L'avantage que nous avons, nous le retraités, c'est de pouvoir partir en voyage après les autres, les actifs, et de pouvoir visiter des pays, régions, localités alors que les vacanciers sont partis.
En septembre, nous avons donc répondu à l'invitation d'un cousin et son épouse, jeunes retraités également, à venir passe quelques jours chez eux dans le Bas-Var.
Je me faisais depuis longtemps une promesse d’emprunter l'A51 qui relie Grenoble à Sisteron. Hélas!!! Arrivés à la hauteur du superbe paysage sur les hauteurs de Monestier-de-Clermont sur le Trièves et le Dévoluy, quelle ne fut pas ma déception de constater que la dite autoroute qui aurait pu me faire gagner du temps pour visiter tranquillement les villages qui font le charme de la haute Provence était interrompue.
Je n'ai su que plus tard que nous devions cette lacune aux écologistes. En 2009 de nombreux élus du Gapençais avaient pourtant exprimé leur
déception suite à cette lamentable reculade. C'est en revanche une satisfaction pour
les nombreuses associations environnementales et de citoyens qui se
sont battues contre ce projet en totale opposition avec l'article 11 du
protocole Transport de la Convention alpine.
Ce projet avait pourtant le grand avantage de dégager l'Autoroute A6 et la vallée du Rhône lors des grandes migrations et de drainer une grande partie de la circulation vers l’Italie et la côte d'Azur sans engorger la basse Provence et la Région Marseillaise.
J'ai du mal à comprendre les raisonnements de ces obscurantistes. Lorsqu’on voit des autoroutes esthétiques comme celle des Titans (l'A40) dans l'Ain ou l'A86 entre Saint-Étienne et Clermont-Ferrand on se demande ce qui peut les rebuter. C'est vrai qu'ils ont des raisonnements que la logique ignore. Et que leurs vieilles voitures diésels pétaradantes n'y ont pas trop leurs place.
Nous avons tout de même pu rejoindre Sisteron non sans avoir pesté derrière quelques trainards sans pouvoir les doubler entre Serre-en-Vercors, dans la montée du Col de Luz la croix haute et pas avant le village d'Aspres-sur-Buëch. D'autant que certaines parties du parcours ne présentaient pas un intérêt grandiose.
La canicule tardive cette année nous incite à pénétrer dans la cathédral de style romano-lombard (XII S.) pour y glaner un peu de fraîcheur.
Pas le courage de grimper à la citadelle et pas le temps, surtout. On a de la route à faire.
Juste le temps de faire le tour de l'imposante construction.
Ici, c'est déjà la Provence et les clochers, aérés, dentelés, sont faits pour ne pas donner de prise au Mistral.
C'est un vrai dédale de ruelles étroites;
montantes, écrasées par le soleil de midi;
D'escaliers, parfois les deux.
Je me figure ces ruelles en plein été. Il doit y avoir un monde!
Ne pas hésiter à passer sous les "andrônes",
Les cousins de nos "traboules".
Rue de la Mercerie on peut admirer de très belles portes anciennes
L'absence de touristes nous permet de prendre le temps d'une pose.
Aux pieds de de la ville haute, s'écoule déjà la Durance canalisée.
A la porte de Provence la montagne de la Baume s'enfonce dans les eaux du barrage.
La Baume (ville basse) peu me servir comme décor pour ma crèche de Noël .A voir!!
Avant de partir, un petit coup d’œil sur la citadelle.
Nous reprenons notre route vers le Sud. Enfin l'autoroute.
Les écolos de Provence seraient-ils moins fadas que les dauphinois?
Nous doublons la procession des pénitents des Mées.
Pas le temps de nous arrêter. Désolé.
La via Domitia déroule sont ruban surchauffé.
La via Domitia déroule sont ruban surchauffé.
Bref! Nous voici à Manosque. Porte des sauniers.
Image internet.
Le blason de Manosque, orné de quatre mains, a pour devise « Omnia
in manu dei sunt »
« Tout est dans la main de Dieu ».
C'est la ville de "Jean le bleu".
Image internet.
Le blason de Manosque, orné de quatre mains, a pour devise « Omnia
in manu dei sunt »
« Tout est dans la main de Dieu ».
C'est la ville de "Jean le bleu".
La place Saint-Sauveur garde l'âme des villages provençaux.
Mais j'imagine mal ce mécréant de Giono franchir le porche de cette église.
Même pas d'empoisonner l'eau de la fontaine.
Mais j'imagine mal ce mécréant de Giono franchir le porche de cette église.
Même pas d'empoisonner l'eau de la fontaine.
Et j'imagine combien de messes basses ont été célébrées par le passé à l'époque de Noël.
Il me semble entendre les chorales chanter les "Nadal" traditionnels accompagnés de ces belles orgues .
Un peu plus loin l'église Notre dame du Romigier (roncier) appelée ainsi en raison de la vierge noire du VIIè s, qu'elle abrite, trouvée dans un buisson .
Par manque de temps, je n'ai pas fait le tour du sanctuaire.
Place de l’hôtel de ville. Ca sent encore le petit village.
L'eau des collines rafraichit l’atmosphère de son glouglou continuel.
Les ruelles se transforment à présent en souks pour bobos!
Une bien belle documentation sur la region... et l'interieur de la cathedrale est bien beau. Avec ou sans cure pour les messes basses... ;-)
RépondreSupprimerBonjour Thérèse.
RépondreSupprimerTu veux parler de cure de chapons, civets, oies rôties, alouettes sur canapés........... je suppose?
bises
bjr, bien agréable de te suivre dans ces ruelles, qui m'inspire un détail amusant, je plains les déménageurs en plein été, c'est presque une mission impossible. lol.
RépondreSupprimerLes 2 anciennes portes sont superbes et cette fresque sur la dernière photo est bien belle.
Bonne journée
Les Bavards et les Bavardes ou les Baveux et Baveuses, éventuellent les Vabards et les Vabardes.
RépondreSupprimerQue préfères-tu pour les habitants de ce coin béni??
Georg
Anonyme :
RépondreSupprimerLes déménageurs sont pourvus à présent de matériel High-tech pour bouger les meubles (élévateurs). mais je les plains quand même.
George :
Oups!! ton commentaire était passé en spam; je ne comprends pas pourquoi.
J'aurais aimé "bavarois" mais c'est déjà pris.