23 août 2011

la Corse du Sud - 1° - arrivée à Ajaccio - installation à Porticcio

Au cours du mois d'Août nous avons passé une semaine en Corse du Sud.
A Porticcio précisément.


Nous sommes partis avec "rutilante" ma clio". Par geste écolo et souci altruiste.
En effet c'est une petite voiture et je me verrais mal faire comme les possesseurs de gros de 4X4 diésel qui n'ont pas eu de scrupule à tenir de la place dans le bateau et polluer la Corse.

Vous nous avez peut être croisé sur les routes corses. Oui!! Vous! La petite dame de Naucelle dans le cantal. Je vous ai même parlé à Terra bella. Vous vous souvenez?


Après une nuit de voyage par autoroute nous sommes à Toulon où le soleil se lève. Cette "tartane" arrive enfin! Dans un nuage peu engageant.

Incroyable! En moins de 10 minutes "elle" est à quai, amarrée.
Elle, c'est le ferry "Méga Express 1" de la compagnie CORSICA/SARDINIA FERRIES. Un bâtiment ayant un personnel exclusivement composé d'italiens. Et ne parlant notre langue "que sous la torture".

Le débarquement s’effectue sous le regard admiratif des voyageurs en attente.
176 mètres de long, 1880 passagers, 550 véhicules, 300 cabines pour 1200 lits et 29 nœuds en vitesse de pointe.
Voilà les mensurations de la starlette.

Détail.

Les vieux rafiots de la flotte nationale font pâle figure. Au jumelles on remarque que plusieurs sont chargés de rouille. Un cimetière marin?

Nous sortons de la rade de Toulon.

Au bout d'un moment, lâchement, le pilote du port nous abandonne à notre triste sort.

Nous sommes seuls au monde, enfin, presque.


Impressionnant!

Ca grouille de monde sur le pont. La mer est d'huile et les transats' sont pris d’assaut.
Petites précisions pour ceux qui n'empruntent pas ce genre de transport.
Les habitués, qui "sont ici chez eux" délèguent un des leurs (ou plusieurs) qui montent dans les étages pendant que les véhicules embarquent dans les flancs du navire. Ils sont chargés, qui d'occuper les places dans les salons, qui les sièges des tables de restaurants, de réquisitionner le nombre utile de transats sur le pont supérieur afin que les leurs soient confortablement installés.

Je trouve ce procédé franchement dégueulasse et tout à fait "asocial". Car, lorsque vous arrivez sur les lieux que vous avez choisi pour la traversée, vous constatez que les sofas, canapés et fauteuils des salons feutrés sont occupés par des passagers affalés, couchés de tout leur long, les pieds et bagages sur les velours, que toutes les tables des restaurants, pizzeria (Italie oblige), bars et "lounge" sont envahies par des familles littéralement scotchées à leurs consoles de jeux ou parties de cartes. Les chaises longues du solarium sont "prises" par des vêtements, des sacs ou même des gosses pendant que les parents vaquent à leur oisiveté.

Quand vient l'heure des repas, aucun de ces égoïste ne bouge son cul pour laisser les clients des resto une seule place de libre alors qu'ils continuent soit à dormir, soit à jouer. Et la direction du navire doit vraiment se fâcher pour que les tables soient enfin rendues à leur vrai usage.

Et vous restez debout comme un c.... Mais personne ne va vous dire : "Tenez madame, je vois que vous ne trouvez pas de siège. Prenez celui de mon enfant". Même pas en rêve. Ces propos sont d'un autre âge.

Nous étions 8 adultes et je n'ai pu avoir qu'une seule chaise longue après avoir poursuivi des mes assiduités un employé qui est allé me chercher la dernière dans sa réserve en marmonnant dans une langue proche de celle du moine Dolcinien polyglotte Salvatore, du Nom de la Rose.

Je comprends à présent pourquoi lors de naufrages il y a tant de victimes.

Après quelques longues heures de traversée, des nuages révèlent la présence de l'Ile de beauté. Ici les golfes de Porto et de Sagonne.

Vue inoubliable sur l'entrée de la baie d'Ajaccio et les Iles sanguinaires. Superbes!

Le bateau contourne les îles. Nous sommes dans la baie.

Le port se dessine au fur et à mesure au pied des montagne.



Un géant des mers écrase la ville de sa masse.

Séquence émotion : Au début de ma carrière, il y a une une bonne trentaine d'année j'ai passé, deux mois en "déplacement" dans la citadelle.


Sous la conduite du pilote du port, le Méga Express fait sont entrée.

A cette époque, de tels navires n'entraient pas dans le port. Ou rarement.
La SNCM y était reine.


Machines arrière toutes!!!
Notre voisin de gauche est gigantesque. Nous comptons environs quinze étages.

Notre location se trouve sur les hauteurs de Porticcio. Résidence "Terra Bella II" géré par France locations.

Elle semble agréable.

Et offre une vue sur la baie, lorsque les voitures ne sont pas présente,

sur le maquis bétonné.

Je vous recommande les couchers de soleil sur la baie d'Ajaccio vus des terrasses de restaurants. Idylliques.


Je vous recommande l'abrit cotie et ses savoureux sorbets et ses glaces monumentales.



9 commentaires:

  1. Impressionnante la tartane comme tu l'appelles!
    Merveilleux souvenir personnel des iles sanguinaires dont je connaissais le gardien du phare...à l'époque.

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  2. j'ai bien ri !! tout ce que tu racontes sur l'invicilité des gens qui se sentent "chez eux" dans un transport "en commun" ne m'étonne guère pour moi qui ait vécu tant d'années à Paris, on voit ça chaque jour et à tout propos, au bout du compte "ça use" et on n'y pense plus même si ça fait fait un peu râler....mais là, pour une traversée qui dure pas mal de temps...peut-être que ces gens là attendent qu'on leur bazarde leurs affaires et leurs gosses mal élevés sans ménagements : ils savent ce que c'est eux le "ménagement" ?

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  3. coucou Thérèse!!!!
    As tu passé un bel été? pas trop de tornades ou tempêtes de sable?
    Tu nous raconteras j'espère ton gardien de phare des sanguinaires.
    bises

    Hello Wictoria!
    j'ai beaucoup pensé à toi et tes enfants ces jours ci et à la chance que vous avez d'être en NC. Nous voyons bcp de reportages sur ce pays ces derniers jours. Ca semble un eldorado et un jardin d'eden.
    j'ai souvent eu la tentartion de virer ces affaires gardiennes de places. Au retour j'ai même taquiné une mamie qui serrait contre elle un douzaine de transats. et elle les défendait bec et ongle. Elle a même refusé un billet de 10 euros que je lui proposais contre un seul siège.
    quelle saleté!!!!!!!!!!
    les vieux faut les tuer à la naissance.

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  4. 10 € ! c'est plus cher que le métro :)

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  5. je tentais l'expérience. je savais qu'elle ne lâcherait rien.

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  6. J'admire ton courage Vincent d'avoir embarqué ta Clio ! Il est vrai qu'elle est en 69... je peux moi aussi j'ai une plaque nouvelle mode en 15 avec comme toi une belle Salers 15.... Au fin fond de la Pologne on m'a demandé ce que cela voulait dire. J'ai fait l'explication de texte. Et je suis tombé sur deux paysans polonais qui veulent acheter des Salers... je leur ai donné l'adresse qui va bien !

    Le comportement des gens est sans limite. ce n'est même plus de l'incivilité ! Trop gentil ! Ils sont plus bas que les animaux ! Maintenant j'emploie une méthode que je justifie par mon pied blessé... oh pardon et la personne va s'affaler ... je t'expliquerai en privé. Il faut leur dire simplement notre mépris.

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  7. La façon dont j'ai parlé à cette "honorable mamie" a du lui faire comprendre la bassesse de sa conduite.
    Pas d'insultes mais beaucoup d'ironie.
    Une fois que ses complices sont arrivés, ils ont décampé du solarium et on ne les a plus revus.

    pas de courage pour aller avec un 15 en corse. je crois qu'ils nous aime bien, entre montagnards.

    Si tu revois ton polonais conseille lui de prendre contact avec l'éleveur de Salers, Vincent RODDE a Apchon. j'ai son site en lien sur mon blog.

    A bientôt

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  8. Oui je connais ... Rodde à Apchon. Au niveau export C'est avec l'organisme dédié à l'exportation. Tu verrais la gueule des vaches là-bas. Mais les Polonais sont des malins, toujours en train de pleurer ! Ce que ne font pas les Tchèques mais eux ont moins d'aides de l'Europe !

    Oui pour l'immat pas de problème mais pas en 75, 92 etc ...

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  9. Ta description en lettres rouges vaut le détour.

    Aurais-tu changé de sexe, ces derniers temps? Tu semble le suggérer en écrivant ..."et vous restez debout.....Tenez madame....

    Et bien Madame Vincente, à la bonheur.

    Georg

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Vince "Africantal"