27 mai 2014

Le cambodge - cambodia - Phnom Penh - TUOL TOM PONG - Le marché Russe.


 Tout d'abord je précise à mes amis cambodgiens qu'ils peuvent traduire mon texte en Khmer e utilisant le module situé en haut à droite de mon blog. Il suffit de choisir la langue sur le déroulant.

First of all I specify to my Cambodian friends that they can translate my text into Khmer   using the module situated above on the right by my blog. It is enough to choose the language  on unwinding  it .

ដំបូង ខ្ញុំសំដៅលើមិត្តភ័ក្ត្រកម្ពុជារបស់ខ្ញុំដែលអាចបកប្រែអត្ថបទរបស់ខ្ញុំជាភាសាខ្មែរ ដោយប្រើប្រាស់អក្សរនៅស្តាំដៃខាងលើ។ វាគ្រប់គ្រាន់ក្នុងការជ្រើសរើសភាសា៕

This is a translation in Latin:

 Dom Bong knhom Sam dao ler mit pheak Kampuchea ro boas knhom dae arch bork pre art ta bot ro boas knhom Chea pea sar khmer doy bre bras art sor khang sdam dai. Vea kroup kran knoung ka chres res Phea sar. »

 Le Marché du TUOL TOM PONG (on prononce TUOL TOUM POUNG) doit son surnom Le Marché Russe aux nombreux ressortissant de ce pays qui venaient s'approvisionner là dans les années 1980.


 Allez y le matin de bonne heure. Dans la journée c'est une étuve. Et les odeurs, je ne dis pas "les parfums" ont eu le temps de mariner.

Allez y en tuktuk peu onéreux. La rue est encombrée toute la journée et le seul parking est vite plein. De toute façon conduire est "interdit" aux étrangers. 
 
On y trouve tout ce qu'on peu chercher ou ce qui peut être utile un jour ou l'autre. C'est le paradis des "ça peu servir". Les  bijoutiers tiennent boutique ici et non dans des magasins de type occidentaux.


Les Phnon-Pénhiens laissent leurs deux roues sur des places qui leur sont réservées.


 La capitale bien que loin de la mer est approvisionnée en coquillages divers, cuits et très assaisonnés. Et en crevettes marinant dans un liquide indéfinissable, à droite.

 
 Les fruits divers foisonnent et leur fraicheur est incontestable. Ici, je veux dire dans la campagne avoisinante, les arbres regorgent de fruits et chaque maison a ses citronniers, orangers verts, manguiers surtout, et dans la nature il suffit de  lever les yeux pour cueillir Litchis, longanes et autres productions gratuites.  On voit souvent au bord des routes des gens occupés à la cueillette libre.


La grosse partie du commerce est en fait les textiles, vêtement, chaussures et souvenirs divers ; Tee-shirts de grandes marques portant la mention "ne peuvent être vendus que dans des commerces agrées". Mais la contre façon est plus qu'évidente. Crocodiles énorme dans le dos d'une chemise "lacoste" pour le plus flagrant.  Chaussures Nyke fantaisistes.

 Y a le choix je vous l'assure mais le bon goût est souvent absent.  J'ai craqué pour des écharpes khmères aux couleurs variées. J'en ai ramené une palanquée, pour faire des cadeaux à des amis et à des familiers. Une amie qui avait vu mon facebook appelle ça des écharpes cochonoux. Elle est méchante. 
On trouve également des foulards en soie de grande beauté aux couleurs chatoyantes pour des prix vraiment dérisoires. J'ai fait des heureuses.


Les étals regorgent de couleurs et de parfums vers l'extérieur.  


 Dedans c'est autre chose. Si vous êtes un tant soit peu chochotte, éviter les rayons viandes et poissons séchés. C'est souvent renversant. Et on ne vous fourni pas de bouquet de menthe pour masquer les miasmes comme on le fait à Meknès pour visiter la tannerie. c'est bien dommage.

 
  Rien qu'à revoir les photos j'en ai des relents dans les narines. 


 La bouchère ne se pose pas de question en montant debout sur son étalage.
 

 Ou en se couchant carrément sur le présentoir.


  Bref! On aime ou on n'aime pas, on ne dit pas Beuhark!!






 Le summum de la saveur pour ce qui concerne les fruits, c'est Jack-frut. Le fruit du jaquier. Un arbre qui pousse à l'état sauvage et qui porte ces fruits énormes et  savoureux. Un gout qui rappelle la grenadine mais moins sucrés. J'adore.


 A la sortie, comme un peu partout dans le pays on rencontre des pompistes indépendants qui vendent l'essence  au litre pour les cyclos, les tuktuks et les vespas.

 
 C'est rare de voir les grandes avenues vides comme ici. De 05h30 à 18h00, à la tombée de la nuit, ça grouille et claxsonne à qui mieux mieux.

Le Cambodge "Cambodia Chnian!" (c'est bon!)


 Tout d'abord je précise à mes amis cambodgiens qu'ils peuvent traduire mon texte en Khmer e utilisant le module situé en haut à droite de mon blog. Il suffit de choisir la langue sur le déroulant.

First of all I specify to my Cambodian friends that they can translate my text into Khmer   using the module situated above on the right by my blog. It is enough to choose the language  on unwinding  it .

ដំបូង ខ្ញុំសំដៅលើមិត្តភ័ក្ត្រកម្ពុជារបស់ខ្ញុំដែលអាចបកប្រែអត្ថបទរបស់ខ្ញុំជាភាសាខ្មែរ ដោយប្រើប្រាស់អក្សរនៅស្តាំដៃខាងលើ។ វាគ្រប់គ្រាន់ក្នុងការជ្រើសរើសភាសា៕

This is a translation in Latin:

 Dom Bong knhom Sam dao ler mit pheak Kampuchea ro boas knhom dae arch bork pre art ta bot ro boas knhom Chea pea sar khmer doy bre bras art sor khang sdam dai. Vea kroup kran knoung ka chres res Phea sar. » 


Quand mon fils Guillaume, qui vit avec Nay une Cambodgienne (ils ont une fillette Maéva, 15 mois) m'a proposé de partir  trois semaines avec eux au Cambodge, du 4 au 28 mai, je n'y étais pas préparé. Le printemps arrivait sur le cantal avec ses corvées de jardinage et l'isolation de ma maison avait laissé quelques vides dans mes finances. Je n'avais franchement pas envie de partir.

Poussé par son frère et sa soeur et d'autres membres de ma famille, je me décidais en traînant les pieds. Je passais une visite médicale dans un centre de vaccination de LYON-Tonkin (comme par hasard) qui me délivrait recommandations et liste de matériels de soins à me procurer avant le départ et au début du mois de mai je les rejoignais à Annecy. De Genève un avion nous projetait à Roissy où à 12h25 nous embarquions sur un Airbus de la China-southern-airline.



Nous avons pris la direction de la lointaine Asie en survolant les pays baltes, la région de Moscou et la Sibérie des tsars. Puis  la direction du Sud Est.


Et alors que nous rattrapions la nuit, je pouvais contempler de mon hublot les contrées parcourues  par Michel Strogoff, par les caravanes. Par les tatars.



            Je m'attendais à voir le grand désert blanc. Même pas. 



Je vous passe les dizaines de clichés, limites espionnage, des usines, casernes, villes et villages. A 10000 mètres d'altitude on voit tout de même beaucoup d'activité humaine.

Maéva a fait connaissance d'une malienne se rendant à Canton où nous avions une escale. 
Pas sauvage, ma petite fille.


Après l'escale Guangzhou, Canton pour les intimes, et un vol de 4 heures sur les nuages, nous survolons enfin les rivages du Mékong khmer.

Et ses villages de pécheurs Chams. Des musulmans installés depuis des siècles.  Lorsque Dieu créa la nation Khmère il mit les Khmers de souche à l'agriculture et les Chams à l'eau. Pardon, je ne pouvais pas résister à la faire.


Puis La rivière Tonlé Sap, son paresseux affluent. 

Explications :
Lors de la mousson le Mékong reçoit toutes les eaux de fonte des neiges himalayennes.  A son estuaire vietnamien, il ne parvient pas à évacuer ses eaux en mer de chine. Alors, le Mékong vire sur sa droite, dans Phnom Penh même et remonte le lit de la rivière Tonlé Sap.  Le centre du Cambodge étant une vaste plaine extrêmement plane et peu élevée, leurs eaux se répandent dans le centre du Cambodge en formant le Lac Tonlé Sap qui voit son niveau passer de 1 à 3 mètres à 11 mètres. La superficie du lac est alors multipliée par 5. 
  
Enfin aux abords de l'aéroport, la banlieue de Phnom Penh et les universités.

13h30.  Toute la famille est là pour nous accueillir sous une chaleur torride : 40°. Et c'est à bord de deux voitures ultra climatisées que nous nous mêlons à la circulation.



C'est à vous donner le tournis. Bien sûr au Cambodge aussi on circule à droite. Mais c'est au plus hardi de passer. Cyclos, vélos, vespas, tuktuks (prononcé toktok), camions et voitures.


Lorsqu'on veut tourner à gauche, il suffit de claxsonner (toujours), d'obliquer peu à peu sur la gauche jusqu'à l'embranchement. Tant pis pour celui qui vient en face. Mais il a l'habitude. Puis au dernier moment de couper la circulation aux usagers venant en sens inverse, je veut dire ceux qui roulent sur la voie où vous vous engagez. Hé oui! Les autres vous leur avez coupé la route depuis un bon bout de temps.
  
Et bien sûr on passe au feu rouge. 


      Beaucoup  de paysans vont vendre leur production au marché.


 

Le plus surprenant c'est le réseau électrique. 
On se plaît à imaginer une coupure sur une ligne.




Il y a une part de génie dans ces installations.



Cette circulations est vertigineuse. Déconseillée aux conducteurs occidentaux tant en raison du manque d'habitude que de celle des policiers de verbaliser les blancs sans motif légal. C'est comme ça au Cambodge. 



La famille de Nay nous avait retenu un hôtel de classe moyenne, très propre et d'un prix abordable. De 12 à 15 dollars. Pas cher. Le Long Tay Ly dans le quartier Tuoltompung (le marché des Russes). Je vous le recommande.



La salle d'eau qui mérite bien son nom. Elle sert de WC et douche. Je veux dire  qu'il n'y a pas de bac de douche. Le sol et les murs sont carrelés. Il y a une évacuation dans un angle de la pièce. A côté de la cuvette de wc un jet dont je vous laisse deviner l'usage. Presque tous les hôtels sont aménages de la sorte.




Après une sieste obligatoire pour oublier le décalage horaire, Heng, le chef de famille nous invite à un repas dans une rôtisserie ou restaurant en plein air. On commande à un comptoir et on vous prépare ça devant vous. Brochettes variées, grillades, soupes diverses, pour un prix modique. 

J'adore le père de Nay (Sophéap) ma belle fille. Il parle un français sommaire mais sera durant le séjour un excellent guide. Avec l'aide de sa fille.


Le préfixe "SO" m'a-t-on expliqué est donné pour porter bonheur  toute la vie.



Son présents Sophéa, tenant sa fille Rosa, (Nay est au centre), Sophy avec Maeva dans les bras, et ses deux enfant Lyly et Rémy. Assis devant, Thoun,  le mari de Sophéa, militaire. Pour mémoire en Khmer, et aussi en Thaïlande voisine, le PH ne se se prononce pas "F" mais "P". Un "P" sonore si j'ose m'exprimer ainsi. Ainsi les touristes européens qui visitent l’île de Phuket trompent leurs monde en disant avoir été au Fouquet.






Rémy et sa ravissante soeur Lyly.



Léo le fils de Sophéa (prononcé SoPéééé) et de Thoun. Un fan de la reine des neiges.




  Sa petite soeur Rosa (rosé, rosam, rosarum, rosis....) adorable petite fleur sauvage. Je n'ai pu l'apprivoiser qu'à la fin du séjour en lui achetant des bonbons et lui dessinant des têtes d'animaux à colorier. Elle est chou....



                    Des fleurs de Frangipanier blanc au parfum subtil.