Cette photo fut prise en 90, lors d'un voyage en Tunisie, je m'étais amusée à faire une petite balade à dos de dromadaire, j'avais bien ri, et je me souviens d'une chose : ce n'est pas du tout confortable !
18 mai 2007
A dromadaire
Cette photo fut prise en 90, lors d'un voyage en Tunisie, je m'étais amusée à faire une petite balade à dos de dromadaire, j'avais bien ri, et je me souviens d'une chose : ce n'est pas du tout confortable !
16 mai 2007
1 - Une migration à la façon western !
Puis ayant été importunée par un internaute indélicat, elle décidait de supprimer son site. Je lui demandais donc l'autorisation de le récupérer pour le mettre sur le mien, ce qu'elle m'accorda de bonne grace.
Les présentations sont faites. Voilà donc en deux parties, le billet d'irène à qui je laisse la parole.
Maintenant, taisez vous et écoutez!
Hier soir , j'avais d'abord mis cette note dans la catégorie : "C'était moi! ".Comme tout allait de travers, Pffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!! Tout s'est effacé et après avoir copieusement insulté mon papy/ordinateur, je lui ai interdit de me regarder et je l'ai éteint.
Non, mais des fois !
Il ne va pas vouloir commander lui aussi ?
Je sais que mon mari me parle, je vois ses lèvres bouger mais je n'entends rien du tout. Jje suis assourdie par le bruit de ce coucou qui doit faire plus de bruit que mille comme lui réunis . Tant pis pour lui , il recommencera tout à l'heure , il est habitué à hurler plus fort que le moteur mais pas moi .
Tout à coup mon oreille entend le mot "dangereux" et bien entendu (pas courageuse) j’écoute. -" C'est dangereux, les gnous savent que les crocodiles les attendent!" , bon, je crois que j'aurais mieux fait de continuer à être sourde , j'ai rien compris ! Où sont les crocodiles ?
2 - une migration façon western
C'est là que je comprends pourquoi "les crocodiles dangereux les attendent», bon oui, il me faut le temps.
Les étourdis qui ne se sont pas arrêtés assez tôt tombent dans la rivière où ils sont aussitôt dévorés par les grandes mâchoires puissantes.
Le petit avion arrive lui aussi au bout de son voyage après avoir survolé des kilomètres de savane , frôlé quelques girafes impassibles et bien secoué ma petite carcasse .
Paraît que c'était pour pas que je m'endorme ! Pas de risques ! mais , merci tout de même Yves. Le Cesena va se poser sur une toute petite bande de terre caillouteuse perdue dans ce coin du Kénya tout près de la frontière tanzanienne et je ne suis pas fâchée de pouvoir sortir de là.
Le premier coup d'oeil me rassure, les hautes et grandes herbes jaunes sont encore là , les animaux en liberté aussi , les acacias , les arbres parasols et le ciel bleu aussi . Je suis de retour sur terre.
Je trouve qu'Irène a eu une chance inouïe d'assister à un tel spectacle que le commun des mortels ne peut contempler qu'assis dans un profond et généreux canapé.
Je ne sais si elle aura l'occasion d'en contempler beaucoup d'autres mais je le lui souhaite.Que le vent de la savane emporte ce voeux vers toi.
12 mai 2007
1 - La Tunisie des pistes berbères
Atterrissage à Djerba, passage obligé pour le Sud tunisien. Ne restez pas au bord des piscines si vous y allez. l'intérieur vaut le détour.
traverserons Tataouine la vigilante.
Nous visiterons son marché aux épice et aux poteries.
Nous escaladerons les ruines de Chenini, porte du désert.
Nous taperons le cul sur les pistes du désert.
Goûterons la quiétude de l'oasis de Ksar Ghilane.
Nous balancerons au gré du pas nonchalant des dromadaires à Saafrane.
Traverserons le Chott El jerid en eaux sous la brume suffocante de son importante évaporation.
Ferons une virée mémorable dans le Chott El Gharsa en 4x4 et son décors de STAR WARS
11 mai 2007
2 - La Tunisie des pistes berbères
Jerba - Médénine – Tatatouine - Chenini - Ksar-Ghilane
Après un saut de puce entre Lyon et Djerba, nous sortons frais et dispos du 737 de la Karthago Airlines sur l’aéroport de ZARZIS. La ville de Houmt Souk est sous pression policière. Un déploiement de force impressionnant : Pâques juive oblige.
Le lendemain, nous sommes pris en charge par Mohammed qui se tient à bord du premier 4x4. Notre convoi ne se compose que de deux véhicules. Quelle chance. Hayed, notre chauffeur, un robuste, taciturne et potelé autochtone charge les valises sur le toit.
Drop el djebel !!!! Direction le nord du Gondwana, ou ce qu’il en reste. Bref le sud de la Tunisie.
Nous franchissions la jetée romaine, amoncellement de lourds rochers servant de route goudronnée longée par les pipelines d’alimentation en eau de l’île. Cet obstacle franchi, halte sur un parking où se tiennent déjà une vingtaine de 4x4. Heureusement, nous ne ferons pas partie de cette cohorte. Mais nous les retrouverons presque régulièrement à chaque halte. Le guide nous explique la jetée et le reste du voyage.
Nous avons la chance qu’Hayed, le taciturne se mue en compagnon de voyage très agréable. Très instruit et plein d’humour, il remplace utilement le guide que nous n’avons pas dans la voiture.
Puis nous prenons la route plein sud à travers les vastes oliveraies. Nous visitons les ghorfas de Médenine, qui rappellent un peu les constructions de STAR-WARS. Mais ce n’est pas un hasard.
Nous continuons vers Tataouine, ville pleine de charme, où les femmes portent le voile très chamarré où se mêlent le rouge et le bleu. Non, ce bled, n’est pas si éloigné que l’expression laisse supposer.
La ville est surplombée pas le sinistre bagne français servant à présent vu sa position stratégique, de base pour les transmissions militaires.
A Tataouine, nous visitons le magnifique marché aux épices
A la sortie de Chenini, nous sommes étonnés par l’ingéniosité des berbères à domestiquer la nature. Les rares oueds sont endigués par des restanques qui retiennent la bonne terre et l’eau et leur permettent de cultiver fourrage, légumes et fruits à l’ombre de généreux palmiers.
Le trajet dure des heures. Mais quel paysage! Montagnes, collines, plateaux, regs, ergs, dunes, caillasses, re-dunes, re-erg.
Installation au bivouac de Ain Sebah. Dîner COUSCOUS.