Anjony est une forteresse martiale qui verrouille la vallée de la Doire.
En fait je crois qu'elle n'a jamais été vaincue.
C'était si facile d'éviter cette vallée qui n'a aucun intérêt stratégique.
En fait je crois qu'elle n'a jamais été vaincue.
C'était si facile d'éviter cette vallée qui n'a aucun intérêt stratégique.
En fait un haut donjon flanqué aux angles de quatre grandes tours à mâchicoulis. Lorsqu'on arrive par le Sud-Ouest ou du plateau de Girgols on ne voit que cette partie du château.
Plutôt austère il faut le dire.
Malheureusement les propriétaires interdisent les photos par les visiteurs.
Je vous conseille soit de vous déplacer dans notre belle région, soit de les voir sur internet.
En effet je m'interdis de placer ce genre de clichés sur mon blog alors que j'aurais pu les prendre moi même.
Il ne s'agit que de la visite du donjon. Nous visitons les salles de gardes, et celles du seigneur ainsi que des pièces situées dans les tours d'angles. On peut y voir entre autre une fresque du XVIe siècle les Neuf Preux représentant le seigneur du château d'alors, Michel d'Anjony fils de Louis III d'Anjony, et époux de Germaine de Foix. Ces fresques, réalisées vers 1575, ont été redécouvertes au début du XXe siècle.
Pour la petite histoire, Bernard Johanini, bourgeois d'Aurillac, acquiert en 1351 des droits sur le fief de Tournemire. Il est anobli en 1360. Il est marié en 1368 avec Marguerite de Tournemire.
Ayant combattu au côté de Jeanne d'Arc, le roi Charles VII l'autorise à construire le donjon médiéval pour défendre le pays environnant vers 1439 malgré le refus du seigneur de Tournemire. De cette construction doit dater le conflit entre les deux familles. Les Tournemire avaient combattu du côté des Plantagenêts
La décoration de la chapelle sise dans une des tours représente des scènes de la Passion a dû être entreprise après le meurtre par Jean de Tournemire du fils du seigneur du château d'Anjony, curé de Marmanhac, en 1523.
Celui-ci a choisi d'éviter d'aller à l'église. En effet le seigneur de Tournemire avait fait déterrer le corps du curé de l'église paroissiale et jeter devant la porte du château. Cette décoration a probablement été etreprise par Louis III d'Anjony, seigneur du lieu depuis 1526, et frère du curé assassiné par les Tournemire. Il est lui-même décédé peu avant 1557.
Le conflit entre les deux familles s'est éteint quand Michel II d'Anjony s'est marié avec Gabrielle de Pesteils, héritière de Tournemire, en 1643.
Le château est habité. par la famille du marquis Pélissier de Léotoing d'Anjony.
Plusieurs films ou téléfilms ont été trounés à Anjony:
- dans les années cinquante un "robin des bois modernes" dont je n'ai pas retrouvé la trace sur internet. -
- un épisode "le village maudit" Série LES BRIGADES DU TIGRE.
Visite extérieure très intéressante et bien enrichie d'anecdotes croustillantes laissant imaginer les conflits et les rancoeurs entre les occupants des lieux.
RépondreSupprimerEncore une fois : bravo pour ce reportage.
ADM
salut!!!
RépondreSupprimertu sais, ils ne sont pas très fins les cantalous, alors imagine à l'époque.
Très bien le reportage ...la seule chose on ne peut pas reprocher aux propriétaires d'interdire les photographies intérieures. Ils sont chez eux.Simple remarque. Quand tu es en République Tchèque Vincent on autorise les prises de vue sans flash contre le paiement d'un droit de licence,légal,de 30 Kc, soit un peu plus de un euro, et là tu n'es pas d'accord. Ce n'est pas facile à gérer. En Autriche dans un musée que je connais bien. Les photos étaient interdites... maintenant elles sont permises et l'entrée a augmenté de deux euros. Sur mon site web j'ai des reproductions de toiles pour lesquelles je paie des droits à la RMN (assez cher d'ailleurs. Ce qui est normal. Toi qui n'accepte pas qu'on te copie ton site, à juste titre, tu ne comprends pas le paiement d'un droit réel, ou l'interdiction de prendre des photos, c'est la même chose. Un peu de cohérence dans le raisonnement. Pardon de l'écrire ainsi ! Bonne journée... L'interdiction est la même à Pesteils à l'exception des cuisines. A tout prendre je préfère la politique tchèque on apaie une licence de 1 euro et je peux faire autant de photos que je veux. On sait où nous conduit la politique du pas cher ....
RépondreSupprimerJML
oh ben là j'en prend pour mon grade.
RépondreSupprimerremarque pour mon grade ça ne fait pas bien cher.
;o))
Salut Vincent
RépondreSupprimerPourquoi ? Ce n'est pas du tout mon état d'esprit ! Simplement tu reproches au propriétaire d'Anjony ce que toi tu exiges des autres. C'est le code la prorpriété intellectuelle et artistique. Point ! Je reconnais au Marquis de Léotoing son droit réel. Moi aussi je voudrais bien prendre des photos. Même en acquittant un droit de licence ... Pour des raisons diverses, et non pas seulement dictées par le profit comme on pourrait le croire, il interdit les photos. C'est son droit. J'apprécie faire respecter mes droits, il en est de même pour lui. Et toi tu as la même exigence. Normal. Il est anormal qu'un imbécile aille "piller" ton blog. C'est exactement la même chose. Je parlais de cohérence dans ton raisonnement. Oui c'est cela !
Et ce n'est pas parce que je suis Comte que je tiens ce discours. La seule solidarité c'est face à la guillotine ! MDR ! ;-)
Bonjour Vincent!
RépondreSupprimerTrès impressionnant, ce château!
j'aimerais bien le visiter!
Je n'imagine même pas combien cela doit couter pour l'entretenir :)
Bon fin WE A bientôt
Amicalement, Tatiana
JMLP
RépondreSupprimerJe ne voulais pas engager Paul et Mick sur le sujet. Ni en faire un fromage de Salersssss.
Je voulais seulement dire qu'on pouvait trouver les images de l'intérieur sur internet.
On clos le débat.
Mais on peut toujours parler d'Anjony.
Tatiana:
Anjony n'est pas très loin de Fernay-Voltaire. Quant tu descends en Espagne, passe par le Cantal.
bises