15 décembre 2014

Le Cambodge - le temple de Ta Prohm.

Tout d'abord je précise à mes amis cambodgiens qu'ils peuvent traduire mon texte en Khmer e utilisant le module situé en haut à droite de mon blog. Il suffit de choisir la langue sur le déroulant.

First of all I specify to my Cambodian friends that they can translate my text into Khmer   using the module situated above on the right by my blog. It is enough to choose the language  on unwinding  it .


ដំបូង ខ្ញុំសំដៅលើមិត្តភ័ក្ត្រកម្ពុជារបស់ខ្ញុំដែលអាចបកប្រែអត្ថបទរបស់ខ្ញុំជាភាសាខ្មែរ ដោយប្រើប្រាស់អក្សរនៅស្តាំដៃខាងលើ។ វាគ្រប់គ្រាន់ក្នុងការជ្រើសរើសភាសា៕

Translation in Latin:

 Dom Bong knhom Sam dao ler mit pheak Kampuchea ro boas knhom dae arch bork pre art ta bot ro boas knhom Chea pea sar khmer doy bre bras art sor khang sdam dai. Vea kroup kran knoung ka chres res Phea sar.


 

Ta Prohm. Pour moi c'est le plus authentique. 
C'est un des principaux  monastères de Jayavarman VII  (XII - XIIIème siècle).

L'Ecole Française de l'extrême-orient a choisi de le laisser en état pour monter un exemple de ce qui a été découvert au XIXème siècle. Ici, à l'entrée, un dépôt de pierres récupérées ça et là.


 Le site a été maintenu dans un état de négligence apparente qui lui donne un air romantique.


Malgré le temps et la végétation, certains bâtiments sont en assez bon état.


Même si certaines pierres sont passablement de guingois.


Cependant, quelques parties de l'édifice sont en partie restaurées avec sobriété.
Surtout pour éviter la ruine complète.


 Les fromagers géants (celba pentandra) et les Ficus religiosa responsables du délabrement des constructions sont maintenant les garants de leur stabilité.


Un Légo d'un autre âge. Où les enfants jouent. Mon fils et sa compagne Khmère.


Souvent on se demande comment ça peut tenir.


Dans ces visites on s'attend à voir surgir Baghera ou Balou.


Les arbres soutiennent les monuments et les étais soutiennent le tout.


Seuls les végétaux ont le droit de grimper.


On retrouve toujours les motifs vus sur le temple d'Angkor





De nombreuses tours semblables à celle-ci "tiennent" encore debout.


Grâce aux ficus.



Et aux fromagers séculaires.


Certains se comportent, il faut le dire, de façon bien cavalière.



D'autres abritent dans leur frondaison des colonies d'abeilles sauvages.
A cette saison (mars) les arbres sont en partie dépouillés à cause de la chaleur et du manque d'eau. Mais la mousson ne va pas tarder.



Sans commentaire.


Leurs racines font penser à de puissantes mains géantes.


Difficile de prendre des photos avec les touristes.
Faut faire avec.


Ici, derrière ce fromager géant, un autre arbre a été consolidé, à l'aide d’échafaudages en bambous (spécialité asiatique)  pour qu'il ne s’effondre pas sur les ruines.


Un des rares Nâga  en bon état sur le site.


La terrasse du Gopura oriental III.


Ici on tente le tout pour le tout.


Un des bâtiments les mieux conservés.


La police touristique veille au grain.


J'ai comme l'impression d'être suivi.



Là on a mis le paquet.


Ce ficus est très prisé des touristes asiatiques qui posent en faisant le V de la victoire. 
Il faut presque prendre un ticket pour immortaliser la dentelle de son système racinaire aérien.  Prendre son mal en patience.



Non! Ca n'est pas le serpent Khâ mais une racine bien portante.


Mais la nature a toujours le dessus.