en-garde




C'est bientôt la période des fêtes. Le temps d'offrir des bonbons et confiseries. Confiseries souvent constituées de la tige d'une plante, une belle plante, l'Angélique.

Ce qu'il faut savoir, c'est que vous devez prendre de grandes précautions si vous recueillez vous même en été les dites tiges.

Une mise-en-garde est nécessaire pour les personnes qui ont à récolter une grande quantité de cette plante. En effet, certaines substances contenues dans la plante peuvent susciter une dermatite lorsque la peau est exposée au soleil. Il est donc conseillé de porter gants et manches longues pendant la récolte.

Moi, j'ai toujours dit qu'il fallait prendre des gants avec l'Angélique.

Mais ça on le savait.

03 décembre 2008

Aidons la petite Zoé

Mon intitulé "De Tout mais pas de Rien" n'a jamais été aussi sérieux qu'aujourd'hui!

Vous allez faire connaissance avec un adorable bébé, une petite Zoé.


Zoé est venue dans notre monde bien cruel avec tout ce qu'il a de plus injuste pour sa famille. Elle est atteinte d'une maladie génétique la mucoviscidose.

Son grand-père "Papet Croûton" vous l'avez déjà, peut être rencontré sur les commentaires de mon blog. C'est vrai il vient rarement, trop peu, et surtout quand on parle du LOT son pays natal.
Il va s'exprimer ici :

A toi Alain !!!


" Noël ! Noël ! dans trois semaines, ce sera la fête des enfants!

Il en est pourtant certains qui préfèreraient peut-être que vous leur fassiez un cadeau utile, original et désintéressé.

Voici Zoé, notre dernière petite-fille, atteinte de mucoviscidose.
Difficile d'imaginer ce qui attend ce bout de chou? Non?

Si vous avez envie de faire un vrai cadeau à la petite Zoé ainsi qu'à tous ces enfants qui souffrent de cette terrible maladie, vous pouvez aider la recherche.

Voici un lien, mais il y en a d'autres :

Faire un don : Faire un don

Je sais que tous vous êtes très sollicités, nous le sommes tous sans arrêt et c'est pour cette raison que je me permets de vous rappeler que vous aurez un reçu pour joindre à votre déclaration d'impôts et vous récupérerez 2/3 de la somme donnée...

Merci de tout coeur à ceux qui feront un geste, même une somme minime sera un cadeau de Noël inestimable et je me doute aussi que comme bien souvent ceux qui vont tendre la main ne sont pas forcément les plus aisés.

Si vous ne pouvez pas pour des raisons qui sont les vôtres, je vous remercie d'avoir accordé une petite pensée à ces enfants...

Personne n'est à l'abri ... à l'abri de Rien!

Papet Croûton (Alain) et Djinn son épouse.


Merci Alain! j'espère qu'il y aura du monde.

26 novembre 2008

Maquette de la Jasserie du Pila (loire).

Un jour, c'est promis je vous parlerai de la Jasserie du Pilat, "la Jasse" comme on dit dans ce département de la Loire où on aime bien donner un nom à un mot. Dans cette langue si particulière que les gens eux même "le parler.

La jasserie, c'est une Auberge séculaire perdue sur la crête d'une montagne qui surplombe la vallée du Rhône, Lyon, Vienne, les alpes, les alpes du sud jusqu'au mont ventoux et même plus loin et les monts d'Auvergne. C'est le belvédère de la région Rhône-Alpes.


Perdue dans la verdure en été, elle ne se voit guère de loin et l'hiver, les brumes quasi permanentes la cachent dans un coton qui génère par temps de gel intense une neige particulièrement compacte malgré l'absence de flocon.

Je ne vous mens pas. Une hiver rigoureux enveloppe arbres, maisons et mouvements de terrain dans une gangue de sucre glace du plus bel effet.


La Jasserie du Pilat, je l'ai connue lors de ma dernière mutation professionnelle ( lire mon billet : http://africantal.blogspot.com/2006/09/la-boite-pandores.html). J'ai trouvé ce lieu si particulier et les propriétaires, les MASSON, si gentils que je leur ai demandé la permission de faire la maquette de leur ferme-auberge.

Dès leur assentiment obtenu, je me mettais en quête de représentations et photos d'autrefois car le résultat de plusieurs siècles de transformations l'on rendue une peu impersonnelle. Puis je me mettais à l'ouvrage. Un plan de travail de 1,50 sur 0,95. et une hauteur de 25cm approximativement.

Je dois dire que cette ferme est composée de trois parties distinctes :

- l'auberge et ses cuisines surmontée d'une tour (renfermant une cloche qui sonnait autrefois les jours de brouillard pour rassurer les voyageurs égarés. ci-dessus)
- le réfectoire "hors-sac" pour les randonneurs et les logements du personnel.(ci-dessous)
- une étable-grange à deux niveaux reliant les deux corps de bâtiment (à droite de la photo ci-dessous).

Ici, le logement du personnel et les anciennes loges à cochons.


La salle de restauration "hors-sacs" qui lui est attenante n'est pas sur le même niveau.

J'ai donc du tricher un peu.


Le "ravi" n'a pas critiqué mon travail. Il est ci-dessous entre l'ancienne entrée de la grange maintenant occupée par la salle de restaurant. Je devrai tricher et masquer la déclivité par un rembourrage de mousse.


Côté route, face EST, l'ensemble étant construit en demi terrier, je surélève la partie par une poutrelle et quelques planches de niveaux divers. Le "ravi" vous situe l'ancienne entrée de la cour de ferme.
La façade Ouest, celle qui domine la vallée comporte les ouvertures des salles "hors-sacs" et logement et un accès des bêtes vers la prairie.

La cour centrale, non fermée donne sur le plein sud . A droite le bâtiment cuisines, puis les salles de restaurants,. A droite l'aile "hors sacs".

Au centre, je devrai combler et niveler par de la mousse en bombe, la recouvrir de cartonnette semi souple et de gazon pour maquettes.


La couverture du clocher et la croix "en fer-forgé" sont en plomb récupéré. Il s'agit de collerettes de bouteilles de vin en plomb découpés à la taille voulue. On ne peu plus en trouver à présent, santé oblige.

Vue "aérienne" de l'ensemble. Le ravi est toujours sur la photo.

Les tuiles sont en cartonnettes, découpées à la taille voulue, mises en forme et peintes de différentes couleurs puis collées une à une à la colle blanche. Les pierres apparentes le sont aussi, posées une par une. Aucune n'a la même taille, ni la même couleur.

Le soleil gâche un peu l'éclairage. Désolé!

Voilà!!! vous avez fait le tour du propriétaire. C'est ce dernier qui en est le détenteur à présent. Je ne lui ai rien demandé pour le travail. Ca m'avait fait plaisir. Mais il m'a invité pour déguster en famille une plantureuse soupe aux choux de ses spécialités.


Et à présent, ma maquette trône à l'entrée de la salle de restaurant, abritée par une "cloche" de plexiglas qui la préserve de la poussière et des mains curieuses et baladeuses des randonneurs affamés.

Si donc, vos pas vous conduisent à la Jasserie pour déguster une râpée, vous y verrez un peu de moi.

Ne me demandez pas combien de temps il m'a fallu. J'ai pas mis le sablier. Peut être trois saisons puisque j'ai pris les photos en hivers et que j'ai livré le bébé pour la Noël.

20 novembre 2008

les cotinus.

Petit rappel de nostalgie.

L'automne est en train de tirer sa révérence. On peut même dire que l'hiver l'invite à la danse.Dans mon jardin, des petits arbres, ou grands arbustes illuminent durant cette saison les haies qui nous séparent des voisins.

N'aimant pas les "murs végétaux" tracés au cordeaux, j'ai mélangé quelques essences donnant des feuillages multicolores au gré des saisons. Ici un érable de Sibérien, qui va sûrement nous faire ombrages, là un berbéris pour piquer le visiteur indocile, là-bas un physocarpus "darth gold" pour éclairer les les pieds de ses aînés.


Un de ceux qui à ma préférence est le continus Coggygria sous toutes ses formes.
Le premier que mon jardin ait hébergé est le "Royal Purple" avec ses feuilles vert-bronze. Limite chocolat en plein été, elles prennent à contre jour des éclats de rubis. Il domine l'angle Nord ouest du jardin et ses branches surmontées de houppettes rosées lui ont donné le surnom d'arbre à perruques.

En plein soleil et de face, il prend toutes les teintes de l'arc en ciel à la belle saison. Même à l'ombre de ses propres ramures. Et la pluie sur ses feuilles prend des airs de pierreries. Il faut le tailler parfois pour éviter que ses rameaux droits ne lui donnent un air de frapadingue.


Et l'automne venu son feuillage odorant parfois désagréable mais pas malodorant (je me comprends) le fait ressembler à un feu de la saint -Jean. Même caché par un pommier il se fait remarquer du visiteur.


A quelques dizaines de mètres de lui un de ses cousins lui fait une concurrence déloyale. Son houppier est d'un vert plutôt glauque marqué d'une pruine à la senteur puissante. Il se pare aussi en fin de saison de couleurs arlequines sur fond d'érable Ginala pas encore rouge.



Alors que Ginala a déjà quitté sa parure corail, il fait le fanfaron pour qui vient au portail. Bien après le quatorze juillet il pavoise le ciel du beaujolais.
Ce sera quelques jours plus tard qu'il se défera de sa parure jusqu'au printemps prochain.


Ses feux font merveille au soleil de midi.


Vous pouvez voir toutes les nuances qu'il porte au même moment. Il est reconnaissable en automne à ces marques squameuses entre ses nervures.


Devant le "Physocarpus Darth gold" aux teintes flashes il se fait encore remarquer.

Les cotinus Coggygrias sont des grands arbustes cultivés pour leurs feuilles caduques et leurs inflorescences pannicules cotonneuses façon Marie-Antoinette qui leur ont donné le surnom d'arbre à perruques. Très rustique dans la majeure partie de la France, il aime le soleil et s'accommode de presque tous les sols.

Il est aussi connu sous la dénomination de Sumac fustet. Je vous assure qu'outre sa forte odeur au toucher et ses couleurs d'automne , il n'a aucun rapport avec le Sumac de virginie ou de celui du japon .

17 novembre 2008

AFRICAN FOOTPRINT A LYON

Dimanche dernier, je suis allé voir en famille une représentation digne d'éloges. Je connaissais pour avoir visité l'Afrique du Sud, les danses Zouloues auxquelles nous assistions dans les réserves de chasses et autres hôtels pour touristes, mais le spectacle auquel nous avons assisté à proximité du parc de Gerland dépassait tout espoirs.

La musique Sud-africaine puise ses racines au coeur de l'Afrique, celles du peuple bantou (zoulous principalement) conquérant, mais elle a su se rendre perméable aux musiques du royaume-uni et des USA. Outre la musique traditionnelle des noirs (zoulous, Ndébélés, Matabélés, shoshas.....) qui est présentée aux touristes elle a su s'adapter aux modèles d'expression moderne et constitue aujourd'hui une des formes artistiques les plus vivantes du pays.

African Footprint est "l'arc en ciel" dont les bases reposent entre la culture africaine, tribale, traditionnelle et ancestrale et celle plus familière d'une souche européenne "américanisée". Original, unique, inédit, African Footprint est un brassage par 30 artistes dynamiques d'origines ethniques diverses (hommes et femmes blancs et aborigènes) et talentueux. Chaleureux, rythmée et frénétique, African Footprint est un meltingpot harmonieux de l'Afro et de la musique moderne depuis sa naissance : pas mal pop, un brin disco, un brin Hip-hop, souvent jazz, souvent reggae, parfois zouglou.....tant sur le plan musical que de la danse ou du chant. On a de temps à autre la sensation de voir "Weste-Side-Story ou Hair version Soweto). Et c'est très beau. Les danses alternent entre :


- le Kwela-Jive, qui signifie "montez" (sous-entendu la fourgonnette de police des contrôles de l'apartheid) .

- le gumboot traditionnel, (dance inventée par les mineurs noirs afin de résister aux dures conditions de travail et de communiquer entre eux sans attirer l'attention des vigiles),

- le tap dance, le hip hop pantsula (formes de spectacle propres à la culture des townships)

- le ballet contemporain

- les claquettes rétro.


Richard LORING, le concepteur et Debbie Rakusin et David Matalema, les coregraphes, ne sont pourtant pas tombés dans les poncifs folkloriques pseudo zoulous.

Les instruments sont aussi divers que les percussions africaines de toutes tailles, le saxophone ou le penny whistle irlandais qui remplaça le pipeau traditionnel en bois à trois trous des bergers ! Les chants sont directement inspirés des textes de Don Mattera, un poète Africaner. Émouvants, le spectacle n'est pas un divertissement, c'est un pur joyau artistique dont la beauté fascinante marque de "son empreinte" le cœur des hommes. Tout au moins le mien.

Je peux vous affirmer que le public Lyonnais qui est connu pour être particulièrement frileux dans ses démonstrations de fin de spectacle a "applaudi debout" le final endiablé. Ils sont même revenu quatre fois sur scène à notre demande. Oui! décidément l'Afrique du Sud n'a rien a envier à Europe et l'Amérique sur le plan de la culture. Je dis à cette troupe "HAMBA KHALé" (au revoir portez vous bien). mais c'est vrais elle n'en a pas besoin.