30 janvier 2007

3 - Le Maroc Impérial - IFRANE - EFROUD - La route du Sud

SALAM ALEKOUM !!!! LABES?

Vous avez bien dormis? BON!


Installez vous, nous partons dans quelques minutes. Nous quitterons le Maroc des citées impériales pour nous rendre dans le Grand Sud. Ha ! Vous en prendrez plein la vue. Fini pour un moment les odeurs fortes. Nous nous dirigerons vers le moyen Atlas et déjeunerons à MIDELT. En fin de journée "INCH ALLAH" nous parviendrons à ERFOUD, fin de l'étape pour dormir sous la tente berbère aux pieds de la Merzouga.

Vous remarquerez que notre guide à troqué sa djellaba pour une blouse ivoire moirée d'un pantalon bouffant bleu ciel et s'est couvert la tête d'un chèche bleu du plus bel effet. On sent qu'il "rentre chez lui"

C'est partiiiiiiiii!



Nous nous éloignons de FES l'enchanteresse pour nous diriger vers IFRANE à 63 km. Après la traversée d'une plaine aride, nous entamons la montée vers IFRANE. Stupéfaction!. Nous revenons en Europe. les arbres deviennent verts : Des platanes longent la route, des résineux couvrent peu à peu le paysage. Les habitations se couvrent de toitures de tuiles rouges pentues. Alsace? Des nids de cigognes sur les cheminées. Savoies? Allez savoir. Seuls des minarets émergeant des hameaux permettent de constater que nous n'avons pas été victimes d'une porte spatio-temporelle.
La montée se fait moins raide. Enfin nous atteignons un col noyé dans une forêt de cèdres centenaires. Un village de montagne bien de chez nous. Vous êtes à IFRANE, station de ski (oui-oui) réputée, université américaine ((ils ne se mettent pas n'importe où) et même une source VITTEL. La photo ci-dessous a été prise chez Google, encore un amerloc. Je n'ai pas jugé bon d'en faire.






La pause pipi est finie. Nous repartons. Nous traversons ces majestueuses forêts de cèdres qui se dégarnissent peu à peu sous les razzias des pauvres autochtones qui ont bien le droit de se chauffer mais qui se servent du bois pour la sculpture d'objets d'art, source de revenus. Ha! Bon! Alors!

Ces forêts, si elle ne sont plus le refuge des redoutables lions de l'atlas dont le dernier a été tué je crois dans les années 60, sont animées par les joyeux babils des turbulents singes de berbérie. Des macaques, en fait. Malgré notre attention soutenue nous n'en verrons aucun. Nous laissons à notre droite la célèbre station de ski de MISCHLIFFEN, au nom curieusement germanique. Qui saura me dire?

Au col du ZAD 2178 mètres, nous amorçons la descente sur MIDELT qui est encore loin. Une pose s'impose pour admirer une majestueuse plaine aride avec en fond les crête du haut Atlas. Notre arrivée sur le parking met en fuite une horde de ces grands chiens bergers berbères faméliques, rendus à la vie sauvage. Pas facile de les photographier. Quoi famélique? Vous trouvez que ce terme est anti féministe? Vous exagérez. Si je parle de "têtes de nègres" vous me traiterez d'esclavagiste? Bon! c'est moi qui raconte.




Lorsque nous parvenons dans la vaste plaine précédant MIDELT une patrouille de la Gendarmerie Royale nous stoppe. Notre guide doit lui indiquer notre itinéraire et apprend qu'elle fait de la prévention contre le terrorisme. Il me semble me souvenir que dans cette période, le monde arabe déplorait un attentat contre des touristes israélites. Sa majesté Mohamed VI prenait donc des précautions.



MIDELT, paisible bourgade assoupie par la chaleur. Une fois restauré, nous repartons bien tajiné et traversons des vastes étendues "steppeuses" d'où émerge parfois au loin un minuscule troupeaux de brebis locales et faméliques (Na!).



Ici les ovins changent de formes et de couleurs. Plus de toisons claires et épaisses. Ils sont plus grands, élancés, souvent couverts de poils longs et noirs. Ne les cherchez pas il n'y en a pas sur la photo.




Nous avalons les kilomètres de ce paysage martien puis Filon vers la vallée de l'Oued ZIZ.




Le site du tunnel du légionnaire percé en 1930 par la légion. Ah! si les militaires n'avaient pas été là!!!!



Vous voyez qu'ils n'ont pas toujours l'arme prête à l'emploi.





Nous passons près de ER RACHIDIA l'ancienne KSAR ES-SOUK. Si cette ville évoque des aventures épiques (je ne sais pas pourquoi en fait, ce nom me plaît) Elle n'offre paraît il aucun attrait, Nous passons, tant pis.


Enfin les gorges du ZIZ et ses palmeraies rafraîchissantes aux noms sympathiques : Meski - Oulad-aïssa - Ksar-Jdid.................


............. Aït Amira - Bordj-Yerdi coincée entre des plateaux rectilignes.





Le ciel se fait pastel. Une fine poussière de sable ocre envahi peu à peu l'air. Une temête de sable approche. Par bonheur elle ne se déclarera vraiment que dans la nuit. Après que nous ayons terminé notre repas berbère sous la tente berbère. Nous aurons droit à un concert berbère auquel participera notre guide (à gauche) expert en Derbouka (djembé berbère).


Mais pour le moment participons à la réception qui a été organisées par les hommes du désert. Pour celà, vous devez passer au billet suivant. A tout à l'heure.

2 commentaires:

  1. bonjour
    je suis né a marakech et vecu a midelt
    merci de tes mots pour ce pays
    as tu quelques photos recentes de Midelt?
    a bientot, je garde ton blog ds mes favoris
    patrick

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  2. par malheur patrick,Je crois que je n'ai que ces photos du secteur où je n'ai fait que passer. Mais je chercherai et te rendrai compte.
    merci pour ton passage chez moi.

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Vince "Africantal"