27 avril 2007

BURKINA FASO

A la demande de FREEWHEEL 'Anne , une amie de Khate je mets en ligne un article pour aider les Burkina FASO (Le pays de hommes intègres) ancienne Haut-Volta.

Nous vous demandons de faire circuler.



jeudi, 26 avril 2007
Bannière FASO'lidarité
Suite à ma note
sur
FASO'lidarité
J'ai contacté Osmany
et
son talent de génie
afin qu'il me concocte une super bannière
chez les influenceurs
et je le remercie de tout coeur
car
à chaque fois que je lui demande de l'aide,
Il répond présent!
La bannière est en ligne
et
je vous demande gentiment de la publier aussi
sur vos blogs
pour que l'association puisse avoir beaucoup de parrainages
Je vous en remercie
pour eux

Recommandé par des Influenceurs
La solidarité dans la blogosphère n'est pas un vain mot
et vous l'avez prouvé à maintes reprise
aussi
Je compte sur vous!

23 avril 2007

les talents Alixois.

Je vous ai déjà parlé d'ALIX, (69) le mois dernier.
Le 21 avril 2007, s'est tenu une exposition des talents que recèle ce calme village Beaujolais, connu dans le Rhône pour son Hôpital gériatrique (preuve que l'on vit vieux dans ce département) et dans la France entière pour son restaurant "le vieux moulin" et ses cuisses de grenouilles .




Le président, l'excellent Jean-Loup ALEXANDRE, donnait quelques cours de lancer à la mouches entre des "explications de gravures" de son cru, des aquarelles des principaux village du secteur des "Pierres Dorées", du beaujolais et d'autres sites typiques visités par lui et sa charmante épouse Elisabeth (absente le jour de l'expo).



Le patriarche de la réunion Jacques GOUTEBELLE présentait un village animé en format HO.
Un nouveau venu dans la biennale, le prometteur Olivier INZE, exposait aussi des pastels : portraits, animaux.....

Votre serviteur, surpris par l'objectif.



Jean-Claude ROIBET



et Jean PRIMOT .

exposaient des sculptures sur bois magnifiques:

Plateaux, stylos, jeux de société, meubles de poupées peints à la mains......


Le clou de la réunion était l'artiste au tallent exceptionnel, la modeste et rare, ( absente la dernière fois pour présenter ses dessins) Danielle BECOURT-EHNIN.



Cette jeune mère de famille qui prend encore des cours de dessins, on se demande pourquoi, nous étonne comme en 2005 pas des œuvres à la craie pastel d'un réalisme saisissant.



Elle nous propose des nus (partiels) et des portraits de femmes et d'enfants au grain de peau plus vrais que nature.



Catherine GUION-BESNIER dont la technique n'est plus à prouver était présente avec des réalisations très éclectiques: Encadrements, natures mortes et nus à l'huile.



Gisèle GONON en habituée du salon et peintre prolixe présentait ses nombreux trésors amassés durant sa longue expérience. je crois même qu'elle est une des seules à avoir vendu une de ses œuvres.






Robert LIENGME, nous présentait quelques-unes de ses réalisations et exécutait devant le public des préparations d'aquarelles.

Les participants ne se voyant pas ici voudrons bien excuser les absences de photos. Seul un problème d'ordre technique en est la cause (format des photos proposées). Je m'attache à le résoudre.

20 avril 2007

khate et moi

Khate et moi

Vous dire comment je l’ai connue, je peux. Quand précisément je n’en sais rien.


khate, elle a traversé ma vie comme une comète à une vitesse folle. Sa lumière intense ne masquait pas la flamme qu’elle animait en vous à son approche. Au contraire elle la magnifiait. Khate, il suffisait de la frôler ou qu’elle vous frôle pour que vous vous enflammiez. J'ai eu l'occasion de lui parler très souvent. Pas assez souvent. Je me reproche d'avoir manqué le moment où elle voulait me parler. Le dernier. Elle m'a attendue. Et je n'étais pas là

C’est donc en navigant de blogosphère en blogosphère en octobre 2006 que mon attention tombait un jour sur un blog Intitulé « le saule pleureur scientifique » . J'entrais donc sous l’emprise de son attraction et me laissais porter par le flot des mots : Pas de choc de photos. Etrange !!!!. Seulement des habitants Jaunes, en relief, clignant des yeux, bougeant, conduisant des voitures en grognant contre leur semblables : des émoticons.


Passée la surprise, je m’appliquais à parcourir les textes d’une grande limpidité. Presque tous parlant d’écologie, de technologies nouvelles, de sciences……………le tout expliqué avec une simplicité déconcertante. Pourquoi ces matières n’étaient pas abordées ainsi dans les médias et aussi certainement dans l’enseignement. Ce serait trop simple bien sûr. Je me souviens d’un billet particulièrement intéressant sur la fonte de la banquise, la montée des eaux, du réchauffement de la planète. C’est un sujet trop galvaudé ces derniers temps et qui me gave passablement. Aussi je postais un commentaire assez long je dois le dire. Il ne fallait pas s’inquiéter, on a le temps, c’est pas pour demain, on exagère un peu, y a pas d’archives et on devrait prendre cela avec philosophie. On pourrait faire de la voile à Carcassonne, le chott el djerid serait à nouveau en eaux, la mer morte et la mer noire remises à niveau.

Nos seulement mes commentaires était pris en considération mais eux même commentés avec une gentillesse et un doigté rare sur internet. Et je revenais souvent visiter ce site signé Khate. Elle parlait des ours des Pyrénées avec une logique rare, de l’écologie avec lucidité, tout était abordé avec mesure.

Puis, un jour piqué un sujet m’intéressant plus que d’habitude je décidais de poser une question directement à la titulaire du blog. Khate GOLOVINE, c’était son nom répondait à mes questions avec une gentillesse et une patience que je n’oublierai plus.

Nous avions des échanges passionnants. Nous parlions de tout et même de rien. Mais rien sur sa personne. « ça n’est pas intéressant » . Elle me parlait de ses enfants dont elle était très fière. Les siens bien sûr mais aussi de Gilbert, l’étudiant Zaïrois qu’elle avait recueilli à la mort de ses parents, maintenant médecin, Souad, la jeune Kurde chassée de son pays par Sadam. Amman, la jeune marocaine devenue orpheline à la suite d’un accident de voiture et une phem sa belle fille laotienne. Ca se voyait qu’elle les adorait. Il paraissait même dans sa conversation qu’il y avait une grande complicité dans cette grande famille recomposée. Une vraie fratrie. Elle est comme ça Khate. Chez elle, c’est la nation arc en ciel. En plus petit bien sur.

Je ne manquais pas de lui demander ce qu’elle faisait dans la vie. « ça n’est pas intéressant » . Elle disait même comme pour ponctuer nos conversations « tu sais, je suis très conne » Pas par modestie, c’est sur. Oui mais encore insistais-je. Elle parvenait à me dire après moult insistance qu’elle avait fait normal sup. Elle avait obtenu une agrégation en math et science, en lettres modernes et anciennes et avait tenu une chair dans une université de Bretagne. Et qu’elle était consultant pour le CNES de Toulouse. Faisait des corrections pour une maison d’éditions. Je saurai bien plus tard que Khate était aussi docteur en physique nucléaire et astrophysique. Lorsque vous saurez qu’elle a sauté plusieurs classes dans sa scolarité et obtenu son bac à 17 ans, vous saurez presque tout sur sa formation, mais ça je le saurai qu’après son départ.

La vie ne lui a pas fait de cadeau, à Khate. Son père qui aurait voulu encore un garçon ne semble pas l’avoir accepté en tant que fille. Aussi, cet homme qui aurait voulu lui donner un nom d’homme lui inculquait la vie à coup de poings. Même le jour de son anniversaire. Elle en sera moralement meurtrie jusqu’à son dernier souffle.

J'eus un jour l’occasion de connaître La terrible épreuve qu’endurait Khate. Alors que nous étions devenus presque des confidents l’un pour l’autre, j’eu la désagréable surprise en rendant visite à son nouveau blog « des millions de petits poisson de toutes les couleurs» au lugubre fond marron foncé de lire ce billet empreint d’un grand désespoir. Je savais qu’elle souffrait dans sa chair. J’avais mis cela sur le compte de l’âge..

C'est fini Noël vient de partir et il reviendra comme toujours .Tout est comme avant ...Rien ne changera jamais désormais , il faut bien qu'un chemin finisse par s'arrêter un jour ou l'autre .

Il n'y a aucune sérénité en moi , aucune rancoeur non plus , seulement un profond désespoir qui me ronge nuit et jour , une incroyable lassitude qui n'en finit pas ...Je ne sais pas ce que seront les jours qui viennent , ils seront sans doute pleins de "vide" avec une grosse boule au creux de l'estomac ...

J'ai peur pour la minute qui arrive , je m'angoisse pour le jour d'après et encore plus pour celui qui suivra .Jamais je n'aurais pensé en être là un jour et pourtant j'y suis .

Tant de questions sans réponses me traversent l'esprit et tant de choses que je n'ai pas vues venir sont là avec moi et tout autour de moi .Je ne sais plus où j'en suis et toutes les valeurs sont bouleversées et les données sont obsolètes .je ne suis plus rien.


De la fin de l’année jusqu’à la fin du mois de février, avec les visiteurs et habituées de sa blogosphère nous avons tenté de répondre à cet appel de détresse. En vain. Khate ne répondait jamais, augmentant nos angoisse et bien sûr la mienne. Cette attente était infernale. Les encouragements qu’elle recevait étaient poignants de désespoir. Un jour pourtant elle me répondit, lassée de mes insistances. Elle avait compris que son état faisait le désespoir de ses amis.

Ce n’est qu’au début février qu’elle émerge de la tour d’obsidienne dans laquelle elle s’était enfermée. Khate avait été il y a quelques années victime d’un mauvais diagnostic. Les soins prescrits avaient produit une dégénérescence de ses articulations. Elle envisageait mal de passer de la position une canne au fauteuil a roulette puis au lit ad vitam eternam. Pour une ceinture noire de judo. Je la comprends.

Puis nous avons repris nos longs échanges amicaux mais cette fois par Web Cam interposée ou par téléphone. Ils étaient d'une grande richesse. Parler avec elle vous élevait. Même les silences étaient de Khate. Parfois, elle semblait attendre mon appel. Elle revivait alors. Mais son corps lui donnait toujours « des coups de cornes ». Elle écoutait, elle parlait, parfois disait « t’en as rien à foutre de moi » attendant qu’on lui dise le contraire.

C’est au début de ce mois que son calvaire a fini. Un mauvais rhume, des mauvais soins, une « bonne pneumonie » et une hospitalisation qui l’a encore plus affaiblie. Khate en avait mare des coups de pieds en vache de la vie, des coups de poing de son père, de l’anonymat, pour les grands, des coups de cornes. Elle a baissé les bras et a dit adieu à ses amis. Elle repose maintenant sous un saule pleureur (scientifique) près d’un ruisseau rempli de milliers de petits poissons de toutes les couleurs.

Bien sûr à cette époque, j’étais occupé, je n’étais pas là, elle attendait mon appel, elle est partie sans que je lui dise adieu. C’était trop dur. Pourtant hier j’ai reçu d’elle un courrier posthume. Avec une tendresse infinie elle me faisait ses adieux. Joignant quelques violettes ramassées auparavant par ses soins.

Pendant les six mois d’échanges avec elle j'ai eu l'impression que Khatia était autre chose de plus que la Grand Khate qui m'a fait l'honneur de me porter attention. un privilège. Je ne sais toujours pas qui elle était réellement. Elle n’a jamais voulu me dire plus que son nom de jeune fille. Pour préserver sa famille je le sais et je la crois.

Mais elle est toujours là. Je la sens parfois. Elle me regarde et me dit "T'en as rien à foutre de moi". Vous la croyez, vous ?

Si vous voulez connaître Khate je vous engage à lire les récits de ses deux meilleurs amis. Presque une soeur, la douce Irène et un frère Alix l'enflammé. Tous deux ont croqué d'elle un portrait à un âge différent. Il vous suffit de cliquer sur le lien qui apparait en laissant la souris sur leur prénom ou encore, dans la marge à droite.

16 avril 2007

Khatia

Hier 15.04.2007 j'ai appris la disparition d'une femme qui m'était très chère.
Elle est entrée dans ma vie telle une étoile filante, l'espace d'un hiver et d'un printemps qui se termine. Si son passage a été fugace, la lumière qui se dégageait d'elle était aveuglante.
Toutes celles et ceux qui l'ont connue sont tombés sous le charme de sa personnalité marquée et son immense culture, pour son amour des autres.

La vie avait été en partie méchante avec elle. Elle a semé sa générosité tout au long de son calvaire. Je sais qu'à présent elle se repose. Elle est une de ces personnalité que l'on qualifie d'immortelle. Une GRANDE DAME.

Je laisse la place à Irène, sa fidèle amie de toujours qui a demandé aux amis de Khate de laisser une trace d'elle sur leurs blogs. Et ce, malgré son immense chagrin.

Est-ce une fin ? Est-ce un autre début ?
"Elle" m'avait dit : " Quand je partirai , je voudrais que tu recopies , quelque part , n'importe où , ce poème que j'aime beaucoup , fais-le de façon à ce qu'il soit lu par beaucoup de personnes!" . Ne sachant pas où l'écrire , je le mets sur mon blog qui n'a pas tellement de lecteurs et je compte sur vous , même si vous n'êtes pas nombreux pour "le relayer".


Tant de temps
Le temps qui passe
Le temps qui ne passe pas
Le temps qu'on tue
Le temps de compter jusqu'à dix
Le temps qu'on a pas
Le temps qu'il faut
Le temps de s'ennuyer
Le temps de rêver
Le temps de l'agonie
Le temps qu'on perd
Le temps d'aimer
Le temps des cerises
Le mauvais temps et le bon et le beau et le froid et le temps chaud
Le temps de se retourner
Le temps des adieux
Le temps qui n'est même pas
Le temps de cligner de l'oeil
Le temps relatif
Le temps de boire un coup
Le temps d'attendre
Le temps du bon bout
Le temps qui ne se mesure pas
Le temps de crier gare
Le temps mort
Le temps mort et puis l'éternité .
Philippe Soupault
( Ce poème a sans aucun doute une ponctuation , je ne la trouve pas . Si vous la connaissez , je la mettrai aussitôt . Merci beaucoup .)

Maintenant que j'ai tenu ma promesse , je ne peux pas résister à vous écrire un autre petit poème . L'auteur est bien moins célèbre . Il n'a que la valeur que je lui donne et la valeur qu'elle lui donnait . Il est encadré sur le mur de son bureau , elle l'emmenait partout avec elle et elle l'accrochait là où elle se trouvait comme pour crier bien haut le message qu'elle voulait faire passer à celui qui lui rendait visite . Elle était comme çà !

L'homme qui te ressemble
Pourquoi me demander
La longueur de mon nez
L'épaisseur de ma bouche
La couleur de ma peau
Et le nom de mes dieux
Ouvre-moi mon frère !
Je ne suis pas un noir
Je ne suis pas un rouge
Je ne suis pas un jaune
Je ne suis pas un blanc
Je ne suis qu'un homme
Ouvre-moi mon frère !
Ouvre-moi ta porte
Ouvre-moi ton coeur
Car je suis un homme
L'homme de tous les temps
L'homme de tous les cieux
L'homme qui te ressemble .
René Philombe

Je vous laisse réfléchir sur le sens de ce dernier poème , peut-être que je n'aurais pas dû le mettre ? Qui sait ?
J'en connais tous les mots , il y a tant de temps que je le vois sur ce mur !

Non! Irène, Kathia n'est pas partie. Elle reste au fond de nos coeurs. Comme la flamme qui lui a été adressée l'an dernier par un de nos amis de sa blogosphère.


Nous pensons, pendant ces heures terribles à sa famille rassemblée autour d'elle. Je leur adresse mes plus affectueuses pensées et leur souhaite bon courage pendant les pénibles heures qu'ils vont vivre.
Vous qui passez, allez lui rendez lui visite sur le lien qui se trouve dans la marge de mon blog et laissez lui quelques mots gentils. Elle mérite bien ça. Même si elle n'aimait pas qu'on l'encense. Je vous assure si vous l'aviez connue, vous l'auriez aimée aussi.
Khate, on t'aime.

02 avril 2007

THRILLER

pour vous mettre en condition, cliquez deux fois sur la barre.



C'est la deuxième fois que ça m'arrive dans ma vie. Se sentir prêt à passer sous le rouleau compresseur d'un ennemi invisible mais palpable. La première fois, c'est la Gendarmesque qui a essayé de m'avoir. Cette fois-ci, j'avais la sensation que c'était l'Etat lui même qui tentait de m'écraser. Et par le truchement de son plus redoutable repésentant.

Ca m’est tombé comme ça sur la tête. Dimanche soir. J’avais passé une bonne journée en famille. J’étais détendu, serin. Je venais pour consulter mon courrier sur ma messagerie quand mon cœur s’est arrêté. Net. Ne vous bilez pas il est reparti.
Devant mes yeux ébahis se déroulait le message que je n’aurais jamais voulu recevoir. Remarquez bien que j’aurais du m’en douter ! Ça devait se produire. La veille j’avais envoyé un magnifique dossier photos en PPS à plusieurs de mes contacts pour les faire profiter des splendides diaporamas. Et bing !!!!! un quart d’heure après, ma messagerie était en rade. Ça aurait du me mettre la puce à l’oreille.

Je n’en croyais pas mes yeux. J’étais la victime du plus sombre thriller de l’avant élection présidentielle. On voulait me museler. Mais à quel titre????

La Répression des cyberfraudes message @ linternaute.com
Madame, Monsieur
Comme chaque trimestre, la cellule d'investigation de la Répression des cyberfraudes passe en revue l'intégralité des blogs hébergés sur les serveurs français. Après avoir analysé le contenu de votre site personnel, plusieurs chefs d'accusation ont été retenus contre vous pour les raisons suivantes :
- Vous avez utilisé 53 illustrations sans copyrights. 36 d'entre elles ont été jugées trop érotiques par nos services. Pour connaître la liste complète des images incriminées, cliquez ici
- Vous avez tenu des propos insultants à l'encontre de Sarkozy.
- Vous avez utilisé 77 fois l'anglicisme 'lol', interdit depuis novembre 2007 sur la blogosphère. Pour en savoir plus sur le contenu de cette récente loi, cliquez ici.
Supposant de votre bonne foi et partant du principe que ces erreurs ne se renouvelleront plus, la Répression des cyberfraudes vous accorde 4 heures pour supprimer la totalité de votre blog à compter d'aujourd'hui. Passé ce délai, vous serez contraint à …………………………………………….………………………………………………………………………

Qu’avais-je bien pu commettre comme cyber-crime? Comme lèse cyber-majesté?

- Les rares photos étrangères à mes albums figurant sur mon blog étaient des clichés montrant des lieux publics, des paysages bucoliques. J’avais peut être omis de mentionner mes sources. Pas de quoi fouetter un chat's.

-Mes illustrations trop érotiques !!!!! Moi qui fait très attention à mes illustrations!!!. C'est certain, je parsème quelques'uns de mes textes de représentations de femmes un peu dénudées, lascives. Mais allait-on me condamner pour avoir montré la voluptueuse Marion abandonnée sur son lit après une étreinte avec Rolla sur un de mes billet. Non, j'en doute. Il s’agit d’un tableau du talentueux GERVEX exposé au musé de BORDEAUX.

Peut être était-ce la belle Pandora peinture illustrant mon billet éponyme ? Ridicule !!! C’est une huile du célèbre peintre LEFEVRE. Elle est plus que prude sur ce tableau. Certaine publicités de savons ou de yaourts sont bien plus osées. Alors.......!!!!



- Où voyaient ILS de l’érotisme dans mes poésies si tendres et aux mots si mesurés. Qui étaient donc ces barbares? Ces incultes!!

- Les propos insultants envers SARKOSY (Ils auraient pu écrit Monsieur SARKOZY quand même !!!) Bon sang!!! mais.... La voilà la raison !!!!!!. Cinq minutes avant j’avais mis un commentaire sur le blog de ce candidat pour l’informer qu’un membre des forces de l’ordre avait été tué en escortant Mme ROYALE. Je lui demandais même quelle aurait été sa réaction dans ces circonstances, car la candidate, elle, n’avait semble-t-il pas manifesté la moindre contrariété. C’était ça....... Mes propos pourtant clairs avaient été mal interprétés. Et « ON » me faisait taire. Quelle injustice. Mais quelle injustice me frappait. Je me trouvais embringué dans un thriller malgré moi. C’était bien décidé, il risquait pas que je vote pour lui, celui-là. Ha non ! Certainement pas !

Quatre heures!!!. Quatre heures qu’ILS me donnent pour tout boucler : faire des sauvegardes auparavant? N’y comptons pas je n’avais pas le temps nécessaire. D’autant que les minutes avaient passées. Pendant lesquelles je perdais un temps précieux à lire et relire, bousculer dans ma tête les phrases que j’allais pouvoir écrire pour me défendre contre cette injustice. Du temps pendant lequel je commençais à penser qui informer de ma détresse. Car il fallait que ça se sache. Ha oui ! il fallait que la susnommée blogosphère le sache.

Et depuis quelle heure était arrivé cette menace ? Une heure ? Deux heures peut être ? Quel temps perdu !!!!!! Et qu’allaient dire mes chers lectrices et lecteurs habitués. Un blog supprimé, c’est pas rien. Et quelle honte !!!!!!

Je décidais de me mettre enfin à l’ouvrage. Je choisissais mes plus belles phrases argumentées.
Je commentais chaque paragraphe de la funeste sommation à disparaître. Puis une phrase que je n’avais pas remarquée auparavant me fit bondir. ILS me reprochaient même l’emploi de l’anglicisme « LOL ». Je ne suis pourtant pas le seul à l’utiliser. Ha !!! ILS allaient m’entendre ! Ça oui ! Ou plutôt me lire.

Pas à pas, j’avançais dans ma défense, lorsque mon épouse vint aux nouvelles. Qu’est ce que j’avais bien pu écrire pour qu’ON me sanctionne à ce point ? Et elle se mit à la lecture. Me reprochant mon manque de discernement à l’égard du candidat SARKO. Nous voilà dans de beaux draps !!!! Ça n’est pas que ça la chagrinerait, que mon blog soit supprimé. Bien au contraire. J’aurais plus de temps pour m’occuper du jardin et de la maison, pour peindre….et…...

C’est alors que, me penchant sur l’afflictive peine, je lisais la stupéfiante et arbitraire sentence qui me touchait en mon plus profond honneur :

…….à 624 heures de travaux d'intérêts généraux dont 300 heures consacrées au maniement d'une motocrotte.

Pour les 324 heures restantes, vous avez la possibilité de choisir vous-même votre programme en cliquant ici. Nous vous invitons à prendre contact le plus rapidement possible avec nous afin de régulariser votre situation. Pour cela cliquez-ici.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.

Inimaginable !! c’est impensable ……… Soudain je me ressaisissais et reprenais la lecture depuis le début. De crainte de perdre du temps inutilement, j’avais omis de cliquer sur les liens hypertextes pourtant évidents. Je notais que la loi stipulant l’interdiction de l’emploi de l’anglicisme « LOL » n’était de toute évidence pas encore votée. Mais pour qui nous prennent ILS, ces cyber-espions ?

Il me fallait des sources légales pour me défendre aussi, je décidais de sacrifier à l’urgence et de cliquer sur les liens sur lesquels j’aurais du me pencher bien plus tôt. Je cliquais donc :
Et devant mes yeux non moins hagards s’ouvrait le commentaire suivant :

Ce poisson d’avril de L’INTERNAUTE vous a été envoyé par Mme …........….@wandoo.fr.
Sacrée frangine !! Pourtant elle ne savait pas pour SARKOSY.
Encore une de mes précipitations m’avait joué un méchant tour!!!! Car si j’avais lu la menace jusqu’au bout, j’aurais pu lire qu’elle était signée de :
AUGUSTIN TERNET
Responsable de la RCF (Répression des cyberfraudes)


J’ai honte !!!!!!!! Et je demande pardon à Wictoria et à Micheline à qui j'ai fait parvenir la redoutable et perverse cyberblague.
Ho! je ne me faisais pas de mouron pour Wictoria. Elle est trop cyberbranchée pour se laisser avoir par une blagounette pareille. Toutefois, elle resta circonspecte quant à l'expéditeur. Je crois qu'elle n'a même pas cherché à savoir le fin mot de l'histoire jusqu'à ce que je me dénonce.
C'est pour Micheline que je me fais plus de souci. Aurat-t-elle pensé à cliquer? Et quant elle saura, sa colère sera-t-elle terrrrrrrrible? protégez moi d'elle s'il vous plaît!!!!