14 juillet 2014

Le cambodge - Oleng - Un village du Kompong Cham

 Tout d'abord je précise à mes amis cambodgiens qu'ils peuvent traduire mon texte en Khmer e utilisant le module situé en haut à droite de mon blog. Il suffit de choisir la langue sur le déroulant.

First of all I specify to my Cambodian friends that they can translate my text into Khmer   using the module situated above on the right by my blog. It is enough to choose the language  on unwinding  it .
ដំបូង ខ្ញុំសំដៅលើមិត្តភ័ក្ត្រកម្ពុជារបស់ខ្ញុំដែលអាចបកប្រែអត្ថបទរបស់ខ្ញុំជាភាសាខ្មែរ ដោយប្រើប្រាស់អក្សរនៅស្តាំដៃខាងលើ។ វាគ្រប់គ្រាន់ក្នុងការជ្រើសរើសភាសា៕

This is a translation in Latin:

 Dom Bong knhom Sam dao ler mit pheak Kampuchea ro boas knhom dae arch bork pre art ta bot ro boas knhom Chea pea sar khmer doy bre bras art sor khang sdam dai. Vea kroup kran knoung ka chres res Phea sar. »


Tôt le matin réveil musical. Des mélodies lancinantes accompagnées au xylophone : le Roneat.
C'est en fait la musique funèbre. Pour les obsèques de la grand mère de Nay.
Quand je dis, tôt ça veux  dire 05h00. Juste avant le lever du soleil. 
Ici les jours sont égaux. 06h00 à 18h00 en gros.


Eng est déjà à m'attendre au pied de l'escalier vertigineux.


Le bétail n'est pas encore aux champs. Il est attaché court à un piquet ou un bananier.


Tout de suite nous partons déjeuner au resto voisin.
 Une soupe de nouilles de riz avec légumes, poisson et poulet.  Mais c'est pas tout!
On nous sert toujours ce délicieux café vietnamien au goût de chocolat plus une tasse de thé.
Shnian na!!!


Puis nous allons faire un tour au marché par une venelle parallèle à la rue principale.

Non sans effrayer une poulette famélique qui ne court pas le risque d'être boulottées séance tenante.



Eng passe ses commandes. 

Sur l'étal, concombres, cornichons et gâteaux chinois, des aumônières en galette de riz contenant de la viande et des légumes savoureux et parfumés.



Le village possède une seule usine qui  traite les eaux (peut être du Mékong) pour la fabrication des glaçons. Très important ici.

Les femmes Chams vendent le poisson pêché fraîchement.

Bonjour l'hygiène.

Des perches, des poissons chats et un autre qui ressemblent à des requins minuscules.

Puis nous partons  flâner sur la berge du Mékong.


Nous ne sommes pas les seuls à apprécier la fraîcheur matinale : 30°
Dans cette région le Mékong abrite une race de dauphins d'eau douce : le dauphin de l'irrawaddy.

Orcaella brevirostris
   Photo internet.
Il est extrêment rare de le voir. 
D'autant qu'entre Kratié en face de Oleng et le Laos il ne resterait guère que 70 individus.


Le port de pêche Cham.

Qu'on ne se trompe pas!  Le Mékong ne s'est pas rétréci pendant la nuit.


Il vous semble moins large que dans le secteur dont je vous ai parlé dans le billet précédent.
Tout simplement parce qu’en face de nous ça n'est pas la berge opposée mais celle d'une île immense que vous pouvez voir sur la carte google.


Eng m'explique que cette plante est comestible. 
Mais sa ressemblance avec le ricin m'en fait douter


Une papilionacée qui sait se défendre.  Cet acacia possède plusieurs rangées d'épines vulnérantes.
De plus, lorsqu'on touche sont feuillage sensitif, celui-ci se replie sur lui même.


Ca n'est pas un manguier mais un kapokier.


"Ceiba pentandra" pour le férus de botanique.

Le Ceiba pentandra, ou fromager, kapokier, bois coton, est une espèce d'arbre de la famille des Bombacaceae selon la classification classique, ou de celle des Malvaceae selon la classification phylogénétique. Wikipédia


Je me souviens dans ma jeunesse que les coussins et couvertures en étaient rembourrés.



Le front arrière du village d'Oleng. 
A la mousson ces champs sont inondés et l'eau arrive au niveau du plancher des maison, voire plus haut.

J'ai tout de suite été attiré par forgerons affairé à façonner un outils agricole à l'aide des siens. 
Très certainement séculaires.

 Lorsqu'elle a vu que je prenait des clichés, sa femme est arrivée dare-dare pour lui donner un coup de main.  Quelques heures après mon fils a fait comme moi. Elle revenue faire le même geste.


Un ami d'Eng. Le pompiste. Au Cambodge pas de petits boulots. Pas de chômeurs


L'implantation de son commerce au déboucher d'une piste longeant le fleuve permet au peuple laborieux de s'approvisionner et de vaquer à sa journée.

Le palmier a sucre.


La maison du pompiste. A gauche un appentis; derrière la salles d'eau-WC.
Au centre derrière l'escalier, le coin cuisine. 
A droite la salle de séjour et les poteaux sur lesquels on accroche les hamacs.
Maéva et Sophea sa maman. 

 Tous derrière tous derrière.

  
Le jacquier, ou jaquier, Artocarpus heterophyllus est un arbre de la famille des Moraceae, originaire d’Inde et du Bangladesh (ou il est surnommé le "fruit du pauvre"),
Un fruit savoureux.
Wikipédia 



Un local agricole à l'abandon.

Et bien sûr l'ostensible demeure de l'expatrié. 
 Surprotégée.

Scène de la vie courante. 

 Et bien sûr il y a la pagode. Mais ça! c'est une autre histoire.


6 commentaires:

  1. pas mal de photos, j'ai l'impression d'y être !

    RépondreSupprimer
  2. toujours aussi plaisant de te suivre dans ce pays, amusante la femme du forgeron, qui veut être sur vos photos. Gourmande comme je suis le café chocolat me plairait bien. Bonne journée, bigs bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. comment vas tu Mehyt?
      ce café vietnamien est moulu de façon grossière mais avec nos filtres en papier il passe avec difficulté.
      A bientôt bises

      Supprimer
  3. Magnifique périple asiatique , Vincent ! C'est superbe le Cambodge , je n'y suis encore jamais allé et je ressens à te lire et à voir les photos (on s'y croirait ,en effet ,comme dit Victoria ) une certaine sérénité ! Il est vrai qu'il y a des endroits dans le monde ou il ne vaut mieux pas foutre les pieds mais ici , on doit se sentir bien !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai qu'on s'y sent bien. Toutefois on sent chez les aborigènes une certaine distance avec le touriste. Ils te regardent passer mais ne t'attends pas à un échange de signes amicaux. Tu sais le petit signe de la main qu'on fait en passant. Niet! y a pas de retour systématique. On te regarde comme un extraterrestre la plus part du temps.
      C'est plus cordial dans les commerces ou chez l'habitant. Tu arrives en faisant une courbette plus ou moins prononcée et joignant tes mains plus ou moins haut du menton au front suivant l' importance de ton interlocuteur et le contact est fait. Important! Sourire avant. Et ça devient réciproque.
      Bien se sentir oui à condition de se mettre dans le bain rapidement. Voir mon billet sur la vie du petit village d'Oleng et ses conditions d'hygiène.
      Ne pas avoir de préjugé sur la nourriture non plus mais on ne te forcera pas à bouffer des mygales ou des œufs couvés avec le poussin dedans. Ca leur fera tout de même plaisir que tu essaies.
      Dans ces petits villages loin de la capitale tu es observé attentivement même de loin.

      Supprimer

vos commentaires seront désormais lu avant d'être publiés sur ce site, merci de votre patience !

Vince "Africantal"