Attention!!!
ce billet n'est pas le même que celui qui se trouvait précédemment.
A la suite de manipulation malencontreuse il s'est trouvé "écrasé.
J'ai donc du le refaire.
J'en ai profité pour vous recommander la lecture d'un site intéressant sur les constructions en pièrres sèches.
je vous le laisse "en l'état" jusqu'à la modification définitive.
merci de votre fidélité.
Je vous présente Théizé.
Aujourd'hui je compte faire une balade à fort dénivelé.
Je passe de 288m à 260 puis je remonte à 530.
En moyenne 300 mètres sur 3 à 4 km.
Mais ça grimpe d'un coup à mi parcours.
Dénivelé 50 mètres d'un coup après le passage du ruisseau du merloux
C'est le printemps et les animaux de fermes sortis de date fraîche sont curieux.
Le long de l'enclos de la ferme Platière dans la grimpette, un habitant vient me saluer.
Salut tête d mule!!!
Non pas question de je monte.
Je veux faire le chemin à pince.
Quelques mètres plus loin ce sont ses copines caprines qui voudraient me suivre.
Y a pas de meêêêêêê!! j'ai pas besoin de toi.
Pour alimenter ma collection de puits sarrazins.
Voyons voir si l'autre côté est intéressant.
Ouai! pas mal!
Et en plus il a été restauré à la romantique
Le lierre séculaire a été conservé.
On a beau faire le tour des murs d'enceinte, pas moyen de satisfaire sa curiosité.
Ici, vécurent Jean-Marie Rolland, inspecteur des manufactures, ministre de l'intérieur, et son épouse Manon guillotinés avec leurs amis girondins en novembre 1793.
Traversée du quartier du Boitier, sans grand intérêt et traversée de la D19 "au Laurent".
Une croix des missions très dépouillée.
Je vais passer de 370 à 460 mètre d'un coup.
Me voici à l'entré du "Laurent".
Ce hameau aux maisons typiques devrait se "civiliser" sous peu.
Y a du boulot!!! Mais ça peut se faire.
Je crains que des néorureaux ne montent à l'assaut de "ses vieilles fermes pleines de charmes", comme ils disent.
Mais je dois avouer que beaucoup font ça avec goût, les étrangers surtout, et ça vaut mieux que de laisser ces témoins du passé s'éfondrer.
Et celle-ci semble en bonne voie.
J'adôôôôôôre!!!!
Enfin! j'entre dans Théizé. Un des plus beaux village du secteur.
Je vous invite à me suivre sous ce porche.
Devinez ce qui s'y trouve!
L'ancienne eglise. Mais la plus belle. Dommage! Elle est fermée.
Dans le village assomé par la chaleur, ange passe, usé par le temps.
Ici, vous ne le voyez peut être pas correctement, mais cette façade est munie de deux cadrans solaire superposés.
J'espère qu'un érudit me fournira une explication.
L'un serait d'origine maure.
Il fait bon dans l'axe du courant d'air de cette traboule rurale.
Sur l'imposte d'une fenêtre, une curieuse sculpture évoque Bacchus.
Nous voici au château de Rocheblonne du XVIIème. Il s'agit d'un espace muséographique sur la vinification. "les fiancés de l'automne" vous apprendrons tout sur l'automne en beaujolais dit le dépliant.
Mais je crois que c'est un peu bobo-blingbling.
Nous allons contourner la "gentilhommière" par la droite, même si un panneau indique "propriété privée".
Nous ne faisons que passer devant celle-ci.
Et puis, voir cette belle porte ancienne, ça ne vaut pas une faute vénielle?
Après avoir monté un escalier monumental à balustrade style Louis XIV, la vue sur le village surchauffé est imprenable.
Nous arrivons sur une esplanade d'où nous surplombons une cour intérieure.
L'autre côté de l'édifice est moins brillant. Nous pouvons constater que le clocher de l'ancienne église est rectangulaire. Dites moi comment je peux l'affirmer. Il suffit de bien observer.
Mais la visite n'est pas finie. Faisons demi tour et faisons une grimpette qui vaut franchement le coût. C'est un sentier balisé pour le circuit Beaujolais-Bugey par la Dombe.
500 mètres d'ascension pour voir la vierge.
Elle est signalée par une croix sur les cartes I.G.N.
Nain porte croix!!!!!!!!
Continuer le chemin empierré caché par les buis parfumés.
Vous y êtes.
La surprise est là.Elle est signalée par une croix sur les cartes I.G.N.
Nain porte croix!!!!!!!!
Continuer le chemin empierré caché par les buis parfumés.
Vous y êtes.
Deux cadoles se font face et surveillent une petite vigne.
Celle-ci porte, "la cabane du blanc", dont parle Christian Lassure dans son ouvrage, incrustée dans sa toiture une croix en pierres blanches, rares sur le secteur.
Un petit coup d'oeil sur la vallée de la Saône et les Dombes avant de reprendre le chemin.
En retrait du chemin, un peu plus haut une troisième cadole est en train de rendre l'âme.
Et ça n'est pas vieux.
Ca ne s'est pas fait tout seul.
J'ai constaté qu'au pied de la ruine un feu de camp avait été submergé par l'éboulement.
M'est avis qu'y en a qui ont dû avoir chaud aux fesses.
Sur le plateau du Bansillon, le sentier passe au pied d'une tour Chappe en mauvais état.
Faites quelque chose monsieur le Maire!!
Nous devons redescendre au village par une piste "à la tord moi le pied".
Puis nous parvenons au hameau des verjoutes. Où un nouveau puits vient accroitre ma collec..
Il date de 1760 et des gouttelettes.....
Je ne connaissais pas ce lavoir.
Visiblement il n'a pas plu depuis des lustres.
Il est temps de redescendre dans la vallée.
Au centre du village, en face de la nouvelle église une croix originale et surtout assez ancienne. On peut y voir entre autre une statuette représentant Saint Roch.
J'emprunte des escaliers entre les parcelles en étage.
Dans le quartier du "Rapetour" de misérables masures. Il est lamentable que des taudis pareils défigurent le paysage.
Heureusement que des bâtisses des temps anciens résistent aux intempéries.
Ici on les appelle des cabornes .
Elle servaient dans les vignes à abriter les vignerons et les outils.
Ou se protéger des loups encore présents au début du siècle dernier dans la région.