27 octobre 2011

Le tour du Puy Mary et la Jordannie.


 Pour nous changer les idées après cette promenade Aurillacoise, nous allons prendre le bon air pur des nos montagnes et faire le tour du puy Mary. 
 Nous laissons une voiture au virage de Bonnefous (1200) dans le cirque de Mandaille et les deux autres sur le parking du buron d'Eylac d'où nous partirons. 


 Nous venons de démarrer du tournant des marmottes (1466). C'est  ce virage en épingle à cheveux qu'affectionnent  les "tourdefrançophiles" pour voir passer un tas de bouffons.  
  De là nous avons une vue magnifique sur le col d'Eylac et ses "sagnes"  qui donnent naissance à l'Impradine.


  Il faut se ménager, ça monte dur!
Sous la Brèche de Roland (1647).
Mon petit fils, 3ans et demi nous étonnera par son endurance.   Chapeau Lucas!!!!!!!!

 
 Comment ça vous ne voyez pas de marmotte!!!!!!!!!!  Entre les rochers!!!! 
Agrandissez alors! Vous voyez un gros rocher au centre?
A deux centimètres au dessous deux autres rocher, juste en dessous! 
Une boule de poils beiges! C'est elle. 


 Dans la montée vers le col  nous contemplons la vallée de l'Impradine et le col de Serre (1309) dans son axe le Puy de Niermont (1620). Du col de Serre, à la fin du mois de septembre on peut assister au brame des cerfs qui grenouillent sur la pente sise à droite.
 
 
Arrivés au premier col sur le GR4 à 1685 mètres nous contemplons le chemin parcouru.
Nous sommes partis du Buron d'Eylac au centre de l'image.
De gauche à droite la pyramide du Puy Mary (1783), le col du Pas de Peyrol (1588) et le Puy de la Tourte (1704)

Nous redescendons vers le col de cabre. Le sentier est parfois malaisé car écroulé par endroits.En haut, le sommet du Puy de Peyre Arse (1808).


                         Le sentier est parfois malaisé car écroulé par endroits.



                   Dans le prolongement du Bataillouse, le téton de vénus (1669)


Le puy Bataillouse (1683) surplombe le col de cabre (1528).
  De ce col on peut souvent voir des troupeaux de chamois, mais ces derniers temps, les chasseurs déplorent leur quasi disparition. Le loup en serait il la cause? A surveiller!  
             
Ce que vous montre ma femme,  c'est le Puy Griou. (1690).
      C'est notre pain de sucre à nous.
      Vu sous cet angle, ça ne se voit guère mais vu de la vallée c'est surprenant
C'est lui qui bouche le trou de la cheminée.

C'est le copain préféré de mon ami  Jean-Michel.
 A sa base en plus sombre, c'est son petit frère, le Griounou (1514)
 Derrière eux l'Elancèze (1571)
                                   Au milieu, coule une rivière, la Jordanne.



Sur notre droite  la barrière (Dyke) volcanique des Chavaroche (1739) , Cassaïre (1576), Cabrespine (1501) et le puy Bassièrou (1444). Plus loin, le bassin d'Aurillac. Le Sud, quoi!!!!!!!! Cette chaine est en fait un des rebords (car il en reste encore un peu partout autour du puy Mary) du volcan de type Strombolien qu'était le Cantal à ses débuts. Je conseille de lire le très bon résumé sur le site du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.



Après une descente du cirque de Rombière (dénivelé de 1528 à 1236 mètres) entre les ruisseaux Jordanniens, nous rejoignons le véhiculé laissé là, pour que les conducteurs puissent retourner cherches les autres voiture à Eylac.  Ca nous donne avec les jeunes enfants un moment de répit pour contempler les frangins Griou.

20 octobre 2011

Aurillac et le festival de théatre de rue

 

Je n'avais jamais assisté au festival de théatre de rue d'Aurillac.
En effet nous n'avions jamais eu l'occasion de nous trouver dans ma ville natale depuis sa création. Je n'avais donc jamais osé porter un jugement sur ce qui y est présenté.



Cette année il se déroulait du 17 au 20 août.  Et l'ouverture avait lieu sur la place de notre désormais horrible Hôtel de ville. Je dis "désormais horrible"car l'an passé la Mairie qui voulait actualiser sa façade a opté pour un ocre des plus anachronique pour une ville du Cantal.  Elle était autrefois beige. La norme dans le cantal.

Et cette année le département a renouvelé cette faute de goût avec l’Hôpital. Allez crépir votre maison de cette couleur : la DDE ne vous le permettra certainement pas.



Or donc!!!  pour  l'ouverture  du festival   Generik Vapeur et Magma performing théâtre présentaient une création in situ, "Fuckin’ Cendrillon". Le tout sur la dite façade.  Et avec pratiquement une heure de retard.


Je ne vous dis pas l’impatience du public entassé sur la modeste place de 'l'Hôtel de ville.   La troupe s'affairait aux derniers réglages, fixations des câbles du "décors".

Ca nous a permis de voir que certaines troupes employaient des artifices originaux pour se faire connaitre.


J'ai bien aimé. 


Pendant ce temps les artistes "se la pétaient" dans leurs plumards suspendus au dessus de la foule toujoursaussi impatiente.


Et le roi, installé sur un  trône de chiottes lisait une BD.



De l'autre côté du décors, la drag-queen au balcon veillait sur le sommeil en retard de sa sleeping beauty. 


Quand soudain nous voyons sortir du brouillard un gratteur de guitare gothique hurlant des onomatopées et des borborygmes accompagnés d'une "musique" inaudible à force d'être mal réglée. S'en était trop pour nous. Il était évident qu'on se fichait un peu de nous. En je suis très poli. Pensez!! Le spectacle étant gratuit..............    

Ce que je n'ai pas apprécié du tout, ce sont ces pantomimes grotesques sur une façade portant la devise de notre nation et devant les bustes de nos grands hommes. Etonnez vous qu'on siffle la marseillaise lors des matchs de foot.


A deux pas de là, un couple d'acteurs faisait semblant de lire des affiches. Mais non! Il tentai bien de se faire connaitre. Les pôvres!


Rue des Carmes on se demandait si nous étions bien dans un festival de théatre



ou de cirque, 


Ou de figurants de cinéma.



En tous cas, on se demandait bien ce qu'avait à voir le mot "théatre".


Festival d'affichettes, peut être..



Ce que j'ai vraiment aimé, c'est ce coiffeur mystérieux.


En deux temps-trois mouvement, avec beaucoup de tallent,



Quelques feuilles,



Quelques fleurs et de la laque,



transformait  des fillettes en nymphettes ravissantes.
Chapeau monsieur l'artiste!!!
 Certainement le seul dans cette cour des miracles


Vous appelez ça du théatre? 


Ca encore!!!! dans un décors de Warhammer, WOW pour les intimes! A la rigueur.



Heureusement (ou malheureusement pour lui) un accessoire du Royal de Luxe qui fit la gloire de ce festival dans ces premières années, montait la garde dans une impasse du "quartier des casernes".  C'était le bon temps!!!!!!!!!


Sincèrement! je n'ai pas eu la sensation d'assister à un festival à haute valeur culturelle. Peut être à un rassemblement de chichonneurs-baba-cools ultras snob débarqués de leurs camionnettes rafistolées. Je veux parler des ces bandes de gosses de bourges attifés de  dreadlocks et "empatalonnés" dans des sacs à patates multicolores. 
   

La ville d'Aurillac devrait faire une sélection dans les participants de ce festival. sans quoi elle va se faire damer le pion par d'autres villes : Chalon-sur-Saône en l’occurrence.

01 octobre 2011

la Corse du Sud - 7 - Bonifacio

Arrivés à Bonifacio! Je vous déconseille de garer votre voiture sur les rares parking du port comme vous l'y obligent les agents de sécurité de la ville.
Ils sont tous pleins. Non!! Pas les agents, les parkings. Quoique......

Préférez monter à la vielle ville, même si par moment ça bouchonne un peu.
Et garez vous dans la citadelle, ancien terrain militaire aménagé en parking.
Vous serez à pieds d’œuvre pour visiter les charmantes ruelles.






 A côté de la chapelle St François et du cimetière.


Laissez votre voiture et longez la muraille d'enceinte de la forteresse.
Vous pourrez  voire quelques exemples d'architecture militaire, telle cette "guérite"
et cette tour de guet à présent transformée en habitation bling-bling.

                                                      
 Du chemin de ronde on bénéficie d'un point de vu imprenable sur le fjord d'entrée du port.


  C'est dans ce bout du monde qu'à été tournée une des principale scène du film "les canons de Navaronne" dans les années 50 ou 60. Vous en souvenez vous? 
Le commando devait faire sauter des canons implantés dans une falaise Grecque.

  Atmosphère!! atmosphère!!!


Par moment on se prend pour un oiseau


Vue imprenable sur le ferry italien.
                           
 Nous nous dirigeons ensuite vers le centre ville et traversons l'ancienne caserne de la Légion Etrangère  et la cours d'honneur face à l'église St Dominique.
   C'est ici que nous rejoignons les marcheurs qui eux ont choisi l'escalade "pédibus com jambis".    Vous serez à pieds d’œuvre pour visiter les charmantes ruelles.



             Prenons le cas du  pôvre marcheur.
Un petit regard sur le port où au loin les gréements secoués par la houle font entendre leurs "blings-blings" rassurants.


Eh oui!!!! Ils se sont tapé la montée.

Pas la peine de penser à la baignade. Interdit!


Quant voit le chemin à parcourir sous la chaleur pour atteindre la porte de Gêne, y a pas de plaisir.



Comme disent les guides : Tu veux voyager loin! mais nage ça monte dur!!!

Grrrrrr!!!!. Y a toujours des "berniques" qui s'accrochent aux rochers.

   Pfffffffff!!! presque arrivée!!!!

Petit coup d'oeil en arrière.

   Nous nous nous retrouvons sur le belvédère de la Manichella. 

    la vue est superbe.


                                                              D'ici on voit la mer et le port en même temps.                                        


                                        On survole même les mouettes.



Ca fait terriblement envie de piquer une t^te.


                                    

 Une placette derrière l'église Ste Marie-Majeur.

La rue du palais.



       La rue sainte croix et ses restaurants pas encore bondés.


Pour la petite histoire, la plus part des restos sont localisés autour d'un patté de maisons.
Lorsque nous avons demandé une table pour huit le serveur nous a répondu que nous avions le choix car tous les établissements appartenaient au même propriétaire. pratique!!!


Le port vu de la porte d'Eugène.


Nous entamons la descente vers le port .



A nouveau les "bling-blings" des accastillages se font entendre.

Il reste encore quelques "modestes" embarcations dans le port.

Mais rapidement nous constatons que les bateaux de pêche ont cédé leur place.

                     Si ça ne fait pas riche, ça fait aisé!

 Un italien et un dont j’ignore la nationalité. Une république bananière peut être.
Vous connaissez ce drapeau, à droite?

   Un jamaïcain de Londres.


Au retour sur Ajaccio nous pouvons nous arrêter pour photographier le  pont d'Abra sur le Taravo du haut du viaduc flambant neuf. C'est cette Corse que j'aime.