11 octobre 2006

pestilences.


Village abandonné au sein de la verdure.
Le ruisseau de jadis est encombré d'ordures.
La renouée du japon a envahi tes bords.
Et tes eaux maintenant ont des relents de mort.

Des frigos par ici, et des fauteuils pas là
Où est il le vallon que j'aimais autrefois.
Tes berges où je pêchais sont couvertes d'ortie
Il n'y a plus de goujon tout au fond de ton lit.

Un sommier à ressort plus loin te fait barrage.
Tu sembles le dépôt de notre seul garage
Et l'huile de vidange serpente entre les joncs
Où donc est la rivière où se mirent nos monts.

Un jour, il certain d'aucun t'ont nettoyé
Mais a nouveau les gens y vident leurs éviers.
Tes flots nauséabonds qui coulent vers la mer
Vont traverser des lieux où tout devient désert

La vie que tu donnais ne se répandra plus.
Engrais et pesticides ont dégradé ma vue.
Même la libellule et le gai papillon
Ne viennent butiner au creux du frais vallon.

4 commentaires:

  1. très joli texte
    la chtimi te remercie je vsi miuex et si tu veux voici mon a dresse msn nicole.fraysse@hotmail.fr
    merci pour tous tes messages je te réécriarais plus longuement bientot
    nicole'

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  2. Bonjour Vincent ! Merci d'avoir laissé un petit mot sur mes couleurs du temps, je songerai à parler des villages des Yvelines tant que j'y habiterai...

    Ton poème est très prenant et tellement vrai !

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  3. Joliment dit et belle photo.

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  4. dommage pour l'environnement, la région a l'air superbe... mais ceci est courant malheureusement, et plus moyen d'y faire de belles promenades sans être incommodés.

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Vince "Africantal"