Peinturluritudes.

Après une longue période d'inactivitude peinturluresque, je me suis enfin remis à mes pinceaux. Mon entourage commençait à ce demander si j'allais m'y remettre un jour. Moi aussi je vous l'avoue. Il a fallu qu'un voisin aquarelliste à ses heures, organise une expositions réunissant tous les talents artistiques de la commune pour que je me fasse violence. Cette biennale étant prévue pour avril, la veille des élections justement, je me devais de produire. Je vous préviens, mes toiles ne sont pas achevées. Soyez donc indulgents. Merci d'avance

Ici un jeune étudiant en théologie islamique. Non ce n'est pas un jeune gnaoua du MAROC, bien que cela aurait pu être. Non c'est une jeune noir camrounais du nord.

On m'avait dit "change un peu de l'Afrique". sous entendu "tu ne sais faire que ça?". Sympa la famille! Alors, je me suis demandé ce qui pouvait bien être commercial. Je l'avoue que l'Afrique, c'est pas très vendable. Faut le style de meuble, de maison, les trophées aux murs......... "Et puis ça va pas avec mes rideaux" - "y a pas de cadre" - ou "ça va hurler avec ma tapisserie". Alors je me suis mis à l'esapgnitude. Je vous dirai si c'est porteur. Olé!

Mais vous connaissez l'adage "chassez le naturel, il revient au galop". Bing! Re-Afrique. Du nord cette fois. Dans les vieux papiers et journaux reliques de mon père, je me suis trouvé une page de " L'ILLUSTRATION" de 1911, une photo pleine page en noir et blanc. Une ruelle sombre de FES. Un travail de création, car j'ai du retrouver les couleurs dans ma mémoire et faire une synthèse de couleurs sur des photos de vacances.

Bon! Je file, il faut que je les termine, j'en ai d'autre à commencer. Y a du boulot, vous savez!

Besslâma!