20 octobre 2006

ROLLA

Le poème que j'ai composé est la description
d'un tableau exposé au musée des beaux arts de
BORDEAUX.

Il a été inspiré par une oeuvre d'un auteur
Français romantique ( que je n'ai jamais lue).
Si par hasard mon texte étais similaire à celui
auquel je fais référence. Signalez moi le et
pardonnez moi. J'ignorais cela lors de ma
composition.

Je vous demande de me dire qui est l'auteur du
tableau décrit et qui l'auteur de l'oeuvre littéraire.
ce tableau est d'une rare beauté.

J'attends vos réponses.


La chambre se réveille, et au petit matin
Rolla quitte sa belle, la toise l’air hautain.
Pendant que lui, s’habille elle est abandonnée
Noyée dans les délices de la nuit passée.

Il est à la fenêtre ouverte donnant sur le boulevard
Au loin le jour se lève, sur des ocres blafards.
Va-t il la rejoindre dans le creux du grand lit ?
Qu’importe, elle sommeille et ne rêve qu’à lui.

Sa peau laiteuse est belle, éclairée pas les feux
De l’astre qui inonde la pénombre du lieu.
Sa jambe gauche pend à l’extérieur des draps
La droite mi-fléchie nous cache ses appâts.

Sa poitrine est offerte à qui veut la saisir
Ses courbes de déesse ne peuvent pas mentir,
La nuit a été longue. Et ses cheveux défaits
Sur la soie en témoignent, Marion est épuisée.

Sa chevelure rousse ruisselle sur son bras
Replié sous sa tête alors que l’autre, las,
Est étendu vers l’homme qui va bientôt partir
Marion la courtisane ne peut pas le saisir.

Elle dort de tout son être et ne peut voir Rolla.
Son visage en peine ombre, ses lèvres de grenat
Et ses paupières closes : Marion est usée.
Par leurs ébats, leurs jeux au cours de la nuitée.

A droite dans la chambre, sur un fauteuil crapaud
Et sur le sol épars, mêles tel un château,
Un haute de forme triste, les jupons de satin,
La canne du dandy en un amas malsain.

Les bijoux de la nymphe, brillent de mille feux
Des perles et des bagues, des colliers et un noeud
Sur la tablette claire d’un guéridon discret
Sous la lampe d’opale qui connut leur secret.

Il est prêt, il se meut, il traverse la chambre
Et puis, a pas feutré, voit son corps qui se cambre
Rolla doit la quitter, continu son chemin,
Rolla a décidé, il ne lui dira rien.

7 commentaires:

  1. Pas de problème ZED.
    je ferai ça demain
    il fait beau chez les cousins .
    à+

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  2. pour le poète j'ai pensé à Musset, mais je ne connais pas le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, et je ne sais pas du tout ce que tu veux évoquer comme tableau...
    Bon début de semaine Vincent

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  3. bravo pour musset. Si tu peux m'en dire plus sur l'ouevre. pour ce qui est du tableau je t'en dirai plus sur ta messagerie si tu le veux bien.
    donne moi ton email sur vincent.lejoly@wanadoo.fr stp

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  4. mon e-mail vincent : il suffit de cliquer sur "ecrivez-moi" qui se trouve sur mon blog en haut à droite à côté de ma photo... pour Musset son oeuvre "Rolla" est en plusieurs partie, elle est complète et très diverse, il suffit de la lire, je pense que tu y prendras du plaisir...

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  5. Le tableau : Rolla de Henri GERVEX (1852-1929) :)

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  6. bravo a wictoria et a mariel.
    ça c'est de la culture.

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  7. Marie.l je suivrai ton conseil. Je n'ai encore jamais lu du Musset. ces auteurs romantiques sont un peu désuets aujourd'hui. Il est vrai que notre époque s'y prête peu.
    je vais chercher ces bouquins.

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Vince "Africantal"