LE POUNTI.
Le pounti est originaire de Haute Auvergne, donc le Cantal . N'en déplaise aux Rouergats qui nous piquent toutes les bonnes recettes. Toutes. Il faut utiliser des feuilles de blettes ( certains y mettent tout, le vert et le blanc). D'autres y mettent des épinards et de l'huile d'olive mais ça relève de l'hérésie, et de la triche. Y a pas beaucoup d'olivier dans le cantal vous savez! . Quant à la viande, autrefois dans les fermes ce plat était préparé pour utiliser les restes (gras de jambon, cochon cuit, etc.).
Si vous utilisez de la poitrine fraîche ou fumée, alors, oubliez le sel Pas de levure dedans. Surtout pas!!! Ca fait couffler Voici le détail de vos emplettes si vous êtes tentées.
- 300g de feuilles de bette (seulement le vert c'est meilleur)
- 1 petit bouquet de persil et de ciboulette
- 250g de chair à saucisse (facultatif)
- 4 œufs
- 150g de farine (avec levure incorporée) ou + 5g de levure
- 20cl de lait
- huile
- sel et poivre
- 12 pruneaux
Faire gonfler les pruneaux secs à l'eau bouillante.
Dans une jatte, mélanger les œufs, la farine, le lait, la chair à saucisse.
Hacher finement, les contenu dans la jatte. Le tout doit avoir la consistance d'une pâte à crêpe épaisse (ajouter de la farine si nécessaire).
Saler et poivrer
Graisser un plat à bord haut ou une cocote en fonte
Egoutter les pruneaux ( retirer les noyaux :si vous voulez mais avec c'est plus couleur locale).
Verser la moitié de la farce dans le plat, ajouter les pruneaux et les recouvrir du reste de farce
Faire cuire dans le four à 200°C, 50 mn/1 h, jusqu'à ce que LE POUNTI soit bien doré.
Servir chaud ou tiède.
Un CONSEIL
Quand LE POUNTI est froid,
le couper en tranches d'une épaisseur d'environ 2 cm,
le faire dorer à l'huile dans une poêle.
A servir chaud avec une salade verte.
C'est excellent !
LE POUNTI peut être congelé, en tranche épaisse.
Pour le consommer, placez les tranches, directement dans l'huile chaude.
Ne pas oublier un couvercle car l'huile chaude avec les produits congelés, ça pétille !
Bonne dégustation.
Vous pouvez retrouver le POUNTI sur le site testadaz.com ( bonne bouffe cantal)
Miammmm!!!!
RépondreSupprimerDe quoi peser 80 kg
Phoebus
Bien plus que celà car il s'agit d'un dessert. Et on peut le consommer après une truffade ou une potée. Et j'avoue que ça tient au corps. Comme beaucoup de plats de haute auvergne.
RépondreSupprimerCoupé en petits cubes , piqués d'un cure-dents , le pounti froid est très apprécié à l'apéro . Là , préférez la cuisson dans un moule à cake , la découpe est plus facile.
RépondreSupprimerPour ma part , d'après la recette de ma mère qui la tient de sa mère , laquelle suivait celle de sa grand mère .... je mets des feuilles d'orties ( cueillies avec des gants ) , des feuilles de blettes et pas de ciboulette qui changerait le goût , SURTOUT pas de levure , ni d'huile d'olive .12 pruneaux , c'est un minimum .
Je le réchauffe à la poêle , dans un mélange beurre et huile , c'est plus moelleux . C'est bien comme ça que tu l'aimes , frérot ?
Bon appétit
Des orties!!!!! Beuhark!!!
RépondreSupprimerJe sais! c'est très tendance en ce moment mais je laisse ces herbacées aux canards et aux masochistes.
Pourquoi pas faire du pounti avec des feuilles de chichon alors? C'est aussi tendance, non?
Mais bon! si tu aime ça comme ça pourquoi pas. Mais pas pour moi.
je te donne un la recette des "coufidoux" un pounti plus rapide à faire :
RépondreSupprimerTu prends quelques pruneaux pas trop secs (avec noyaux) que tu vas entourer de fines tranches de ventrèche et que tu fixeras avec des cure dents en bois.Pour la quantité çà dépend de combien de convives tu as pour l'apéro...LOL....
tu fais chauffer le tout sur un plat au four (même le micro onde marche) environ 1 minute.
A manger chaud et en buvant l'apéro.
Eh bien merci navetteuse pour cette sympathique recette que nous tenterons la prochaine fois.
RépondreSupprimerj'aime les pruneaux : mais je n'avais jamais entendu parler du pounti :) ni des cofidoux, on dirait un sketch de laspales et chevalier :)
RépondreSupprimertu vois Vincent, je suis toujours là, peu de temps, comme tu le sais, à me consacrer à internet le soir...déjà que je passe ma journée sur écran...le soir je me repose les yeux et je lis :)
depuis que je me suis retirée des impromptus littéraires, je vais beaucoup mieux : je passais mes soirées et nuits devant mon écran, absorbée par mon "rôle" d'administratrice, et cela m'épuisait, j'ai fini par rendre mon tablier afin de me consacrer à mon écriture...
Je t'embrasse, à bientôt !
Bon retour sur le Net Wictoria.
RépondreSupprimerJe te conseille d'essayer ces premières recettes cantaliennes.
Tu vas régaler ta tablée.
Je comprends très bien ton retrait de certaines activités internetiennes qui te prenaient de grandes heures de ta vie de famille.
Je pense que ta famille doit aussi être heureuse de ta décision.
J'espère surtout que nous aurons l'occasion de lire enfin une de tes nombreuses œuvres.
Sais tu qu'un de mes lecteurs préférés, Patrick dont je te conseille le blog, est en train de faire paraitre son premier bouquin. ça va être un régal je le sens.
A toi donc.
Je t'embrasse. Donne le bonjour à monsieur nounours. ;o)
Allez donc le Auvergnats!.. moi pas connaître le pounti!!
RépondreSupprimerPour se caler l'estomac rien ne valait- du temps de ma grand-mère, en Franche-Compté- une bonne ration de gaudes les jours de fêtes ..et pour le courant des jours ouvrés, à midi, une potée au lard rose, et le soir -c'était toujours recta chez mon cousin d'origine -: une platée de patates bien étouffées au fond d'une cocotte huilée..un peu de cancoillote pour finir...
et voilà!
si ma mémoire est bonne!!!
Micheline tu devrais connaitre. la cuisine auvergnate ne s'exporte pas. C'est pour ça que tu ne connais pas
RépondreSupprimerElle est faite pour des gens qui devaient affronter un rude climat (j'ai pas dit froid) et devaient se caler avant et après l'effort.
La cancoillote, je connais.
En résumé rien ne vaut la cuisine campagnarde.
Et voilà!
oui, Vincent, je "devrais connaître" et tant d'autres choses!.. mais pour moi il est plus tard que tu ne penses!!!
RépondreSupprimerpour la cancoillote, faut pas te fier à celle qu'on achète partout dans des petits pots en carton!!moi j'ai connu celle qu'on faisait chez ma grand-mère( à partir du "meton" mis à fermenter dans un pot, sous l'édredon, puis fondu doucement sur le fourneau dans un pochon de terre .
**meton:lait mis à cailler naturellement, on retire la crème, on le chauffe , on le presse , puis on le met à fermenter à bonne température.
je viens de lire:"La légende dit que pour obtenir une température idéale, on plaçait la terrine de méton sous le plumon de la ménagère, l'édredon qui était fait le plus souvent de plumes d'oies."
mais je t'assure ce n'est pas une légende....je ne me souviens pas de l'odeur!!
hihihih micheline
RépondreSupprimerc'est tellement beau qu'on dirait du Proust. En moins alambiqué toutefois.
En plus digest que les madeleines.
Et puis j'aime ces noms vernaculaires que tu cites.
Mais je retiens ce que tu me dis là.
Je pense que tu devrais faire un post sur le sujet.
merci pour ce commentaire.
hihihi Vincent, j'aime bien quand tu ris!!!
RépondreSupprimerje vais peut-être faire un post sur les orties, tu n'as pas l'air d'être au courant..
ça ne sert pas seulement de remède contre les rhumatimes!
je sais Micheline
RépondreSupprimerça servait à Rome à aiguiser l'appétit. Le maître de maison se faisait vomir puis fouetter le derrière avec des orties.
On devrait faire pareil avec nos diablotins qui ne veulent pas manger.
Non mais!!!!!
On part du pounty pour en arriver à "une histoire de fesses" Quelle dérive, Vincent!!!
RépondreSupprimerbel humour Muse, je n'y avais pas pensé! ;o)
RépondreSupprimerBelle recette tout sa
RépondreSupprimerJ'en ai manger dans une auberge humm c'était excellent !
oui mais un peu lourd.
RépondreSupprimerNe vous en déplaise ; nous avons suffisamment d'excellentes recettes en Aveyron, sans avoir besoin d'en piquer aux autres...
RépondreSupprimervas-y je t'écoute.
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