les oiseaux
Curieusement la LPO semble avoir choisi d'accompagner le développement des éoliennes française dans le respect de la biodiversité.
Ces objectifs "déclarés" sont :
Développer la coopération internationale sur le sujet, (partenaires de BirdLife
International)
Diffuser ce savoir aux acteurs privés et publics de l'éolien en France ;
Favoriser les bonnes pratiques (qualité des études d'impacts, réalisation de schémas régionaux, départementaux, locaux) ;
Coordonner les associations de protection de l'environnement sur ce thème ;
Assurer une veille scientifique sur les méthodologies de suivi ;
Recenser les résultats du suivi des impacts des parcs éoliens sur l'avifaune ;
Assurer une veille juridique sur ce thème.
Les impacts
L'impact des parcs éoliens sur la biodiversité touche principalement les oiseaux et les chauves-souris. Ils sont de trois types : Mortalité, dérangement, perte d'habitat et varient en fonction des espèces, des saisons, des milieux, de la taille des parcs éoliens...
S'ils sont relativement faibles par rapport à ceux d'autres activités humaines (agriculture intensive, collision avec les vitres d'immeubles allumés la nuit, avec les voitures ou les fils électriques, prédation des chats domestiques, chasse...) ils constituent néanmoins des risques supplémentaires qu'il convient de connaître afin de pouvoir les réduire.
Mortalité
Ce thème est délicat à étudier car il requiert une forte présence sur le terrain pour minimiser les risques d'erreur. Des coefficients de correction sont appliqués (taux de prédation et taux de découverte de cadavres). Selon la configuration, l'emplacement des parcs et les méthodes utilisées, la mortalité (exprimée en nombre d'individus par éolienne et par an) varie de 0 à 40 pour les oiseaux et les chauves-souris.
Dérangement
Un parc éolien est susceptible de perturber le fonctionnement d'un milieu et d'en diminuer l'attrait pour certaines espèces.
En hivernage, le dérangement lié au fonctionnement d'un parc éolien semble plus important pour l'oie à bec court, le canard siffleur, le pluvier doré et le vanneau huppé.
En période de nidification, à l'exception documentée du vanneau huppé, du chevalier gambette et de la barge à queue noire, de nombreuses espèces semblent pouvoir utiliser l'espace proche des parcs éolien pour nicher. Aucune étude n'a pour le moment permis de savoir si le taux de reproduction est affecté par la présence d'un parc éolien.
Lors de la migration, la présence d‘éoliennes sur une voie migratoire entraîne généralement des réactions d'évitement, augmentant d'autant la difficulté du périple.
Perte d'habitat
Les oiseaux des milieux ouverts évitent d'approcher les parcs éoliens. Cette distance d'évitement augmente avec la taille du parc. Un dérangement répété et intense peut conduire à une perte durable d'habitat. Pour certaines espèces, la présence de nombreuses éoliennes entraîne une désertion totale de la zone, comme c'est le cas pour le vanneau huppé sur un site allemand.
Au regard de ces impacts vérifiés et de ceux pressentis, il convient de privilégier les réflexions territoriale afin d'assurer la cohabitation entre oiseaux et éoliennes. Les zones reconnues pour la richesse des milieux et des espèces qu'ils accueillent sont à éviter, notamment les Zones de protection spéciale (directive européenne sur la conservation des oiseaux 79/409) et les zones spéciales de conservation proposées pour la sauvegarde des chauves-souris.
Ces exercices de planifications ont pour but permettre d'anticiper l'impact des parcs éoliens. Mais l'inféodation des "amis des oiseaux" à une notion écolo ne me fait présager rien de bon. J'ai peur qu'ils sacrifient la gent ailée sur l'autel du Dieu Eole. "Des oiseaux y en aura toujours assez". Et puis les piafs ne votent pas.
Je ne peux pas te suivre sur tous ces terrains là...à choisir certaines énergies, il faut que cela soit raisonné et raisonnables. Beaucoup de nos énergies sont polluantes; penses-tu réellement qu'en prenant ta voiture tu causes bien plus de dégâts que cette éolienne qui tue les oiseaux et dérègle l'écosystème.
RépondreSupprimerbonjour muse
RépondreSupprimerje dois m'être mal exprimé. Alors je précise.
je voulais dire que le problème actuel énérgétique visait la circulaton des voitres. Et a n'est pas l'éolien qui va les faire marcher.
Je suis certain de causer moins de dégâts à la nature avec ma voiture à essence qui ne rejette pas de particules de mazout. De plus les seuls animeaux que je percute avec elle ne sont QUE des inscetes qui ont la malencontreue idée de se trouver dans ma trajectoire.
Cependant je ne déplore que trois ou quatre oiseaux percutés par mon véhicule.
Mais je maintiens que la prolifération de moulins à fric va défigurer nos si beaux paysages et troubler l'écosystème pour une longue période et pour peu de bénéfices.
bon weekend Muse et à plus
;o))
Bon d'accord mais je suis du même avis que muse ...
RépondreSupprimerPour ce qui est des problèmes de circulations des voitures, je ne comprends pas que les constructeurs automobiles ne developpent pas plus les systemes à hydrogène liquide. Fiables, peu couteux et surtout non polluant, ce systeme n'a qu'un problème : il elimine une grande partie de l'industrie petrolière.
Pourquoi non polluant ? Retournons à la formule chimique qu'on nous enseigait sur les bancs de l'école : Les automobiles fonctionnant avec ce systeme rejette de l'hydrogene gazeux (H) qui vient se melanger avec l'air ambiant contenant de l'oxigene (o) ... Que peut on obtenir ? Eh oui : de la vapeur d'eau (H2O) à la sortie !
http://www.moteurnature.com/actu/2006/honda-fcx-concept-hydrogene.php
dans mon petit coin de campagne,( seine et marne)les hirondelles et autres martinets ne viennent plus, car il n'y a plus d'insectes , plus de limaces, plus d'escargots ,plus de chauves souris..à peine un papillon ou une sauterelle,comme autant de curiosités d'arrière garde... mais des champs de maïs verdoyants .. et c'est bien dû à autre chose que l'implantation d'une éolienne.
RépondreSupprimerTu es devenu bien sérieux.
RépondreSupprimerTu es tellement impartial que c'est désolant.
Et les côtés positifs? Ils sont où?
a plus tard
Une éolienne? Pourquoi pas? Mais avec des conditions.
RépondreSupprimer- sur un axe horizontal
- loin des arbres et de la maison de façon à minimiser les effets de turbulence et "d'ombre" et à maximiser l'exposition au vent.
- juchée le plus haut possible : les mâts de plus de 12m nécessitent un permis de construire et offrent des rendements énergétiques plus intéressants.
- là où les voisins ne la verront pas et l'entendront le moins possible
Tout ça c'est bien joli mais ce n'est pas vraiment une solution parce que la meilleure éolienne ne pourra jamais capter plus de 55% de l'énergie totale du vent qui lui est "présenté"
http://www.gual-industrie.com/statoeolien.htm
LHUNA :
RépondreSupprimerPar ce que toi tu serais devenue objectives?
Par ce que toi, tu serais devenue positive?
Laisse moi rire. Va dormir.
Yannick :
RépondreSupprimerNous savons (et pas seulement de Marseille) que notre énergie peut être fournie par les centrales hydrauliques et nucléaires et qu'elle assument une bonne partie de notre indépendance.
Je l'ai dit le vrai problème sera de se déplacer dans qq décennies. Tant pour les trajets commerciaux que pour les loisirs.
Tu es donc dans le vrai. Et ce sujet mériterait un billet à lui seul.
MICHELINE :
tu as raison, les insectes ne sont pas éliminées par les éoliennes. Mais surement par les cultures intensives de cette région que j'ai traversée maintes fois. Et qui depuis de nombreuses années est sujette à la dispersion de produits insecticides.
Mais je pense surtout que ce mode de culture (une quasi monoculture) n'est pas favorable à la diversité de l'écosystème.
Pour ce qui est de martinets, remarque bien qu'il y en a peu en campagne. Ils préfèrent nettement la ville.
Vivianne:
Les éoliennes horizontales, oui. je suis à fond POUR. mais bien discrètes. On peu certainement les "déguiser" en moulins à vent traditionnels, bâtiments divers.
On peut aussi utiliser les ruisseaux de nos compagnes pour produire de d'énergie; les moulins à marée sur nos côtes,.......
Et puis ne pouvons nous pas faire des économies d'énergie? Est-ce bien nécessaire d'éclairer toute une nuit la façade d'une mairie ou d'une église de peu de valeur esthétique d'un village reculé?
D'autant que cette débauche de lumière nuit elle même à une petite échelle à l'équilibre de l'écosystème.
Pauvres oiseaux! Quelles terribles photos!
RépondreSupprimerAlors moi, je ne sais pas quoi faire! Je compte sur toi!
Bisous
Merci tatiana mais je ne suis pas en mesure d'influer sur l'édification de ces hachoirs à plumes. Malheureusement.
RépondreSupprimerbisous à toi aussi.
d'accord Vincent mon objection est un peu spécieuse, ce n'est pas parce qu'il y a des causes bien plus graves que les éoliennes , à la détérioration de notre environnement que les éoliennes sont souhaitables!
RépondreSupprimerje voulais seulement relativiser les choses ... étant bien entendu que dans tous les domaines il y a matière à mise en perspective..ajoutons que les intérêts à court terme de ceux qui décident ne sont pas les mêmes que ceux qui subissent n'ayant souvent qu'un maigre et aveugle bulletin de vote
pour de faire entendre
PS:
merci pour tes renseignements botaniques..là ;pas de problème chapeau bas devant les merveilles et le mystère de la nature.j'ai plein de plantules d'aneth ,levées tardivement après plusieurs semis trop précoces sans doute.j'en ai transplantées hier
j'espère avoir sauvé une bouture du cotonéaster en question ... je n'oublie pas .. mais prudence... et que la nouvelle saison nous soit favorable.
Bonjour Vincent!
RépondreSupprimer"Le sourire" de ce matin que j'ai reçu m'a bcp plu! Merci! C'était vraiment rigolo!
Bises Bonne journée!
demain je decolle pour 15 jours au maroc,sur les traces de qui tu sais
RépondreSupprimeramities
patrick
Salut le voyageur des sables rouges.
RépondreSupprimerQuelle chance tu as de revenir sur tes pas!!!!!!!!!
Mais dis moi c'est la première fois que tu y retourne depuis que à quitté ce pays?
C'est pas possible!!!
Je te souhaite un excellent voyage au pays où l'amendier a fini de fleurir depuis qq temps dans les vallées du Dadès et du Draa.
Tu va pouvoir contempler les cueilleurs de roses à El kelaâ M'gouna.
Tu va pouvoir te recueillir au col du Zad devant la vallée de l'oued Moulouya et revenir enfin toucher la terre de Midelt.
J'espère que tu y rencontras des connaissances. Que d'émotions alors.
Je t'envie Patrick. Je penserai à toi.
Je pense que cela fera l'objet de nombreux billets sur ton blog.
Bon voyage.
Et à très bientôt.
Merci Vincent ! Enfin une approche sur les éoliennes que j'agrée.
RépondreSupprimerEther
merci Ether et à très bientôt j'espère
RépondreSupprimerbon week-end
Un exemple d'énergie renouvelable bien pensé , ne pas manquer vendredi sur la 3 , l'émission Thalassa présente "les robinsons de l'île de Quéménès" . Voir leur blog http://iledequemenes.hautetfort.com
RépondreSupprimerMerci Nicole
RépondreSupprimerje vois pas d'éolienne sur cette ile.
A plus et reviens souvent.