Pour nous changer les idées après cette promenade Aurillacoise, nous allons prendre le bon air pur des nos montagnes et faire le tour du puy Mary.
Nous laissons une voiture au virage de Bonnefous (1200) dans le cirque de Mandaille et les deux autres sur le parking du buron d'Eylac d'où nous partirons.
Nous venons de démarrer du tournant des marmottes (1466). C'est ce virage en épingle à cheveux qu'affectionnent les "tourdefrançophiles" pour voir passer un tas de bouffons.
De là nous avons une vue magnifique sur le col d'Eylac et ses "sagnes" qui donnent naissance à l'Impradine.
Il faut se ménager, ça monte dur!
Sous la Brèche de Roland (1647).
Sous la Brèche de Roland (1647).
Mon petit fils, 3ans et demi nous étonnera par son endurance. Chapeau Lucas!!!!!!!!
Comment ça vous ne voyez pas de marmotte!!!!!!!!!! Entre les rochers!!!!
Agrandissez alors! Vous voyez un gros rocher au centre?
A deux centimètres au dessous deux autres rocher, juste en dessous!
Une boule de poils beiges! C'est elle.
Dans la montée vers le col nous contemplons la vallée de l'Impradine et le col de Serre (1309) dans son axe le Puy de Niermont (1620). Du col de Serre, à la fin du mois de septembre on peut assister au brame des cerfs qui grenouillent sur la pente sise à droite.
Nous sommes partis du Buron d'Eylac au centre de l'image.
De gauche à droite la pyramide du Puy Mary (1783), le col du Pas de Peyrol (1588) et le Puy de la Tourte (1704)
De gauche à droite la pyramide du Puy Mary (1783), le col du Pas de Peyrol (1588) et le Puy de la Tourte (1704)
Nous redescendons vers le col de cabre. Le sentier est parfois malaisé car écroulé par endroits.En haut, le sommet du Puy de Peyre Arse (1808).
Le sentier est parfois malaisé car écroulé par endroits.
Dans le prolongement du Bataillouse, le téton de vénus (1669)
Le puy Bataillouse (1683) surplombe le col de cabre (1528).
De ce col on peut souvent voir des troupeaux de chamois, mais ces derniers temps, les chasseurs déplorent leur quasi disparition. Le loup en serait il la cause? A surveiller!
Ce que vous montre ma femme, c'est le Puy Griou. (1690).
C'est notre pain de sucre à nous.
Vu sous cet angle, ça ne se voit guère mais vu de la vallée c'est surprenant
C'est lui qui bouche le trou de la cheminée.
Vu sous cet angle, ça ne se voit guère mais vu de la vallée c'est surprenant
C'est lui qui bouche le trou de la cheminée.
C'est le copain préféré de mon ami Jean-Michel.
A sa base en plus sombre, c'est son petit frère, le Griounou (1514)
Derrière eux l'Elancèze (1571)
Au milieu, coule une rivière, la Jordanne.
Sur notre droite la barrière (Dyke) volcanique des Chavaroche (1739) , Cassaïre (1576), Cabrespine (1501) et le puy Bassièrou (1444). Plus loin, le bassin d'Aurillac. Le Sud, quoi!!!!!!!! Cette chaine est en fait un des rebords (car il en reste encore un peu partout autour du puy Mary) du volcan de type Strombolien qu'était le Cantal à ses débuts. Je conseille de lire le très bon résumé sur le site du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.
Après une descente du cirque de Rombière (dénivelé de 1528 à 1236 mètres) entre les ruisseaux Jordanniens, nous rejoignons le véhiculé laissé là, pour que les conducteurs puissent retourner cherches les autres voiture à Eylac. Ca nous donne avec les jeunes enfants un moment de répit pour contempler les frangins Griou.