Jerba - Médénine – Tatatouine - Chenini - Ksar-Ghilane
Après un saut de puce entre Lyon et Djerba, nous sortons frais et dispos du 737 de la Karthago Airlines sur l’aéroport de ZARZIS. La ville de Houmt Souk est sous pression policière. Un déploiement de force impressionnant : Pâques juive oblige.
Nous sommes conduits à l’hôtel DAR YASSINE. Un après midi de repos et de flânerie nous est laissé par le Guide Mohammed, une jeune Tunisien très « IN » et sympathique. Nous prenons notre premier repas : COUSCOUS. Nous sommes douze. Pas un de plus. Ouf !!! Mon épouse et moi, Yvette et Maurice, Alain et Solange - Bernadette et Robert - Françoise et Jean-Marie – Christine et Bernard (le chibani). Je vous passe l’après midi.
Le lendemain, nous sommes pris en charge par Mohammed qui se tient à bord du premier 4x4. Notre convoi ne se compose que de deux véhicules. Quelle chance. Hayed, notre chauffeur, un robuste, taciturne et potelé autochtone charge les valises sur le toit.
Nous sommes dans le même 4x4 qu’Yvette et Maurice - Alain et Solange. Leur gaîté et leur gentillesse ne faibliront pas pendant l’odyssée.
Drop el djebel !!!! Direction le nord du Gondwana, ou ce qu’il en reste. Bref le sud de la Tunisie.
Nous franchissions la jetée romaine, amoncellement de lourds rochers servant de route goudronnée longée par les pipelines d’alimentation en eau de l’île. Cet obstacle franchi, halte sur un parking où se tiennent déjà une vingtaine de 4x4. Heureusement, nous ne ferons pas partie de cette cohorte. Mais nous les retrouverons presque régulièrement à chaque halte. Le guide nous explique la jetée et le reste du voyage.
Nous avons la chance qu’Hayed, le taciturne se mue en compagnon de voyage très agréable. Très instruit et plein d’humour, il remplace utilement le guide que nous n’avons pas dans la voiture.
Puis nous prenons la route plein sud à travers les vastes oliveraies. Nous visitons les ghorfas de Médenine, qui rappellent un peu les constructions de STAR-WARS. Mais ce n’est pas un hasard.
Nous continuons vers Tataouine, ville pleine de charme, où les femmes portent le voile très chamarré où se mêlent le rouge et le bleu. Non, ce bled, n’est pas si éloigné que l’expression laisse supposer.
La ville est surplombée pas le sinistre bagne français servant à présent vu sa position stratégique, de base pour les transmissions militaires.
A Tataouine, nous visitons le magnifique marché aux épices
et aux poteries puis repartons.
Certains irréductibles berbères hantent encore les lieux dans l'espoir d'une photo rémunératrice.
A la sortie de Chenini, nous sommes étonnés par l’ingéniosité des berbères à domestiquer la nature. Les rares oueds sont endigués par des restanques qui retiennent la bonne terre et l’eau et leur permettent de cultiver fourrage, légumes et fruits à l’ombre de généreux palmiers.
Le trajet dure des heures. Mais quel paysage! Montagnes, collines, plateaux, regs, ergs, dunes, caillasses, re-dunes, re-erg.
Drop el djebel !!!! Direction le nord du Gondwana, ou ce qu’il en reste. Bref le sud de la Tunisie.
Nous franchissions la jetée romaine, amoncellement de lourds rochers servant de route goudronnée longée par les pipelines d’alimentation en eau de l’île. Cet obstacle franchi, halte sur un parking où se tiennent déjà une vingtaine de 4x4. Heureusement, nous ne ferons pas partie de cette cohorte. Mais nous les retrouverons presque régulièrement à chaque halte. Le guide nous explique la jetée et le reste du voyage.
Nous avons la chance qu’Hayed, le taciturne se mue en compagnon de voyage très agréable. Très instruit et plein d’humour, il remplace utilement le guide que nous n’avons pas dans la voiture.
Puis nous prenons la route plein sud à travers les vastes oliveraies. Nous visitons les ghorfas de Médenine, qui rappellent un peu les constructions de STAR-WARS. Mais ce n’est pas un hasard.
Nous continuons vers Tataouine, ville pleine de charme, où les femmes portent le voile très chamarré où se mêlent le rouge et le bleu. Non, ce bled, n’est pas si éloigné que l’expression laisse supposer.
Il est au carrefour de la route venant de Djerba, celle de la Libye, celle continuant vers le sud saharien et celle que nous allons emprunter vers Chenini à l’ouest puis Ksar Ghilane.
La ville est surplombée pas le sinistre bagne français servant à présent vu sa position stratégique, de base pour les transmissions militaires.
A Tataouine, nous visitons le magnifique marché aux épices
A partir d’ici, plus de pompes à carburants.
Ce sont des particuliers installés au bord des axes avec des bidons de diverses contenances qui vendent du carburant Libyen : Proximité et tarifs obligent.
Déjeuner (COUSCOUS) à Chenini, installée en amphithéâtre naturel, incrustée dans la montagne, et ruinée par les pluies diluviennes de 1969.
J’admire, et je ne suis pas le seul, les vieilles portes des maisons en ruines.
A la sortie de Chenini, nous sommes étonnés par l’ingéniosité des berbères à domestiquer la nature. Les rares oueds sont endigués par des restanques qui retiennent la bonne terre et l’eau et leur permettent de cultiver fourrage, légumes et fruits à l’ombre de généreux palmiers.
Nous sommes dans le djebel Dahar. Plus de route. De la piste.
Hayed, nous indique que le campement de AIn Sebah se trouve derrière les collines.
Mais pendant environs 80 km de cahots, soubresauts, sur la tôle ondulée ou la caillasse, il nous dira toujours que « c’est derrière les collines ». Tradition berbère.
Le sabler est si fin ici qu'on peut y lire la trace d'une fourmi laborieuse.
On y voit une étonnante violette, elle aussi courageuse..
Le trajet dure des heures. Mais quel paysage! Montagnes, collines, plateaux, regs, ergs, dunes, caillasses, re-dunes, re-erg.
peuplés rares troupeaux de chèvres sahariennes noires, de moutons,
ou de dromadaires sous la surveillance de faméliques gardiens invisibles.
Installation au bivouac de Ain Sebah. Dîner COUSCOUS.
Installation au bivouac de Ain Sebah. Dîner COUSCOUS.
Nous nous endormons sous la tente berbère à trois couples.
superbe !!!
RépondreSupprimerMerci Wictoria. Je suiçs ravi de ton retour sur notre bologosphère.
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