Hier 15.04.2007 j'ai appris la disparition d'une femme qui m'était très chère.
Elle est entrée dans ma vie telle une étoile filante, l'espace d'un hiver et d'un printemps qui se termine. Si son passage a été fugace, la lumière qui se dégageait d'elle était aveuglante.
Toutes celles et ceux qui l'ont connue sont tombés sous le charme de sa personnalité marquée et son immense culture, pour son amour des autres.
La vie avait été en partie méchante avec elle. Elle a semé sa générosité tout au long de son calvaire. Je sais qu'à présent elle se repose. Elle est une de ces personnalité que l'on qualifie d'immortelle. Une GRANDE DAME.
Je laisse la place à Irène, sa fidèle amie de toujours qui a demandé aux amis de Khate de laisser une trace d'elle sur leurs blogs. Et ce, malgré son immense chagrin.
Est-ce une fin ? Est-ce un autre début ?
"Elle" m'avait dit : " Quand je partirai , je voudrais que tu recopies , quelque part , n'importe où , ce poème que j'aime beaucoup , fais-le de façon à ce qu'il soit lu par beaucoup de personnes!" . Ne sachant pas où l'écrire , je le mets sur mon blog qui n'a pas tellement de lecteurs et je compte sur vous , même si vous n'êtes pas nombreux pour "le relayer".
Tant de temps
Le temps qui passe
Le temps qui ne passe pas
Le temps qu'on tue
Le temps de compter jusqu'à dix
Le temps qu'on a pas
Le temps qu'il faut
Le temps de s'ennuyer
Le temps de rêver
Le temps de l'agonie
Le temps qu'on perd
Le temps d'aimer
Le temps des cerises
Le mauvais temps et le bon et le beau et le froid et le temps chaud
Le temps de se retourner
Le temps des adieux
Le temps qui n'est même pas
Le temps de cligner de l'oeil
Le temps relatif
Le temps de boire un coup
Le temps d'attendre
Le temps du bon bout
Le temps qui ne se mesure pas
Le temps de crier gare
Le temps mort
Le temps mort et puis l'éternité .
Philippe Soupault
( Ce poème a sans aucun doute une ponctuation , je ne la trouve pas . Si vous la connaissez , je la mettrai aussitôt . Merci beaucoup .)
Maintenant que j'ai tenu ma promesse , je ne peux pas résister à vous écrire un autre petit poème . L'auteur est bien moins célèbre . Il n'a que la valeur que je lui donne et la valeur qu'elle lui donnait . Il est encadré sur le mur de son bureau , elle l'emmenait partout avec elle et elle l'accrochait là où elle se trouvait comme pour crier bien haut le message qu'elle voulait faire passer à celui qui lui rendait visite . Elle était comme çà !
L'homme qui te ressemble
Pourquoi me demander
La longueur de mon nez
L'épaisseur de ma bouche
La couleur de ma peau
Et le nom de mes dieux
Ouvre-moi mon frère !
Je ne suis pas un noir
Je ne suis pas un rouge
Je ne suis pas un jaune
Je ne suis pas un blanc
Je ne suis qu'un homme
Ouvre-moi mon frère !
Ouvre-moi ta porte
Ouvre-moi ton coeur
Car je suis un homme
L'homme de tous les temps
L'homme de tous les cieux
L'homme qui te ressemble .
René Philombe
Je vous laisse réfléchir sur le sens de ce dernier poème , peut-être que je n'aurais pas dû le mettre ? Qui sait ?
J'en connais tous les mots , il y a tant de temps que je le vois sur ce mur !
Non! Irène, Kathia n'est pas partie. Elle reste au fond de nos coeurs. Comme la flamme qui lui a été adressée l'an dernier par un de nos amis de sa blogosphère.
Nous pensons, pendant ces heures terribles à sa famille rassemblée autour d'elle. Je leur adresse mes plus affectueuses pensées et leur souhaite bon courage pendant les pénibles heures qu'ils vont vivre.
Vous qui passez, allez lui rendez lui visite sur le lien qui se trouve dans la marge de mon blog et laissez lui quelques mots gentils. Elle mérite bien ça. Même si elle n'aimait pas qu'on l'encense. Je vous assure si vous l'aviez connue, vous l'auriez aimée aussi.
Khate, on t'aime.
Vincent,
RépondreSupprimervous m'aviez adressé un e-mail pour encourager Khate à reprendre son blog, vous vous souvenez ?
Khate est partie, savez-vous comment ? Elle répétait souvent qu'elle voulait en finir, est-ce qu'elle a fait, ou est-ce la maladie qui vient de l'emporter ?
C'est très curieux parce que je pensais à elle ces derniers jours, et je me disais : va t'elle répondre à mon commentaire ? Khate n'avait pas la langue dans poche.
Je vais relayer votre texte publié, sur mon blog.
Dites moi vite !
Alch'
salut alch' je t'ai répondu sur ton blog.
RépondreSupprimerKhate va nous manquer.
plus de mot , juste silence et respect AU REVOIR KHATE
RépondreSupprimeret merci Vincent de m'avoir informé trés vite de cette disparition ....
Merci pour ton recueillement Débla.
RépondreSupprimerEt bien sur pour ton passage.
Salut compagnon
RépondreSupprimerJ'ai transposé les deux poémes qui lui vont si bien sur mon blog avec une illustration de mon cru.
Merci et Fraternité
merci SAM je vais aller voir.
RépondreSupprimerJe ne sais que dire que respect et silence pour cette amie qu'elle etait.
RépondreSupprimerMerci Vincent
Grenouille 13
pour te repondre, mais tu aurait du m'incendier par mail… il m'arrive d'être maladroit, surement stupide, c'est humain, je suis malheureusement loin d'être parfait, je ne me souviens plus de ce que j'ai dis sur le blog d'irene, mais soit certain que c'était sans mechanceté aucune… Si j'ai offensé quelqu'un je reitere mes excuses… je te prie de bien vouloir prendre tout ceci pour de la maladresse.
RépondreSupprimerGrenouille:
RépondreSupprimerc'est vrai que le silence est parfois préférable. merci de ton passage.
Yoyo :
c'est vrai, j'aurait dû. J'ai été maladroit moi aussi. je suis sûr que c'était pas méchant.
Ca aurait pu dérider l'atmosphère. Et je suis sur que Khate en rit encore. Mais ses amis la regrettent et se recueillent encore qq jours sur son blog et celui de son amie Irène. Vas y faire un tour.
Vincent,
RépondreSupprimerje n'ai pas connu Khate, mais elle devait être débordante d'amour à donner.
Je comprend ta peine
bises
Vincent,
RépondreSupprimerje n'ai pas connu Khate, mais elle devait être débordante d'amour à donner.
Je comprend ta peine
bises
Ho! oui! Framboise, tu aurais même aimé discuter avec elle. Une championne de l'écologie raisonnable.
RépondreSupprimerA plus