30 novembre 2011

Le castellet sans les motos


Le mardi 6 septembre nous partons visiter le Castellet. 
Longitude : 05° 46' 18.6'' E Latitude : 43° 11' 56.5'' N
Pas le circuit rassurez vous, j'ai une sainte horreur de la moto. 



Après avoir garé notre véhicule sur un parking "of course" nous nous dirigeons vers la vieille citée. Pas si vieille que ça toutes fois, puisque la plus part des maisons sont du 16ème et 17ème siècle. Le panorama est saisissant.


La porte sud nous laisse augurer une visite riche en photos susceptibles de servir de modèles pour nos aquarelles.




Nous optons pour la rue de l'Aube, sur notre droite. Car se profile un groupe de boutiques "typiquement régionales".


Ici le 'plumbago auriculta' est le roi des façades.

   

Il aurait même tendance à devenir envahissant. Mais c'est si beau!
Nous avons passé de longs moments à visiter ces boutiques, elles même envahies d'objets soit disant surgis du passé, made in Taïwan ou d'ailleurs mais très "up to date".
j'avoue avoir craqué pour des geckos en fer rouillé à fixer au mur et à quelques santons 
typiquement provençaux, eux.    


Rue de l'église, le clocher-mur est blanchi par la chaleur.


L'église est très sobre. Je ne l'ai pas visitée. 

Juste à côté du sanctuaire, des sujets à aquarelles  



encadrent un des lieux les plus beaux du village.



C'est le trou de madame.




La vue sur le sud du  massif de la sainte baume est magnifique. 
Et par bonheur le circuit Paul Ricard est invisible.
C'est un genre de site que je regarde avec modération.

La rue droite, peut être la seule,  nous conduit directement sur une placette où foisonnent
les restaurants, pas toujours typiques,

dont les terrasses sont surplombées par fenêtres très poétiques.


La chance que nous avons, nous les retraités, c'est de pouvoir être présents en des lieux sur-fréquentés en période estivale.


Et ce jour là, justement beaucoup sont remontés vers la capitale ou leur pays d'origine.


C'est un régal de pouvoir faire des clichés sans devoir attendre que le groupe de touristes précédent ou suivant passe devant votre objectif.
Pas un chat


Ah si!!!!!
un!!! Et pas très téméraire.



Avouez que ça vaut le déplacement.


On peut contempler des impasses désertes.


Des fenêtres "pour voir sous les jupes des femmes"



Des ruelles écrasées de chaleur. Ici la rue du portail



Nous avons été intrigués par cet arbuste.
Je ne l'ai trouvé sur aucun de mes nombreux documents.
Il s'agit d'un végétal à croissance rapide, vu ses ramifications de l'année longues et rectiligne et certainement cassantes.
Je pense qu'il s'agit d'un végétal "spontané" du aux oiseaux.


Durant cette visite j'ai pu accroitre ma collection de portails de maisons;


de portes anciennes;



de portes très anciennes;

De portes cossues;



de portes de peintre ou de poètes ;


de portes très très anciennes


de portes à impostes

Et de porte de sortie.



En poursuivant notre visite de la région sur la D559D après Le Bausset nous avons un large point de vue sur la baie de La Ciotat et l'Ile Verte.


Nous terminons notre périple par un crochet à Bandol 
Ici aussi Paul Ricard radine sa fraise.
En haut à droite l'ile de Bandor qui appartient à sa famille. 


On peut tout de même voir encore quelques "pointus" sortis de l'époque Pagnolesque.
Demain, mercredi 7 septembre nous visitons Hyères et Bormes-les-mimosas
Vous serez du voyage?

17 novembre 2011

Méounes-les-Montrieux - Village Bas-Varois





Arrivée à Méoune. Installation chez mes cousins qui habitent  pardonnez moi la comparaison, entre ces deux "fesses" boisées qui surplombent le village Bas-Varois.
Pardon. J'avais le soleil en face.


                              Le lendemain nous visitons ce charmant village méconnu.
                         La photo est prise de la chapelle en face, dans le vallon du Gapeau.



                        Il faut avoir de bonnes jambes et un coeur solide pour visiter ce village. 


Je dirais même que ça monte un max le Bas-Var. C'est pas le plat pays.


 Nous montons jusqu'à la la chapelle désaffectée.


Puis jusqu'à la statue de la Vierge qui surplombe le village. Nous y avons une vue imprenable sur la vallée du Gapeau




Nous parcourons ses ruelles délaissées des touristes. 
Voici donc Méounes-Les-Montrieux.


                                  Ses vieilles portes qui montent la garde depuis des siècles;


Je pense fortement que le nom du village vient du nombre impressionnant de ruisseaux qui dévalent les roches de calcaire.
Ses fontaines, 
    petites, mais si romantiques ;


                                    les moyennes, alternatives gratuites au bistro du coin;


Grandes;


Immenses et républicaines face à la mairie;


les siamoises, pas de jaloux;

Les rase bitume;


Ses lavoirs;
Le petit, à droite du ruisseau;


Le grand, emprisonné, pour son bien (tags obligent);


Ses ruissellements;


Ses débordements captés sous la mousse et les fougères;


son abreuvoir pour les bêtes du temps jadis;


Ses placettes, et ses motos;


ses terrasses, ambrions de maisons détruites;


Le surlendemain,  seul jour de pluie (juré) nous sommes montés voir la chartreuse.


Il s'agit de la Chartreuse de Montrieux le jeune.



Ces messieurs vivent reclus.


Ne comptez pas d'autres clichés tel que le cloitre.



Comme des Bénédictins.
Impossible de voir l'intérieur



Eux aussi ont leur fontaine.


Pour les passionnés d'Histoire, je vous ai fait un zoom.


Ils ont même une table de pique-nique.

En montant un peu plus on peut deviner le monastère. 
Ils doivent avoir quelque chose à cacher ces gens là!


Demain, virée sur la côte et visite du village du Castellet sans les motos. 


Et son point de vue imprenable sur la Sainte Baume.