15 juillet 2009
Blog en panne.
En effet ma sœur qui s'occupait de maman a fait une sorte d'A.V.C. avant hier. Ce qui fait qu'elle ne peut plus s'occuper de maman.
Maman déjà handicapée par son âge et sa santé doit faire tout toute seule et dorloter sa fille.
Je dois donc aller dans le cantal pour m'occuper momentanément d'elles et faire l'ambulance pour conduire ma sœur chez des spécialistes jusqu'à ce que ses enfants la prennent en vacances avec eux. Ce n'est qu'ensuite que je prendrai deux semaines de vacances avec les miens.
Je vais donc partir dans qq heures et ne serai de retour qu'au début du mois d'Août .
Merci pour votre fidélité.
06 juillet 2009
Un samedi pas comme les autres


On aurait pu me le dire. j'ai l'air de quoi là?!! .
Je n'ai pas été déçu par sa gentillesse et sa spontanéité. Elle et son mari nous invitèrent à participer ave c eux à la visite d'une partie du château des Alymes qui surplombe Ambérieu.

Perché sur les contreforts du Bugey, à 657m d'altitude, le château des Allymes domine, la plaine de l'Ain . On y accède par le joli hameau de Brey-de-Vent. On peut y visiter les tours et le chemin de ronde couvert, permet de faire le tour de l'édifice. Le point de vue sur la Bresse et les Dombes est exceptionnel.

Mais Micheline et son mari qui connaissaient déjà les lieux ne nous accompagneront pas pour le reste de la visite, fort instructive d'ailleurs.

Au moyen âge la région commença à se hérisser de constructions militaires, les châteaux de l'un faisant souvent face à ceux de l'autre. C'est ainsi que pour répondre à la construction de la "bâtie de Luisandre" par le Comte Édouard en 1305 sur le mont éponyme (cette construction s'acheva qu'en 1312), le Dauphin construisait en 1310, sur le mollard le plus proche (800m à vol d'oiseau) de son adversaire, la "bâtie des Allymes". Ainsi naquit le château des Allymes.

Mais ces bâties, constructions de terre et de bois comprenant fossés, palissades et bastions furent bien vite transformées en château de pierre, en l'an 1315. Édifié grâce aux sommes considérables que le Dauphin y consacre et au talent des maîtres d'œuvre Perronet et Guillemet d'Hière, le château des Allymes, devenant une châtellenie pu accueillir son premier châtelain Dauphinois, Pierre de La Fontaine, dès 1318, date de la fin des travaux.


Une vue de l'intérieur du donjon, gâchée par un amoncellement de notes et de papiers divers.




Mais face à l'inexorable progression savoyarde, marquée par le spectaculaire siège de Saint-Germain-d'Ambérieu, un traité fut signé entre les deux partis à Lyon en 1235, ramenant la frontière à l'Albarine. C'est en vertu de ce traité que le châtelain Guy de Lutrin remit le château à la Savoie, le 23 novembre 1335.


Changeant de main, le château n'en perdait pas moins son intérêt stratégique car le conflit ne fut réglé que par la signature du traité de Paris en 1355 par roi de France, nouveau propriétaire du Dauphiné, et le comte de Savoie. Ainsi, la frontière delphino-savoyarde se vit repoussée au Rhône, reléguant le château au rang de forteresse d'arrière pays.
Le Comte remis alors le fief et ses droits segneuriaux à la famille François, puis par mariage à la famille de Lucinge. Si Charles de Lucinge est renommé pour ces faits de banditisme et de résistance pro-savoyarde, c'est son fils René qui lui vole la vedette.
René de Lucinge, grand humaniste du XVI°s
René de Lucinge, arrière-petit-fils du premier propriétaire savoyard des lieux, fut Trésorier des comtes de Savoie et ambassadeur de Savoie auprès d'Henri III à la cour de France de 1585 à 1589. Historien, écrivain estimé et homme politique influent, il s'est rendu célèbre par plusieurs analyses et ouvrages sur la France et l'Europe de son temps, ainsi que sur les Turcs ou sur l'Antiquité. Enfin, lors du rattachement des pays de l'Ain à la France, René de Lucinge fut mandaté par le comte de Savoie pour négocier avec les représentants français le traité de Lyon, qui, signé le 17 janvier 1601, donna le Bugey à la France, mais marqua aussi la disgrâce de René vis-à-vis de la Savoie et son retrait aux Allymes.


