07 février 2007

6 - MARRAKECH Profane et traditionnelle.

Nous sommes à MARRAKECH (MAKHZEN). Le temps de déposer nos valises à l'hôtel Tikida et nous partons visiter la ville et son souk. "admirez en passant ce remarquable palmier "citron" messieurs dames, vous n'en verrez guère".
Nous levons les yeux. Ha! bon! disent certains. Ca existe? répondent d'autres. Hé oui, comptez le nombre de troncs vous verrez bien. Cette blague, les guides ne manquent pas de vous la sortir à l'occasion. Faut dire que ça fait son effet.

Rafraîchis après cette odyssée montagnarde, nous visitons le célèbre célèbre pavillon de la Ménara. Lorsque ce pavillon est illuminé par le soleil couchant et que les sommets enneigés de l'Atlas se dessinent en arrière font, c'est superbe. C'est pas le cas ici. mais ça a du charme.

Ce qui en a moins c'est que certains sultans passaient de folles nuits dans ses mur. Au matin la belle était poussée dans le bassin. Sniff !!! Ne croyez pas les manuels qui vous décrivent les couchers de soleils sur les eaux limpides. les eaux provenant des oueds des montagnes sont peuplées d'une foultitude de carpes gigantesques qui, au moindre croûton de pain jeté, grouillent et brouillent une eau déjà bien trouble.

Ses eaux alimentent les innombrables bassins et fontaines de la ville et l'irrigation de l'orangeraie qui lui sert d'écrin.

Cette ville qui a donné son nom au pays a été fondée par les berbères sahariens de la tribu des Sanhadja en 1060. Son troisième souverain du règnes des almoades, Yacoub el mansour (le victorieux) termine la koutoubia et la Giralda de Séville et construit la plus grande mosquée de l'occident à RADBAT (pas celle de Bouygues) dont il ne subsiste que la tour Hassan, rappelez vous.



Notre circuit se poursuit. Faites attention en traversant la large avenue de France. Ici le piéton n'est pas le roi. Il faut être rapide.


Nous voici devant la célèbre et fière KOUTOUBIA, soeur jumelle de la Giralda de Séville, gloires des almohade. Elle a été bâtie sur les décombres du palais almoravides (1147 et des poussières). La ville devient le foyer culturel arabo-andalous où se fréquentent les plus grands savants dont Avérroes.


Cette mosquée ne se visite pas, à cause de qui? Oui, LYAUTEY.



Le Minaret de la mosquée El MANSOUR. Elle ne se..........................


La superbe porte BAB AGNAOU (prononcer BABANIOU, ça fait plus Marrakchi) qui commande l'entrée à la mosquée EL MANSOUR (12°s) qui ne se............

Nous sommes sur l'une des places les plus célèbres du monde. Pour moi, bien sur, mais je pense pour beaucoup de routards aussi. La place aux charmeurs de serpents, musiciens gnaouas (descendants des esclaves noirs) faisant tourner les pompons de leurs calottes à la vitesse de leur musique, les cracheurs de feu, montreurs de singes, conteurs d'histoires. Qui ne connaît la place Jamâa el fna!! Autrefois on y exécutait les condamnés.
Encombrée à longueur de journée, c'est une fourmilière dès la tombée de la nuit. On peut y compter (je vous laisse le loisir de le faire) jusqu'à 40.000 personnes. Vous y croiserez de curieux "mexicains" arborant gobelets et tasses en cuivre jaune. Ce sont des porteurs d'eau. Avant de les photographier, assurez vous que vous avez de la monnaie en poche. Après, ce sera trop tard. Demandez leur toujours. Et vous paierez toujours.
Par contre je vous déconseille fortement l'eau qui vous est proposée. Nos estomacs ne sont pas appropriés à ce breuvage un peu...............sauvage, je dirais.
Vous y rencontrerez également les sympathiques "petit taxis" collectifs 205 Pigeot qui ne peuvent sortir de la ville.

Et ça grouille et ça grouille. A gauche sur la photo, vous voyez le parc arboré du célèbre hôtel LA MAMOUNIA cher à Winston CHURCHILL. Et à bien d'autres célébrités.



Une mosquée de quartier sur la place djamâa el fna qui ne se......................... Vous remarquerez sur son sommet un "gibet". Il ne servait pas à pendre les condamnés, ni les hérétiques. On y suspendait un drapeau qui indiquait au sourds (pas aux aveugles) l'heure de la prière. Pas bête.


Nous pénétrons dans les souks. Je vous demande de "rester groupir" et d'avoir tous vos sens en éveil. Par précaution, placez vos sacs sur le devant de votre buste, on ne sait jamais. Si vous entendez crier "BALEK! BALEK!" ne réfléchissez pas, collez vous contre un mur. Ca peut venir de partout, les ânes.

Ici nous sommes dans la cour d'un caravansérail, un FONDOUK. Au rez de chaussée, se trouvent les ateliers et entrepôts. A l'étage, les salles de repos des caravaniers.

Une ruelle plutôt proprette.

Les souks.

L'ombre épicée bienfaisante.


le souk du cuir. "l'a pas l'air content, celui-là".

le souk des ferronniers. Je vous l'avoue, un peu crade.

Et avant de rentrer à l'hôtel, nous visitons le quartier de la Guelize. Quoi? Ca vous dit quelque chose ce nom? Et oui. Au temps du protectorat, nous avions construit une "église". Nous passons devant le fort bel Opéra qui sert de cadre à de nombreux festivals fréquenté par la J-set mondiale.

Ce soir, restaurant berbère en ville. Miam!!!

6 commentaires:

  1. Mais alors ils sont exécutés où les condamnés aujourd'hui...

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  2. nul ne le sait véroi. C'est un secret.

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  3. Bonsoir Vincent!
    C'est gentil de ne pas m'oublier!
    J'ai commencé à apprendre la danse orientale et ça me plaît bcp!!! :)
    Gros bisous

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  4. comment puis-je t'oublier Tatiouchka
    c'est toi qui est trop gentille.
    bisouxxxxxx

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  5. belle image de l'homme vendeur de l'eau, je ne l'ai pas prise parce qu'on m'avait averti qu'il veut des sous, puis c'est surtout spectacle, pas de vrai vie, merci donc pour nous le montrer, c'était quand même "colorfull" belles images, et si différents des miens! j'adore la ruelle "propre" couverte en partie, ce n'était pas facille de prendre des images sur le marché étroit, n'est pas?

    on peut trouver mes images sur MAROC mais je n'ai pas encore tout fini, à mon site image flickr:

    http:flickr.com/photos/joyoflife/sets/

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  6. Donner des sous, il faut toujours en donner si tu veux photographier. Je pense à la fortune que tu as du y mettre.
    pour les porteurs d'eau, ils existaient autrefois mais avec des costumes différents et moins colorés.
    Pour les photos du marché étroit, Le souk, c'est vrai qu'entre les gens qui passent devant, les anes qu'il faut laisser passer, et le manque d'éclairage, c'est dur.

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Vince "Africantal"