Et que tous regards se retournent vers nous
Je croise ton regard, je frôle tes genoux
Ton corps contre le mien se traîne avec paresse.
Je perçois le tempo de ton cœur affolé
Son rythme s’alangui, suit le son des violons
Tes yeux mi clos s’affolent sur la boule au plafond
Et tes reins son tendus dans un torride excès.
Les bêlements de l’argentin ne se font plus entendre
Et tandis que de nous, tous les regards s’enfuient
Tous le poids de ton corps qui semble se détendre
Est porté par le mien jusque vers la sortie.
Mais comme a regret notre couple s’avance
Au centre du parquet tu fonds entre mes bras
Notre lutte n’est plus même pas une danse
Et c’est en combattant que le bal finira.
La moiteur de tes flancs, la chaleur de tes lèvres
Et tes cheveux de jais défaits et ruisselants
Ressemblent une mer que l’orage soulève
Et notre barque frêle file vers les brisants.
Tu te glisses sous moi, comme un roc sous l’épave
Et les bandonéons assourdissent nos pas
Nos corps ne font plus qu’un, nos bras ne font qu’un mât
Qui tangue sur les flots au rythme de l’étrave.
Et la boule d’argent pour nous poursuit sa course .
Nous ne somme que seuls sur le parquet luisant
Ton regard et fixé au loin sur la grande ourse
A l’horizon se lève une lune d’argent.
et continuent les joutes,
RépondreSupprimeret se poursuit la route
je n'ai plus aucun doute
tu sais bien composer...
bravo !
Merci mariel - ça me fait du bien
RépondreSupprimerc'est toi mon prof, ma muse.
Sans dec! Ce jeu m'amuse (facile)
Si tu le veux bien.
bravo à vous deux pour les coms qui riment , je ne sais pas faire cela.
RépondreSupprimeret toi Cantalou , magnifique poeme suave et langoureux, Le tango est la danse la plus sensuelle que je connaisse. Si tu es amateur tu devrais aller faire un tour chez Kronik dans mes liens.
à bientot
Par malheur framboise, je danse oui mais le tango, je passe autanyt de temps sur les pieds de ma cavalière que sur le parquet.
RépondreSupprimerj'adore le rock. Mais si je le danse pas trops mal, ma cavalière
se prend parfois mon coude dans le nez pendant les passes
j'aimerais danser sur la salsa mais je ne trouve pas de manuel pour me l'enseigner. Sa musique est superbe, aérienne, sensuelle,
féminine, sucrée, salée, épicée, cuivrée, percutante , diabolique
parfois langoureurse, sulfureuse.
je l'aime.
génial ton blog continu j'y passe de temps en temps pour voir tes nouveaux sujets
RépondreSupprimera+ norbert
Le tango, une de mes danses préférées hi hi
RépondreSupprimerTrès sensuel ce tangoneon et bien écrit.
Bravo.
Amitié
merci de m'avoir invitée à prendre ma part de tes offrandes poétiques.
RépondreSupprimeret moi je vais te faire honte:
"Sans rime ni raison" (déjà partagé avec mariel)
Tandis que ta muse s'amuse, moi je muse et je m'use..à poursuivre ce qui fuse dans le ciel qui m’accuse de m’introduire par ruse, sans ma muse et venir en intruse , toujours obtuse , aux jardins de Syracuse !!!
poil à ce qui s’occluse !
Bonjour Vincent!
RépondreSupprimerC'est un superbe poème sur ma dance préférée.Ca fait plaisir de découvrir encore un poète!
Nous avons dansé le tango argentin pendant cinq ans avec mon mari. Meintenant on fait une pause: bcp de travail pour agrandir la maison!:)
Le rock et la salsa et toutes danses aussi, nous on dance. Il dance comme toi, mon mari mais c'est en faisant qu'on arrive!!! :)
Mais je pense que tu te souséstimes car dans ton poème tu as écris: " Nos corps ne font plus qu'un..." alors que les profs de tango disent que c'est seulement les couples avancés qui arrivent à faire!!!
Amicalement Tatiana Bonne journée
merci Tatiouchka
RépondreSupprimerTes compliments me vont droit au coeur.
je continue a rechercher la plante que croyait être une passiflore.
tu peux me dire comment sont ses ramures et ses feuilles?
as tu regardéé ce que j'ai dit dessus sur ton blogg?
africalement
je prends enfin le temps de découvrir ton blog... tu écrit bien c'est vrai!!
RépondreSupprimerà bientôt
merci nicole à bientot
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