Bérénice est l’arrière petite fille d'Hérode le grand et fille d’ Hérode Agrippa 1er. Elle appartient à la famille royale qui a gouverné en Judée au 1er siècle avant notre ère.
C’est en 67, alors que Vespasien est en Galilée qu’elle rencontre Titus alors qu’elle cherche d’aider son frère, Hérode Agrippa II pour se rapprocher des Romains. Elle est très belle et ses actions politiques impressionnent Titus. Il tombe sous le charme de la Reine Juive.
Dès l’avènement de Vespasien, leur liaison est officielle mais devant la désapprobation du peuple, Bérénice reste en Judée lors du retour de Titus à Rome car son père l’a persuadé qu’elle mettrait en péril l’installation durable de leur dynastie mais en 75 Bérénice vient avec son frère à Rome et devient officiellement l’épouse de Titus. Ils sont la cible des critiques. Les Romains entretiennent depuis toujours une méfiance à l’égard des juifs habitant la Ville. Ils ont peur également que Bérénice soit une autre Cléopâtre dont ils gardent un mauvais souvenir. Ils ont l’impression que Titus veut se rapprocher de l’orient.
Par respect envers la volonté du peuple, il va renvoyer Bérénice malgré lui et malgré elle en Judée.
Alors que la saison enflamme nos jardins
Et nos cœurs alanguis battent à l’unisson
Ton front comme le mien s’argente avec l'âge.
Ton regard est perdu, mes yeux cherchent le tien
Aux profondeurs azurs de lointains paysages
Que nous vîmes tous deux alors que nous étions
Esseulés, morfondus, et brisés de chagrins.
Les frondaisons dorées, et leurs tapis de mousses
Nous choient de leur cocon, assourdissent nos pas.
Les brumes de l’automne nous cacheront des spectres
La frayeur, les remords, les souvenirs nous poussent.
Tous deux nous les fuyons jusqu’à notre trépas
Nous nous fondrons enfin en ce décor champêtre.
Les nuits entre tes bras me sembleront bien douces.
Et sous les nues d’octobre nos plumes s’enhardissent
Elles tissent un linceul qui nous recouvrira
Une cape de mots, un manteau de langueurs.
Fuyant toujours plus loin au tréfonds des abysses
Notre course effrénée un jour se finira.
Et comme tu le sais, reviendra le bonheur.
Mais, je serai Titus, tu seras Bérénice.
Photos prises sur le site de wikipédia.
Salut Vincent!
RépondreSupprimerJe vois que mes commentaires ne sont pas passés! Il y en avait deux pour la note sur les noms de plantes!
C'est une belle note car j'adore les histoires d'amour! :) Dommage qu'elles sont toutes tristes! :)
il y a des trag�dies qui se terminent bien...
RépondreSupprimerbelle envol�e Vincent :)
Il y avait Le" titus et Bérenice de Racine" et il y a le tien, C'est superbe, que dire d'autre...J'ai lu et relu, aimé, de belles images : le front qui s'argente,les frondaisons dorées, les frayeurs les remords les souvenirs nous poussent, la cape des mots. Une réussite. Sido
RépondreSupprimertrès jolie contribution, felicitations;-)
RépondreSupprimerBen alors, tu valides pas les commentaires ?
RépondreSupprimerC'était au temps ou les allergies n'étaient pas si courantes... Sachant que les pollens sont mauvais pour les bronches et qu'en région du sud les pluies d'été sont trop rares pour laver les cyprès, faut-il ne faire aller les enfants fragiles en vacances d'été que seulement au nord...?
RépondreSupprimerN'y a rien d'évident dans la vie. Mais tu as raison : les peluches sont plus accueillantes pour les acariens que certains autes jouets et je suis bien d'accord...
Bonne semaine à toi
Je suis né de parents "fabricants de jouets en tissus bourrés". J'ai pris leur suite dans le travail et suis devenu "fabricant de jouets en peluche".
RépondreSupprimerEn ces veilles de Noël, j'ai donc programmé quelques notes qui concernent le jouet, du magasin d'autrefois (paru)à l'atelier de mes parents (à paraître) en passant par quelques scans de pages de nos anciens catalogues...
Bonne journée à toi. Ici, temps de fin d'automne, humide plutôt que froid
Oui, je prépare une petite note sur les ours et Lyon. J'ai connu un couple de fana, Geneviève et Gérard Picot, qui pourraient bien en être à l'origine.
RépondreSupprimerLe premier qui trouve prévient l'autre... si tu le veux bien.
Bonsoir Vincent!
RépondreSupprimerMerci pour tes passages sur mon blog! C'est gentil!
C'est mon troisème commentaires chez toi! Pourquoi ça ne passe pas?
Je te souhaite un très bon week-end!
De gros bisous Bonne nuit
bonsoir tatioucka, merci aussi de tes passages. tu vois que ça passe bien.
RépondreSupprimerbisouxxxxxx
ok aben bonsoir, sauf que je serai absent jusqu'a jeudi.
RépondreSupprimerbon week end
Difficile de poster un commentaire, j'essaie encore une fois. Je trouve ton poème trés reussi,de trés jolis vers, de belles images, des expressions poètiques à souhaits sur ce thème racinien "relooké". Bravo. Sido
RépondreSupprimerBonjour et merci de ton passage LASIDO.
RépondreSupprimerJe te souhgaite de bonnes fetes.
C'est vrai quoi, on a envie de te laisser un comentaire, on l'écrit et puis rien ne passe. C'est dommage.
RépondreSupprimerWictoria
Bonsoir véro. je ne comprends pas ce qui se passe. Peut être par ce que je ne suis pas revenu de congé.
RépondreSupprimerBonsoir Vincent!
RépondreSupprimerEs-tu revenu?
Est-ce que tout va bien?
Bonne nuit
Bonjour tatiana. Je suis revenu. J'ai mmême fait un petit tour sur ton blog. beau billet
RépondreSupprimerbises
Tu écrit merveilleusement je comprends mieux le pouvoir de tes mots en te lisant. Bisous
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