25 août 2009

Le Français jugent les touristes étrangers.

C'est vrai qu'on a mauvaise réputation??????? Du moins ce sont les sondages qui le disent.
Mais pourquoi dit on tant de mal de nous?

J'aimerais émettre mon avis et savoir ce que vous pensez des touristes étrangers en France. C'est vrai quoi!!!! le Français fait toujours l'objet de quolibets blessants, de moqueries.

Si, d'après les sondages nous sommes une nouvelle fois réélus à cette place, il faut avouer que ne sommes pas les pires touristes. Mais nous avons notre caractère et nous savons ce qu'est la qualité de vie. Les visiteurs de notre pays eux même le disent. Alors nous aimons avoir en voyage le même confort ou approximatif. Si noussommes ce peuple désagréable, sale, râleur et pingre, pourquoi l'hexagone est il une des destinations préférée?

Le français à l'étranger reflèterait la moyenne nationale.:

- Sales: une réputation honteusement proverbiale et puis, entre le hollandais qui se déleste des reliefs de son repas frugal sur nos parking ombragés et les tonnes de déchets qui échouent sur nos côtes toute l'année avouez qu'il y a de quoi râler.

- râleurs : voir supra.

- mal élevés : Ca reste à prouver.

- radins : Le cas du hollandais qui amène tout de son pays en venant chez nous n'est il pas emprunt d'une certaine touche de ladrerie?

- terriblement prétentieux : Peut être que notre retenue est elle prise pour de la fierté.

Pour ce qui me concerne à l'étranger je me considère comme une sorte d' ambassadeur de mon pays et je m'attache à donner l'image de la France qu'elle mérite. Je fais le canard. J'essaie de me noyer dans la masse, de ne pas gêner l'autochtone. Je respecte le code de la route local dans ses particularités. Je goûte à la cuisine locale. Avant le voyage je lis des ouvrages sur le pays. Je me renseigne. J'essaie même d'apprendre des mots et expressions, ce qui est toujours apprécié par un hôte.

Voilà pourquoi ce sondage m'a fait bouillir. La France reçoit sans broncher les attaques de ses touristes. Alors pourquoi le français moyen que je suis n'aurait-il pas le droit de donner son avis sur le touriste résident ou de passage.

Cette année j'ai eu l'occasion de sillonner l'ouest de l'Europe :
Au printemps traversée de notre douce France, passage éclair au Luxembourg, voyage nonchalant au gré de l'autoroute Belge et retour par le même trajet. Puis cet été en juillet visite éclair à Barcelone et enfin vacances sur la côte Basque Française et Espagnole.

Des étrangers, j'en ai vu pas mal, et je me suis décidé à les examiner de près. Je parlerai de ce que je connais le mieux. La circulation et la sécurité routière.

Je serai bref sur l'Allemand discret et le British huppé qui se font petits et s'excusent presque de nous envahir. Mis à part quelques rares Teutons et Britaniques cossus dans leurs puissantes et rapides berlines qui nous dépassent, nous scotchant sur place, ces voisins ne se font pas remarquer. Ils aiment notre mode de vie et notre gastronomie et respectent nos lois et codes. Chapeau!

Le Luxembourgeois. Sa population peu importante pourrait lui permettre de se noyer dans le flot de la circulation mais après examen on peut dire qu'il est l'automobiliste le plus inconvenant avec le Suisse. Ces deux fiscalement privilégiés circulent sur nos voies rapides comme si elles leur appartenaient "J'ai une grosse bagnole et tire toi de mon chemin, la route est à tout le monde à commencer par moi - Tes lois j'en ai rien à faire". Je vous jure!! Ca m'est arrivé plusieurs fois en région Lyonnaise. Le Luxembourgeois et le Suisse te collent au train jusqu'à ce que tu cèdes la place, avec un doigt d'honneur en remerciement, ou pour que tu accélères . Même si tu es déjà en marge de la vitesse autorisée.




J'ai une sympathie particulière pour nos amis les belges d'autant que j'ai dans ce pays de nombreux cousins que j'aime et une amie internaute dont j'admire la culture et la gentillesse. Cependant (pardons chers cousins, pardon Coumarine) ils doivent savoir que leurs compatriotes font n'importe quoi sur nos autoroutes.
Je me souviens de ce retour de Perpignan il y a trois ans. L'autoroute était bondée de toutes les nationalités européennes :
- Caravanes et véhicules lents à droites;
- Pépés et septuagénaires obtus de toutes nationalités abonnés à la file centrale pour tout le trajet;
- Automobilistes nantis de bolides-confortablement-installés-de-façon-immuable-sur-la-file-de-gauche, les Belges et les Hollandais.

Que faire lorsqu'on rentre sur LYON et qu'on n'appartient à aucune des trois catégories?
Eh bien on fait du slalom entre "les frontières mouvantes de l'Europe et de l'égoïsme motorisé". On tente de s'immiscer entre les "nations en estive" sans accrocher quiconque. Je repérais à la hauteur de Montpellier, un quatuor de Mercedes breacks immatriculées en Belgique qui ne laissait personne s'intercaler dans leur convoi. Et chaque essai était transformé par un coup de frein vengeur, une nouvelle queue de poisson, un sourire ironique. C'est vrai, j'oubliais. L'union fait la force.

A Nîmes ils étaient encore en file indienne. A Remoulins toujours dans l'obstruction. A Orange ils accaparaient l'asphalte avec délectation. A Bollène je m'arrêtais pour me sustenter et oublier ces chauffards. Le temps qu'ils prennent le large. Une fois restauré je reprenais la route, libéré de ces importuns mais à la hauteur de Vienne, alors que j'étais au terme de mon odyssée, je voyais arriver dans mon rétroviseur les quatre cavaliers de l'apocalypse toujours à gauche,toujours collés, toujours en vitesse hautement excessive, toujours narguant l'obéissant Français.

Et cette année encore je remarque que les conducteurs de grosses cylindrées étrangères ont une fâcheuse tendance à s'affranchir avec une arrogance outrancière des articles de notre code de la route. Nos radars, ils s'en moquent. Nos agents ils les prennent pour des demeurés. C'est facile pour eux de faire croire qu'ils ne parlent que le flamand. Alors le pandore berné baisse les bras.

Un peuple cependant tire son épingle du jeu. Ce colonisateur vit dans son petit monde et traverse le nôtre à son rythme en regardant droit devant lui. Comment pourrait il médire de nous? Il ne nous fréquente pas, ne nous regarde pas, ignore notre langue, nos us et coutumes. Avez vous observé le Hollandais chez nous? A croire que la Hollande est le seul pays doté de commerces. Il débarque avec ses denrées certainement insipides (qu'il aimerait nous obliger à manger), sa réserve de papier hygiénique, ses packs de boissons aseptisées, son fromage sans goût sous plastique, ses idées préconçues et vit en autarcie dans des camps de vacances hollandais où il retrouve dans le magasin saisonnier hollandais, les maques hollandaises, le voisin de son quartier............ Et lorsqu'il repart, les pauvres communes rurales ramassent les détritus hollandais épars dans nos belles campagnes. Et c'est nous les crados, les crâneurs, les rapias?

Demandez à l'Ardéchois ce qu'il pense du touriste dans la région de vallon-pont-d'arc. C'est une vraie catastrophe pour les aborigènes qui ne reçoivent aucune part du gâteau batave. A la fin de l'été ce sont les communautés locales qui doivent remettre à grands frais la nature en état.

Les hollandais ne circulent jamais à droite. Ce serait un déshonneur pour eux. Je les ai vus entre Anvers et Bruxelles. Ils sont déjà collés sur la voie centrale, des fois qu'ils ratent l'autoroute de l'Estérel après Orange!!!!!

J'en ai observé un, un jour. Lui et moi étions seuls entre Clermont-Ferrand et Orléans sur une section particulièrement rectiligne et longue. L'autoroute était dégagée, vide. Il roulait paisiblement à gauche, à plus d'un kilomètre devant moi et son clignotant gauche battait toute la mesure de son indifférence. Il était seul au monde.

Je lui fais un appel de phare assez tôt pour qu'il se rabatte et me permette de le dépasser. Ce qu'il fait au bout plusieurs appels insistants. Vous le savez qu'il est interdit de dépasser à droite, vous. Il me laisse donc la route mais quelle n'est pas ma surprise de le voir revenir sur la file de gauche le clignotant toujours bloqué. Je lui indique avec le mien (pour voir sa réaction) qu'il avait oublié de se rabattre mais non, lui et son clignotant se plaisaient à gauche.

Lorsqu'il a quitté les grands axes, le hollandais s'approprie le paysage. Il se fiche de tout ce qui bouge autour de lui. La route de montagne est aussi à lui, alors lui qui ne la voit que rarement, il roule au pas, profitant du virage soporifique pour l'admirer. Mais aussi moderne que soit son automobile, il semble que celle-ci ne soit pas dotée de rétroviseur. Car souvent c'est un embouteillage qui le suit. "Z'ont qu'à rester chez eux ces cons de Fransozen. D'autant que le paysage, ils le connaissent et ils y vivent". Qui n'a pas pesté contre ce "lambinos" qui vous empêche d'avancer vers le lieux de votre villégiature, votre lieu de travail?

Je me pose des questions tous le étés. Qui sont les vacanciers les plus désagréables?
Nous ou eux? Les automobiles-clubs étrangers ne devraient ils pas être informés de nos sentiments à l'égard de leurs ressortissants? Les autorités françaises sont elles décidées à sanctionner les mauvais comportements de touristes étrangers sur nos axes?

Il est vrai qu'en 2008, lors de la Journée européenne de la sécurité routière, la France et la Belgique ont signé un accord bilatéral sur les sanctions routières transfrontières. Un automobiliste Français, commettant une infraction en Belgique (et vice et versa), l’accord permettra de faire suivre l’amende au contrevenant. Des accords similaires auraient été passés entre la France et l’Allemagne, le Luxembourg et la Suisse. mais sont ils réellement appliqués? J'en doute.

L'été dernier plus de 36% des infractions liées à la vitesse impliquaient des véhicules avec des plaques d’immatriculation étrangères. Ne sont pas contés ceux qui échappent aux radars.


Si le français voit en rentrant chez lui arriver les procédures de pays étrangers relative à ses inconduites, il semble bien que certains étrangers ne sont toujours pas sanctionnés par nos radars fixes ou mobiles. Qu'en est-il de la Hollande. Serait-t-elle sur une autre planète? dans une autre galaxie? De nombreux agents de la circulation hésitent à verbaliser un conducteur ne parlant pas sa langue et qui souvent le roule dans la farine.

Cependant je découvre "in extremis" que l'un d'entre-eux a été, dans le courant du mois de juin, contrôlé, par les gendarmes sur l’autoroute A 1. Ce hollandais qui roulait à 229 km/h, (Une vitesse ramenée à 217 km/h) a dû régler une forte amende avant de voir son permis de conduire confisqué, par ce que lui, il a été intercepté. (La Voix du Nord)