21 août 2007

Lyon : le parc de la tête d'or.

Ce samedi 18 août 2007 je vous propose la visite du parc de la tête d'or.


Nous commencerons la visite par la citée internationale qui est située à l'ouest du parc. je recommande de garer votre véhicule dans les parkings sous-terrains de la citée. Il sera abrité et surveillé à peu de frais. Et vous ne risquerez pas de vous le faire verbaliser ou enlever par les "lardus" de la municipalité.

Impressionnant cet auditorium!!! Ca vous rappelle pas quelque chose?

Et cet accro du portable ORANGE! N'est il pas gigas!!!



La période est idéale pour une visite rapide du parc : pas trop de roses à profusion qui risqueraient de ralentir le parcours, cependant, le parc étant assez étendu, nous n'aurons le temps de visiter que les parties "ouvertes" du parc.
En effet les serres sont importantes et méritent une visite particulière et longue.

Situé sur les bords du Rhône, le parc couvre une superficie de 105 hectares. Une légende dit qu'une tête en or serait immergée dans le lac, un ancien déversoir du Rhône voisin.

On y pénètre par 7 entrées, dont la plus remarquable est la porte des Enfants du Rhône qui ouvre sur la perspective d’un lac de 16 hectares.

Nous débuterons la visite par l'entrée Nord-Ouest. Un espace (ou clairière des droits de l'homme) a été aménagée par la municipalité socialiste dès son élection pour "marquer son territoire". Le lion ne fait il pas celà lorsqu'il arrive sur un nouveau terrain de chasse.



Je trouve l'intention plus honorable. La municipalité succédait au RPR Michel NOIR le "Haussmann Lyonnais " qui avait succombé sous le boutoir de la justice.

Il avait le mérite d'avoir :
- Sorti la ville d'un grand sommeil architectural et culturel et modifié du tout au tout le visage de notre capitale
- Rendu au piéton "la rue de la Ré" (République)
- Modernisé la fête des lumières
- Donné un visage agréable à l'ancienne citée des expositions par la création de la cité internationale moderne et esthétique.
Il fallait donc que le premier coup de patte soit social.

Cet espace est un point de ralliement des écoles de la région pour les cours d'instruction civique.



Situé sur les bords du Rhône, le parc couvre une superficie de 105 hectares. On y pénètre par 7 entrées, dont la plus remarquable est la porte des Enfants du Rhône qui ouvre sur la perspective d’un lac de 16 hectares.


L’entrée est gratuite. C’est un des plus grands et plus beaux parcs urbains de France.




Ici les restes d'un platane centenaire. Il ne peut pas dire qu'il n'a pas été loupé.


Des vastes pelouses romantiques sont agrémentées de bosquets d'arbres plus que centenaires et de remarquables massifs fleuris de parterres de roses ou de pivoines qui apportent en toutes saisons des touches colorées et parfumées.


Ici la pelouse de l'enclos des daims.

Le théâtre de guignol, lui, est maintenant payant, il n'est visible que lors des pauses des artistes et des entracte. Dommage.



Le Jardin Zoologique

Jardin Zoologique présentait alors des animaux domestiques et sauvages de la faune locale et exotique. Il comporte une harde de vingt daims,


Un daim - en latin "dama-dama"


Quatre daims. En latin : dama-dama - dame-dama - dama-dama - dama-dama .

Le jardin zoologique a été créé en 1858 dans le Parc de la Tête d’Or. Il était alors en France le deuxième établissement zoologique ouvert au public après la Ménagerie du Jardin des Plantes de Paris (1793). Il s'étend sur 8 hectares et compte environ 800 animaux.



Les flamants roses : Pink Floyd en anglais

Une plaine africaine a été pensée et mise à la vue du public en 2005.


Très difficile de pourvoir contempler la faune africaine à loisir. Ces messieurs-dames sont relativement timides et par désœuvrement, elles font le tour d'un massif joliment décoré à la façon "out of africa". Si vous voulez photographier les zèbres de montagne (rayures plus fines et faisant le tour du ventre) plus rares, ou les antilopes des marais (cobe à croissant) il faut s'armer de patience.


Les girafes quand à elles et les placides bœufs "watusis" vous pouvez les contempler à loisir.


Selon certains les boeufs watusis auraient participé à l'élaboration de la race de Salers (ne pas prononcer le "S" s'il vous plaît).


Les grues couronnées.



Le parc zoologique comporte une collection variée d’animaux ; loups, renards, hyènes, ours, ruminants sauvages et domestiques, singes, crocodiles, faisans, volailles et autres oiseaux.

En 1922-1924, sont construits un enclos pour les éléphants et une fauverie pour les grands félins.

Le jardin zoologique héberge notamment 270 mammifères, 200 oiseaux et 80 reptiles.

Dans le même temps, de nouveaux locaux techniques animaliers et vétérinaires seront crées, ainsi qu’un système de salles pédagogiques destiné à l’accueil des groupes scolaires.

A la sortie du parc zoologique, nous empruntons des allées traversant de paisibles rivières aux eaux limpides je vous l'assure. Les pièces d' eau du parc et les rivières sont alimentées par le Rhône aux eaux turquoises. Il n'est pas pollué à ce stade, car il n'a pas encore traversé la ville de LYON.


Sur l'île du vélodrome, nous empruntons un pont de bois aux allures "les ponts de madisson".



Le pont traverse une des rivières Japonisantes.



En automne ce site est un des plus beaux du parc.


les arbres prennent des couleurs remarquables et les occupants du lac nous font des signes pour être photographiés.


Les lyonnais (et bien d'autre aussi) viennent se faire immortaliser en ces lieux.


La roseraie internationale.

En arrière plan la cité internationale et le musée d'art moderne.

Le parc de la tête d’or comporte trois roseraies :

La Roseraie Internationale de Lyon qui s'étend sur 40 000 m² et compte 30 000 rosiers répartis en 350 variétés ;

La roseraie du Jardin botanique qui retrace l'histoire de la rose,

Une roseraie de concours qui sert de support au Concours International de Roses Nouvelles.


Un jardin japonais y a été aménagé.

Nous faisons le tour du lac où voguent des Pédalos et barques paresseuses.



Au
centre de l'île, un monument aux morts de la résistance a été construit. Tous a été prévu pour que les délégations puissent s'y rendre à pieds secs.

On y accède par une passage "sous marin" souvent fermé.

"Le crayon" de la Part Dieu monte la garde .


Au loin, près de la sortie du parc, l'embarcadère.


Un monument a été érigé après le G7 de juin 1996.


Vous reconnaissez celui du bout du levier? : c'est pas lui qui force le plus, on dirait.


Un banc sous l'allée de tulipiers de virginie.

Lors du dragage du lac, il y a pas mal de temps, une pirogue "monolyxe" a été découverte.



Nous voila à la fin de la visite.

09 août 2007

les viornes

Tout le monde reconnaît les sureaux ces arbrisseaux grâce à ses fleurs en ombelles, comme les carottes. Beaucoup de végétaux fleurissent sous forme d'ombelles.

Ici sambuscus nigra à feuillage pourpre.

Aujourd'hui je vais vous parler des viornes. En latin viburnum. Je pense que si vous vous promenez en campagne vous avez remarqué celle-ci , viburnum opulus ou virone Obier.




Mais aussi Viburnum lantana . - Viorne lantane ou viorne mancienne. Ses fleurs sont en ombelles simples convexes s'ouvrent au printemps dans la nature. Nous voyons ici les fruits. Ses feuilles ovales et cotonneuses rougissent légèrement à l'automne.





cette viorne est un arbrisseau aux branches flexibles et aux feuilles épaisses et d’aspect spongieux. Ses fleurs sont blanches, groupées en gros corymbes assez denses. Les abeilles ne semblent pas apprécier le nectar de ces fleurs malodorantes.


Les viornes sont des arbrisseaux ou de petits arbres appartenant au genre Viburnum. Ce genre, autrefois classé parmi les Caprifoliacées, fait aujourd'hui partie de la famille des Adoxacées, rangée dans l'ordre des Dipsacales



Ce sont des arbustes fréquemment plantés dans les jardins pour l'aspect décoratif de leurs fleurs et de leurs fruits, ces derniers étant souvent très appréciés par les oiseaux. On en compte entre 150 et 220 espèces dans le monde.

Le nom viburnum, également écrit viburna, désignait déjà la viorne chez les Romains. Il pourrait venir du verbe vieo (= lier, attacher, tresser), les rameaux de certaines espèces ayant souvent été utilisés pour la confection de liens grossiers.Les rejets, très rectilignes ont souvent été utilisés pour confectionner des fûts de flèches.

Caractéristiques du genre :
· Arbrisseaux à feuilles opposées simples, généralement dentées, entières ou lobées.
· Fleurs disposées en cymes multipares (fausses ombelles).
· Fleurs hermaphrodites. Calice et corolle tubulés, tous deux à 5 lobes. 5 étamines, 3 stigmates (styles non développés).
· Les fruits sont des baies uniloculaires et monospermes.

Principales espèces
Viburnum carlesii - Viorne de Carles. Elle est la copie presque conforme de la V. lantana dont elle a les feuilles duveteuses et charnues. Elle en est en fait un modèle plus élaboré.


La différence réside dans les fleurs en boule de neige légèrement tubulaires.

Ses boutons en perles roses donnent naissance à des fleurettes blanc-roses à la fragrance extraordinaire. Tout comme sa soeur V.X Carlcephalum (ci-dessous) mais dont les boules sont beaucoup plus grosses et plus compactes.




Carlcéphalum porte de grosses boules de neiges également très odorantes au printemps. Je recommande ces deux viornes pour leur parfum (entre l'oeillet et le jasmin) enivrant alors qu'elles sont dans le premiers végétaux à nous montrer leur attraits.


Cependant, j'attire l'attention sur le goût qu'ont les pucerons noirs pour ses feuilles qu'ils recroquevillent pour se mettre à l'abri des intempéries (et des traiements chimiques).

Je conseille alors de ne pas utiliser de produit chimique, non par respect pour la nature, mais en raison de fait que ceux-ci détériorent les feuilles veloutées. Un simple coup de jet d'eau de temps à autres suffira.


Viburnum x Chesapeak : C 'est une viorne au feuillage ovale brillant sur le dessus. Ses fleurs en ombelles convexes sont presque insignifiantes et ne dégagent aucun parfum. Je ne lui connais aucune maladie Même si elle aussi fait les délices des pucerons noirs qui recroquevillent ses feuilles. Une "costaude". Les miennes sont encore jeunes, mais je pense que la taille japonaise "en nuage" doit leur convenir.


Viburnum X davidii : Je la connais assez peu. Je ne l'aime pas particulièrement. Je le trouve triste. Il me semble que sous la pluie ses feuilles doivent luire encore plus qu'au naturel.
Peut être qu'au fond d'un parc arboré il doit faire alors son effet.



Viburnum plicatum Opulus roseum : C'est la plus connue des Viornes. Tout le monde l'appelle boule de neige. Il en existe une variété aux boules bien plus grosses que cette variété. Elles se teintent de rose en fin floraison. Ses feuilles lobées sont très sensibles aux attaques des pucerons noirs. Mais on peut les traiter.



Viburnum opulus L. - Viorne obier. C'est une autre viorne que l'on peut voir dans la nature.
Ses feuilles sont lobées à la façon des feuilles de groseilliers et prennent en automne des couleurs d'incendie. Une des beautés de mon jardin.

Ses fleurs en cymes aplaties à fleurs blanches ou rosâtres selon la variété semblent à de la dentelles.

Grandes fleurs stériles sur le pourtour et petites et fertiles au centre de l'inflorescence. A la fin de l'été des groupes de fruits rouges font le régal des oiseaux.


Ci-dessous V. X Onondaga. Une japonaise peu élevée mais prend des couleurs vineuses en automne.



V. Summer snowflaks se pare au printemps de nuées d'inflorescences d'un blanc pur sur des branches aux rameaux étalés. Ce qui lui confère pendant une quinzaine de jours un aspect de cèdre sous la neige. Magnifique.



Viburnum rhytidophyllum : C'est la viorne par excellence des parcs et jardins de villes. Très capricieuse pour ce qui touche sa floraison sans odeur, en hiver et pendant les périodes de sécheresse, ses feuilles persistantes gaufrées et cartonneuses pendouillent lamentablement.




Viburnum tinus Viorne tin ou laurier-tin. Qui ne le connais pas? Mais qui sait qu'il s'agit d'une viorne tant il est appelé "Laurier" (soit dit en passant, les lauriers sont des Prunus). Tout le monde ou presque en a chez lui, soit en arbuste élevé, soit en bacs, soir en haie haute ou basse. C'est la bonne pâte des Viornes. Vous en faites de que que vous voulez mais il est lui aussi capricieux quant à sa floraison. Je conseille une exposition un peu abritée.



Viburnum x bodnantense
C'est une viorne que j'adore bien que n'en ayant plus chez moi. Je la trouve fragile. En effet, pendant une longue période de sécheresse en fin d'hiver, j'ai cru bon d'arroser les deux exemplaires succéssifs que j'avais. ILs n'ont pas résisté aux gels survenus à la suite. Et je crois me souvenir qu'une la sécheresses les avait afaiblies.



Je l'aime car cet arbuste qui se fait discret dans les massifs m'impréssionne par de nombreux attraits. Un jour que je passait près d'une parcelle arborée dans la ville de LYON, je me retournais pour voir quelle belle fille me suivait.



Rien. Je remarquais alors (c'était au mois de février) un bouquet de tiges nues portant de jolis pompons rose tendre formés de fleurettes tubulaires. Et ce n'est qu'en m'apporchant que je découvrais " l'importune".