15 septembre 2009

le pays des pierres dorées - Les cités d'or. Région de l'Arbresle. Le trésor de nos ancêtres.


Nous sommes sur un promontoire surplombant la vallée d'Azergues. Et plus spécialement le magnifique village de Chessy les mines, connu pour son ancienne mine pyrite cuivreuse la Chessilyte et de terres ocres utilisées en peinture.

Je vous l'avais dit que nous irions visiter une mine d'or à ciel ouvert dans le Beaujolais.
D'ailleurs vous pouvez admirer un des derniers lingots à l'entrée du site qui domine la vallée d'Azergues.
Elle est située sur la commune de Saint Germain-sur-l'Arbresle.

La carrière d'Oncin, plus connue sous le nom de "carrières Glay" est la seule du Rhône à ciel ouvert encore visitable. En effet, de nombreuses comme à Bagnols, Ville-sur-Jarnioux, Charnay et bien d'autres ne sont plus que de tas de pierres dangereux.
Elle a fourni toute la région en pierre calcaire ocre-jaune du XVème au XXème siècle et beaucoup de monuments, que vous avez vus lors des visites du Beaujolais en ma compagnie ont été bâtis avec ce matériaux de construction.

Je vous invite à cliquer sur le panneaux de visite pour les agrandir. Vous pourrez localiser les édifices les plus importants de la région.

La visite de ce site bien commenté peut se faire avec un guide. Cliquez sur le panneau.

Il reste les vestiges de deux galeries au niveau du sol. Le site se dégrade peu à peu. On peut voir à droite une coulée de terre et de pierres. Remarquez la couleur du terrain. Cette teinte rouge servait il y a peu dans les teintes de peinture.

Cette veine était la plus récente. Et de très bonne qualité.

Celle-ci c'est écroulée depuis longtemps.

Les matériaux de moindre importance étaient stockés au sommet de la carrière. Au cas où ils pourraient être utilisés, mais surtout pour faire de la place et tenir le terrain et les remblais comme ceci.

Ou soutenir des rochers comme celà.

Les blocs bruts étaient remontés à l'aide d'une grue comme celle-ci.

Le parcours, équipé de panneaux pédagogiques, permet la découverte de la géologie locale, le travail des carriers et des tailleurs de pierres ainsi que les divers termes employés dans le métier.


Vous pourez placer dans vos conversations les mots : Crosses, couverte, lancis, coudière, skèle, larmier, enchant,

La profession touchait chaque famille de la vallée et souvent c'était des agriculteurs qui passaient d'un travail à l'autre selon les travaux à la ferme.
Souvent les enfants prenaient la suite du père ou travaillaient avec lui la pierre. Lorsque l'un d'entre-eux étant malade ne pouvait accomplir sa tâche, il devait (lui ou son père) désigner un remplaçant pour son poste.

Si quelqu'un peut me donner la signification et l'origine de "skèle", la sorte de grosse larme surplombant les étoiles à cinq branche, je suis preneur.

Ah! J'allais oublier!! Les carrière de Glay sont répertoriées en tant qu'abri pour les chauves souris. Aussi de petits réceptacles discoïdes ont été disposés ça et là à leur convenance.
Le reste de la mine, dont un circuit en bordure de la mine, est aménagé en circuit dans une lande dont la végétation calcicoles spontanée s'est développée au grand plaisir du marcheur que je suis. Ainsi, j'ai pu, puisque la saison s'y prêtait, déguster de savoureuses merises peu connues semble-t-il des visiteurs précédents.
Miammmmmmmm. C'est booooonnn!! Mais ça tache!!!!

12 commentaires:

  1. Oui je suis de retour, pour l'instant du moins.
    J'aimerais bien savoir aussi la signification de la larme.
    Je suis passée dans le beaujolais il y a bien longtemps et je n'ai pas gardé souvenir de telles pieres et carrières, le Chirouble devait avoir troublé mon regard...

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  2. reste un peu parmi nous encore longtemps. Tes silence sont très longs et ton blog s'ennuie.
    Moi c'est pas chirouble qui me trouble
    c'est côte de brouilly qui me fait sauter du lit.

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  3. Salut Vincent, très belles photos ! et moi qui croyais que le Beaujolais était tout raplapla et qu'on n'y trouvait que des vignes à perte de vue !

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  4. Salut Alinette!!
    Eh non!!! le Beaujolais n'est pas raplapla. Y en a même qui le trouvent un peu aigrelet et j'avoue que certains sont un peu "pas bons".
    Trêve de plaisanterie.
    Le beaujolais peu monter jusqu'à 1000 mètres sur les hauteurs qui dominent la vallée d'Azergues.
    Nous avons une amie Autrichienne qui y habite et qui lui trouve, comme moi, des airs de la Wiennerwald ou de la NiederÖsterich.
    (N'est-ce pas Dagmar?)
    Bises

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  5. Intéressant bien sur tout cela.
    Aucune idée sur le skéle, il faudrait demander à un archéologue de passage... apparemment la "goutte" a plus d'importance que les pentagrammes.
    Une bel éventail d'ocres.

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  6. après la visite une petite poignée de merises, c'est pas de refus, mais elles sont en retard sur celles de la Brie. les miennes sont finies depuis longtemps..un excellent fard pour les lèvres!!!
    bise colorée!!

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  7. Thérèse :
    Oh mais!!! je vois que tu semble maîtriser certains termes techniques.
    Faut que tu m'inities
    ;o))

    Micheline :
    je te rappelle que ce "reportage" a été fait au printemps!
    Tu écoutes ou bien?

    bises à toutes les deux.

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  8. vincent, oui je me disais aussi , elles sont tardives ces cerises!! mais avoue c'est pas très clair ton truc!!!je vois 15 seotembre ... le pays des pierres dorées ... j'ai pensé , c'est la visite du printemps qui continue!!! bon un peu neuneu ce que je dis.. j'ai droit à une punition?

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  9. mais non pas de punition
    on à le droit d'être distrait.
    tu es absoute ( à munitions)
    bon weekend
    je t'embrasse

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  10. Bonjour,
    Je viens de me promener avec grand intérêt dans cet endroit que je ne connais pas. L'article est bien documnenté.Et tous comme les autres visiteurs, j'apprécie les appétissantes merises.

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  11. janem :
    tu vois que tu n'as pas oublié mon blog.
    le merisier est trop mal connu.
    ses fruits sont délicieux et son bois fait merveille en menuiserie.
    il a des teintes magnifiques.
    A très bientôt j'espère.
    bises

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  12. Bonjour: je suis né a l'Arbresle en 1943 jusqu'a 14ans je me suis bien baladé dans les coins en question entre 1950et 1960 j'habitais a Nuelles un petit hameau a l’époque je me suis amusé souvent dans les carrières de Glay pour info il y avait un canon allemand sur roues dans un des tunnels certainement éboulé aujourd'hui il y est certainement encore je fais ma carrière personnel dans le textile dans un groupe dont faisait partie l’usine que l'on voit des carrières vers Chessy les Mines en contre bas . j'habite et j'ai fais ma carrière en Picardie ce groupe très connu dans toute la région Lyonnaise avait des usines également dans le Nord de la France Cdt

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Vince "Africantal"